La CMA-CGM va délocaliser une centaine d'emplois de son siège marseillais en Inde

À la une
le 4 Nov 2014
19
La CMA-CGM va délocaliser une centaine d'emplois de son siège marseillais en Inde
La CMA-CGM va délocaliser une centaine d'emplois de son siège marseillais en Inde

La CMA-CGM va délocaliser une centaine d'emplois de son siège marseillais en Inde

L'annonce a été faite aux représentants des salariés le 29 octobre au cours d'un comité central d'entreprise (CCE) de la CMA-CGM dans la tour signée par l'architecte Zaha Hadid. Une petite centaine de postes, 84 exactement, vont être délocalisés du siège marseillais vers l'Inde. L'opération se déroule dans le cadre d'un plan plus large, baptisé "Transformance", pour transformation et performance, qui vise à améliorer la compétitivité de la compagnie. Les domaines concernés listés par Force ouvrière dans un tract daté du 4 novembre seraient notamment la comptabilité, les ressources humaines et les affaires ...
Vous voulez lire la suite ?
Abonnez-vous à Marsactu

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Nicolas Nicolas

    “Celui qui se présente comme le premier employeur privé de la ville..” Ce n’est pas vrai ?

    Signaler
  2. Prends du cacao mon frere. Prends du cacao mon frere.

    Ces gens donne des leçons toute la journée,se font sauver grâce à l intervention des politiques et des banques,nos banques,et ensuite ils commencent,en douce ,les délocalisations,comme les autres.
    Et bien qu ils partent.

    Signaler
  3. JL41 JL41

    Ne jugeons pas trop vite, nous ignorons trop de choses sur la gestion internationale des grands groupes. J’ai un copain qui a quitté Marseille pour Shanghai où il est très heureux, … si ce n’est la pollution atmosphérique. La CMA-CGM ne demande pas mieux que de se développer davantage à Marseille Fos, cela dépend de l’efficience de l’outil portuaire et des investissements de l’Etat et des collectivités.
    Marsactu pourrait nous parler d’autre cas comparables de multinationales pour nous aider à comprendre la stratégie de la CMA-CGM.

    Signaler
  4. Anonyme Anonyme

    De mémoire, la ville de Marseille n’avait-elle pas soutenu il y a quelques mois le rapatriement des salaries de Delmas basés au Havre à Marseille? Ce soutien s’était il manifesté par un soutien financier de la part de la Ville de Marseille.. Si oui, il faut impérativement demander à CMA CGM le remboursement des aides financières accordées…. Parce que là, c’est quand même du “foutage de gueule”..

    Signaler
  5. pmo pmo

    Encore un exemple du libéralisme et de la mondialisation ! Les bénéfices sont privatisés par les sociétés au détriment des déficits pour lesquels sont sollicitées des aides publiques massives,et la recherche permanente des profits passe par une optimisation des bénéfices dont le moteur est la mondialisation.Les Nations ne peuvent lutter face à ce Monopoly dont les perdants sont vite trouvés….

    Signaler
  6. Anonyme Anonyme

    On entend plus les braves élus Gaudin, Tian, Blum pourtant en général il savent s’exprimer quant ça concerne les soi disant bonnes nouvelles et qu’ils s’attribuent Oh la la jean claude il est pas gentil avec toi le patron de cma cgm des cadres qui consomment et qui vont aller en Inde dommage pour ta ville tes terrasses du port ou personne n’ira surtout quand il n’y aura plus que des chômeurs dans ta ville

    Signaler
  7. pierre1345 pierre1345

    une compagnie maritime exerce par définition une activité internationale, avec des bureaux dans le monde entier. Soumise à une concurrence international féroce, elle doit s’adapter en permanence.
    Depuis son installation à Marseille (1980) , CMA CGM a créé combien d’emplois et en a supprimé combien ?
    Le solde est-il légèrement positif ???

