Michel Samson : “Ce n’est pas aux journalistes de dire aux gens ce qu’il faut penser”
Après avoir réalisé six entretiens pour Marsactu, c'est à son tour de se faire interroger. L'écrivain et journaliste Michel Samson répond à Vincent Girard, psychiatre engagé contre le sans-abrisme. Les deux spécialistes créent ainsi des passerelles entre leur domaine respectif.
Michel Samson : “Ce n’est pas aux journalistes de dire aux gens ce qu’il faut penser”
Commentaires
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Samedi 23 septembre, pas 22 !
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Oui, nous avions rectifié de nous même Michel! 🙂
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Très intéressant entretien.
Je suis très “papivore” et j’en arrive aujourd’hui à une conclusion un peu cynique basée sur mon expérience de lecteur : un journaliste aujourd’hui (jx-tele-radios)c’est un type formaté, à la recherche du petit mot, du morceau de phrase, du sourire ou de la grimace…..bref, le petit truc sur lequel s’appuyer pour développer une idée essentielle, généralement dans le sens éditorial (et économique) de son journal.
On disait un “scoop”, maintenant on dit “faire le buzz” On peut lire/voir/entendre des infos fréquemment éloignées de la réalité.
Loin de l’idée (que j’apprécie) qu’un journaliste n’a pas à dire quoi penser à ces lecteurs, on est aujourd’hui, dans une situation de méfiance absolue.
C’est mon cas sauf pour des médias “libres” ou plus libres en tout cas que la série des “bnp” et autres drahi qui concentrent énormément de titres de presse, des medias comme Les jours, Marsactu et Mediapart, Bastamag….et peu d’autres me donnent l’impression confortable de m’informer loyalement et surtout de respecter les lecteurs.
A part ces quelques exceptions citées, on est quand même très loin de la “profondeur de champ” qu’on pourrait espérer dans nos quotidiens, hebdos….Les chaînes d’infos sont un peu trop dans l’instant “camera” au poing pour qu’on puisse penser qu’ils tentent la “profondeur”….!!
Il est évident que pour bénéficier de cette profondeur de champ, lire “gouverner Marseille” est une des solutions.
Il peut y en avoir d’autres dans un journalisme de qualité parce que déconnecté de certaines contingences partisanes économiques….
“bazarder” également certains éditorialistes qui prennent les lecteurs ou auditeurs pour des gogos sans cervelle….
Une remise en question des institutions de presse…. revoir, appliquées au journalisme, les définitions de subjectivité et d’objectivité…..
Bref redonner confiance aux lecteurs. C’est largement la réussite de cet entretien.
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