La région veut "développer une politique économique d'offre nouvelle"
La région veut "développer une politique économique d'offre nouvelle"
Certes, la carte des prérogatives des collectivités territoriales sera bientôt rebattue. Certes, cela reste encore flou. Mais la région entend d'ores et déjà renforcer son emprise sur l'économie du territoire. C'est le rôle qui a été confié à l'économiste marseillais Bernard Morel à la fin de l'année dernière suite au départ pour cumul des mandats du néo-député Christophe Castaner.
"J'étais associé dans cette fonction avec Christophe puisque sous son autorité, j'avais le dossier de l'enseignement supérieur et de la recherche et c'est une question que je connais bien", rassure l'intéressé. D'emblée, l'homme de gauche détonne avec (une partie de) son camp en lâchant : "Je n'ai pas honte de le dire. Il faut développer une politique d'offre nouvelle". Une manière comme une autre d'étayer la déclaration de Michel Vauzelle lors de ses voeux mardi : "On ne veut pas être la région des sachets de lavande et de la spéculation immobilière".
Une conférence de l'industrie régionale
Dans la foulée, Bernard Morel précise qu'il s'agit d'accompagner les filières innovantes "en association avec les banques". Le tout dans le but de développer une véritable politique industrielle en "s'appuyant sur les pôles de compétitivité déjà existants" comme la filière portuaire (largement évoquée lors de l'interview), mais aussi en soutenant d'autres produits "à partir du moment où ceux-ci apportent une valeur ajoutée". Dans les mois qui viennent, "une conférence de l'industrie" permettra de préciser cette politique.
L'antenne régionale de la Banque publique d'investissement (BPI) dans laquelle la région devrait s'associer aux décisions devra aussi, selon lui, se situer dans cette perspective et ne pas soutenir "les canards boîteux", selon l'expression désormais célèbre du patron de cette nouvelle institution Jean-Pierre Jouyet, désormais reprise par Bernard Morel. "Les canards boiteux, malheureusement, ils boitent beaucoup. Le drame de notre pays, de notre région, c'est quand même que depuis 10 ans, un nombre considérable d'entreprises ont été sabotées, souvent à cause de la banque [qui refuse des prêts]."
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combien de deficit a l universite de provence ?
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