    Signaler
  8. JL41 JL41

    La logistique ne crée pas d’emplois, elle rend seulement visibles des emplois externalisés. Ces emplois sont nombreux là où la proximité d’un port, d’un nœud de communications et d’une importante zone de desserte, ont conduit au regroupement de vastes entrepôts, de services informatiques et de transporteurs. D’abord localisée à l’Est de l’Etang-de-Berre, la logistique est montée en puissance en passant à l’Ouest, pour se rapprocher des installations portuaires de Fos et de l’autoroute A9.
    La logistique est l’externalisation et la mutualisation de fonctions auparavant développées dans les entreprises industrielles, ou supportées par le négoce, une externalisation qui s’est traduite par des économies d’échelle, d’emplois et de moyens. Un logisticien ou une compagnie maritime ne créent des emplois que lorsqu’ils prennent significativement des marchés à leurs concurrents, ou lorsque les échanges mondiaux progressent significativement. Mais il semble que l’on soit arrivé à une situation de surcapacité mondiale de transport et de production dans certaines zones. Les plus d’emplois enregistrés à un endroit correspondent assez inévitablement à des emplois en moins ailleurs. Notre faible croissance et un certain manque de compétitivité (sans vouloir généraliser, nous avons des domaines d’excellence) ne nous permettent pas de créer actuellement beaucoup d’emplois en France. Ceux-ci se créent dans des zones de plus forte compétitivité.
    L’optimisation de la logistique permet de réduire les coûts de transport et d’améliorer le feedback entre la demande des clients et les caractéristiques des productions. C’est dans l’industrie qu’une bonne logistique permet de créer des emplois. Mais là où cette industrie est compétitive, créative et réactive. La logistique met irrésistiblement en communication ces zones de production avec les zones de consommation. Ce contexte permet peut-être d’éclairer ce mouvement international d’effectifs de la CMA-CGM.

    Signaler
  9. Nico Pasteur Nico Pasteur

    Lentement mais surement… Voilà le résultat d’une politique qui, depuis 30 ans, suit aveuglément les recommandations d’experts/professeurs/économistes pour faire de la France un pays de services. Rien de plus facile à délocaliser (SAV, centre d’appel…). Le temps viendra pour les graphistes, informaticiens, commerciaux, les services communication/pub…
    Ajoutons à cela des hommes politiques qui “s’achètent” une légitimité dans les urnes pour mieux défendre les intérêts des nantis au dépend de l’intérêt général et nous obtenons la situation catastrophique dans laquelle nous nous enfonçons.

    Signaler
  10. Anonyme Anonyme

    Et votre commentaire montre votre adoration sans fin pour votre dieu vivant sur terre vous êtes pathétique et votre argument sur la réelection triomphale de gaudin arrêtez de nous le resservir continuellement puisque gaudin a été élu avec beaucoup moins de voix et qu’il ne doit son élection qu’à son accord avec narducci même dans le 6/8 gaudin a perdu des voix c’est tout dire

    Signaler
  11. fan de chichourle fan de chichourle

    Le probème n’est pas local, arrêtez par pitié de rabacher à propos des MINUUS locaux…Non, c’est juste qu’il y a 60 ans, de grands penseurs occidentaux, pas racistes du tout, se sont dit qu’on allait délocaliser les industries dans les pays pauvres, qui de toutes façons n’étaient pas capables de produire de la valeur intellectuelle.
    Aujourd’hui, Bangalore est la capitale mondiale des ingénieurs e
    informatiques, et en France ne reste que des tacherons utilisées par les SSII comme de la viande : je serais curieux de savoir qui sera vraiment l’employeur de ceux qui bosseront sur SAPHIR, d’ailleurs…
    En Angleterre ils sont passés au degré supérieur : ce sont des avocats indiens qui bossent pour les cabinets de Londres (et oui, ils sont aussi capables d’étudier le Droit ! Décidément, le Burnou est plein de ressources !).
    A part ça : CGA-CGM : y sont pas passés à deux doit de la mort il y a queques années à cause d’un trader maison qui s’était pris pour un loup de Wall-street et avait voulu faire le malin sur des futures-pétrôle ?
    Combien nous avait coûté le sauvetage déjà ?…
    Qaunt aux emplois crée par cette boîte faites moi rire, ils ont toujours eu une politiue du turn-over et de la précarité institutionnalisé gravée dans le marbre, CDD et intérim sont les mamelles de leurs ressources humaines, à tous les niveaux de l’organigramme (sauf les deux derniers, bien sûr).

