La pollution persistante du ruisseau des Aygalades contamine les projets d’Euroméditerranée
Depuis 2013 au moins, le ruisseau des Aygalades et ses eaux souterraines présentent des taux de chrome VI, un métal lourd cancérogène, plus de quatre fois supérieurs aux obligations de la préfecture. L'entreprise Satys, qui a racheté le groupe à l'origine de cette contamination, tarde à dépolluer le cours d'eau, qui passera à ciel ouvert dans les parcs de Bougainville et des Aygalades.
L'usine Satys est obligée de dépolluer le cours d'eau des Aygalades.
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Donc quand on a bien pollué les sols, il suffit de revendre, de mettre la société en faillite et hop : responsable mais hors d’atteinte ? Il n’est pas possible de poursuivre pour empoisonnement ? Et est-on certain que les capitaux de SATYS sont très différents de ceux de PMA ?
A priori, la rue Balthazar Blanc est légèrement au dessus de la zone contaminée donc probablement pas touchée par le ruissellement. Je n’aurais pas trop peur d’y jardiner. Il est probable que ce sont les endroits situés au nord et surtout à l’est qui sont contaminés.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Si cette pollution que je crains quasi pérenne pouvait servir de leçon à tous ceux qui réclament à cor et à cri une dérégulation des règlements environnementaux imposés par les ayatollahs de l’écologie, règlementations abusives qui freinent l’activité économique et entrainent des mises à pied…….
Se connecter pour écrire un commentaire.
Attention, vous frôlez l’apologie de l’éco-terrorisme 😉
Se connecter pour écrire un commentaire.
Les réponses à apporter aux problèmes environnementaux et écologiques sont porteuses de changements radicaux, “extrêmes”, dans notre façon d’envisager notre rapport au monde. Toute réponse qui ne serait pas radicale risque fort d’aggraver les problèmes- cf. La voiture électrique.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Ayant la joie d’habiter au-dessus de la crique dite ‘Bonne Brise’ (panneau officiel), face aux HLM de La Verrerie = à 1 arrêt de bus de la ci-devant usine Legré-Mante, j’éprouve un certain réconfort – désespéré – à l’idée que d’autres quartiers de Marseille sont impactés par ces saloperies chimiques, et je remercie le Gabian de nous tenir au courant de ces périls.
Mon petit bout de jardin abrite 2 ou 3 fusains (plantés en 1929 !), un pin que j’arrosais au début des années 1980 quand il mesurait moins d’1 mètre et qui a bravement poussé tout tordu, un laurier-rose (blanc), un yucca arrivé en pot en 1994, transplanté au coin de la maison quand il est devenu intransportable dans le séjour : il dépasse maintenant les fenêtres du 1er étage – et à ma grande surprise, il a fleuri en 2023 et 2024, montant chaque fois de 30 à 40 cm. Je tenterai peut-être un albizia dans un coin, un poinsiana dans l’autre. Mais pour les ‘consommables’ (thym, romarin, verveine, sauge, basilic, même lavande) ce sera en bac sur terrasse, en terre ‘saine’.
Se connecter pour écrire un commentaire.
D’autre part, je suis un peu étonnée dans le ‘diagnostic’ (commentaire de carte) de lire ‘… et ça n’est pas mieux pour la faune de ce ruisseau. Ainsi, les algues, les crevettes, etc …’ car, bigre, les ALGUES sont de la FLORE et non pas de la FAUNE comme le rappelle la chercheure de l’IMBE !-) petite étourderie. Je suggère de rajouter ‘flore & faune’. Bien à vous
Se connecter pour écrire un commentaire.