La future métropole aura-t-elle la main sur le tourisme ?
La future métropole aura-t-elle la main sur le tourisme ?
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Etonnant, il n’a pas parlé en provençal ?
Quelle est la source de ces chiffres mirobolants sur le tourisme ?
Que pense l’économiste de cette mono activité facile, qui empêche déjà les Varois de se déplacer dans leur département l’été ?
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N’est-il pas prévu que la métropole qui n’en diffère pas beaucoup, s’identifie au département et se substitue à lui ? A cette échelle il existe déjà un comité départemental du tourisme (CDT 13) qui fait ce que vous aimeriez que la métropole fasse. Mais la bonne échelle pour le tourisme est peut-être celle de la région ?
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Des citoyens internautes soutiennent également le même point de vue sur CARTICIPE :
http://marseille.carticipe.fr/#unifier-les-offices-du-tourisme-daix-et-marseille
Suffit de cliquer, pour les soutenir !
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Ah que c’est bien d’avoir enfin un périmètre qui évite toute fatigue intellectuelle. Carticipons entre Aix et Marseille !
Déjà que le périmètre métropolitain actuel n’englobe pas les zones d’extension de l’habitat des actifs des Bouches-du-Rhône : cône de pénétration résidentielle des Aixois et des Marseillais vers la Provence Verte dans le Var, reports au-delà de la frontière des Bouches-du-Rhône à l’Ouest, dans le Gard et l’Hérault, sans parler des actifs marseillais qui habitent le Vaucluse.
Dès lors que la « frontière » de PACA et des analyses de l’INSEE s’arrête à la limite du Gard et de l’Hérault, au-delà, on chute dans un vide copernicien.
Le périmètre de la métropole n’englobe pas non plus un certain nombre de territoires logistiques d’importance, en continuité directe avec le port, comme St-Martin-de-Crau et Arles, voire Nîmes et l’A9, qui font partie de l’hinterland proche du port davantage que le Var. Le Var où même le tourisme souffre faute d’infrastructures routières et ferroviaires à la hauteur. En été, les Varois ont bien du mal à se déplacer. S’y ajoute l’absence de L2 qui aurait permis au port d’élargir son hinterland vers l’Est, l’A8, Nice et l’Italie. Les conteneurs rail-route qui viennent de Nice et qui parfois traversaient Marseille pour aller au Canet, vont désormais à Avignon Courtine.
Je ne cherche pas à remettre en cause le périmètre de la métropole, assis sur six de nos intercommunalités, qui du coup deviennent moins invraisemblables, c’est déjà bien d’en être arrivé là et peut-être d’escamoter du même coup le département.
Alors le tourisme ? C’est bien un domaine où il faut pouvoir faire un peu l’école buissonnière. Où vont les croisiéristes qui débarquent à Marseille ? A Marseille, disons pour la moitié. Mais aussi à Aix, en Camargue, aux Baux, peut-être à Nîmes, Cavaillon et Avignon ?
Où allons-nous, nous Marseillais, Aixois et autres habitants des Bouches-du-Rhône ? Seulement là où on parle le provençal ? Nous allons à Nice, où un car nous emmène et nous recherche en 2h, tôt le matin et tard le soir. Cette liaison par car qui existe depuis des années a créé un courant d’échanges. Nous allons nous dépayser à Nîmes ou jusqu’à Uzès, ou St-Quentin-la-Poterie, où tout un village de potiers et de céramistes constitue une alternative aux santons d’Aubagne.
La zone touristique, celles des échappées des habitants de notre département qui n’est pas une merveille d’urbanisme et d’aménagement, celle qui fait l’agrément de vie et l’attraction de notre métropole, elle est aussi en dehors de la métropole. Elargissons le périmètre si nous voulons y trouver du plaisir et le faire partager. Sortons des Bouches-du-Rhône et même de PACA à l’Ouest.
Et puis il n’y a pas un tourisme de masse à considérer isolément de ce que certains appellent un « tourisme de luxe » avec ses palais des congrès et ses hôtels 5 étoiles. Si le tourisme doit aussi donner envie aux investisseurs de financer des projets dans la région, c’est-à-dire avoir son petit rôle moteur, le tourisme doit être considéré comme un tout. Peut-être d’ailleurs pourrait-on parler de fréquentation, plutôt que d’utiliser le mot un peu galvaudé de tourisme, où le touriste n’est considéré que pour les 62 € par jour qu’il dépensera. Chacun a ses désirs et c’est dans les découvertes auxquelles ce désir mène que se trouvent les germes d’un futur prometteur : enchantement des villes à découvrir, mariages, investissements. Venir de loin à Marseille, c’est aussi aller en Camargue, à Montpellier, aux Baux, à Uzès ou même Nice.
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L’horizon de Marseille s’agrandit, après Barcelone en TGV, la ligne Marseille-Istanbul-Marseille de Turkish Airlines devient quotidienne : http://www.maritima.info/depeches/economie/marignane/28495/la-ligne-marseille-istanbul-devient-quotidienne-en-avril.html
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