    Signaler
  12. Anonyme Anonyme

    entreprise privée, fonds privés = décisions souveraines de l’entrepreneur et des actionnaires. l’état via la bpi n’a-t-il pas un % (certes faible), à lui de faire son devoir d’actionnaire, exactement ce qu’il n’a jamais fait tant avec britany feries qu’avec feu le sncm.

    Signaler
  13. Élisa Élisa

    Bravo les syndicats.p FO et CFDT, voulez vous d’ un nouveau SNCM???

    Signaler
  14. Mohamed Mohamed

    CMA CGM est un groupe mondial, ce qui fait sa puissance n’est pas français. Alors ne bornez pas vos réflexions dans les limites des frontières françaises. Posez-vous des fois la question sur les volumes de marchandises transportées par CC en import et en export dans un pays comme l’Inde, la Chine, UAE … vous comprendrez que CC défend ses intérêts stratégiques dans un système de globalisation mais que les retombés finales resterons français

    Signaler
  15. Toine Toine

    Tant que le vaisseau amiral reste à Marseille, c’est l’essentiel.

    D’ailleurs on attend toujours l’implantation d’autres grands sièges sociaux sur cette zone promis par papy Gaudin et Euromed depuis 10 ans…

    Signaler
  16. Brutien Brutien

    Au delà des calculs économiques, que certains avancent apparemment en connaissance de cause, in fine, la question de l’emploi en France en général, et à Marseille en particulier se pose, l’exemple de la CMA-CGM en est un exemple, disons flagrant.

    Signaler
  17. FM13 FM13

    La CMA ne doit pas être stigmatisé….Ni même Marseille …Cherchez bien, d’autres entreprises Françaises le font déjà. C’est un problème plus global, Centre de services partagés hors de nos frontières quelles soient Françaises ou mêmes Européennes. Cela reste un problème politique: d’impôts, de charges sociales. Demandons à ces “pays d’accueil” des contreparties. L’économie est un sujet qui ne peut être qu’International, c’est un fondamental.

    Signaler
  18. Anonyme Anonyme

    IL FAUT ADAPTER SON LANGAGE À LA MONDIALISATION
    On “délocalise” à cause du coût des personnels en France? On ne dira plus “les personnels portent le chapeau”. Mais, ils portent “le turban”.
    Souvenons nous, quand même, que si le créateur de la nouvelle CMA- CGM à porté la société au 3èmer rang mondial, c’est d’abord qu’il en a hérité (privatisation), pour une somme modique, après recapitalisation par le contribuable… français.

    Signaler
  19. JL41 JL41

    Zaha Hadid est morte, d’une crise cardiaque, à 62 ans. J’arrive un peu tard, mais j’espérais une brève.
    La tour de la CMA CGM avec ses belles courbes et ses reflets au couchant est plutôt sage par rapport à ce qu’elle sait faire. Elle a pourtant choqué certains à Marseille, une ville qui n’est pas faite pour les « gratte ciel » avais-je lu dans un commentaire dans Marsactu.
    Cette femme avait un énorme talent. Elle ne s’était pas contentée d’une formation d’architecte, qui a laissé une partie de ses confrères dans l’insipide.

    « Zaha Hadid, née le 31 octobre 1950 à Bagdad (Irak) et morte le 31 mars 2016 à Miami (États-Unis), est une architecte urbaniste irako-britannique, figure du mouvement déconstructiviste.
    Elle reçoit en 2004 le prix Pritzker, le prix le plus prestigieux existant en architecture.
    Dans Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zaha_Hadid

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire