Karim Zéribi riposte : "Je paye mon militantisme"
Karim Zéribi riposte : "Je paye mon militantisme"
Karim Zéribi s'est décidé à prendre un avocat. Quand la semaine dernière, nous l'interrogions sur l'identité de son conseil, le conseiller municipal écologiste disait n'avoir pas besoin d'en prendre un, n'ayant jamais été entendu dans l'affaire autour d'Agir pour la citoyenneté (APC), une association dont il a été le président. Les révélations sur l'ouverture d'une information judiciaire parues dans la presse, notamment sur Marsactu, l'ont finalement incité à s'attacher les services de l'Aixois Jean-Louis Keita et à s'exprimer lors d'une conférence de presse en présence de Michèle Poncet-Ramade, "ex présidente de groupe au conseil municipal et écologiste historique".
L'ancien bâtonnier dit être allé aux nouvelles auprès de la juge d'instruction Anne Tertian et en est ressorti persuadé que Karim Zéribi ne serait pas entendu. "La vérité judiciaire, c'est qu'il n'a pas été interrogé, pas été entendu, pas été mis en examen", martèle-t-il. Jean-Louis Keita a dû toutefois se voir opposer le secret de l'instruction. Quelques phrases soulignent d'ailleurs une certaine prudence : "À ce jour, rien ne lui est reproché", lâche-t-il ainsi. La précision semble nécessaire puisqu'une source proche du dossier indique qu'entendre Zéribi constituerait une suite logique après la mise en examen l'ultime président de l'association en 2010. Ce dernier est mis en examen pour abus de confiance. La juge pourrait donc chercher à entendre l'éventuel receleur qui aurait pu indûment bénéficier des subsides de l'association.
"Je suis un joujou"
Karim Zéribi ne craint pas d'être entendu et se dit "bien sûr à disposition de la justice". Il souhaiterait même pouvoir se sortir rapidement de ce guêpier handicapant sur le plan politique. "Je suis suspendu à un fil. Quand je vais vouloir prendre une position publique, on va me dire "Marsactu a dit, La Provence a dit, l'AFP a dit…" Et moi je suis quoi dans tout cela ? Je suis un joujou." Alors, il pose une alternative : "Soit on me laisse tranquille, soit on considère qu'il faut pas me laisser tranquille et on m'entend. On va pas me laisser en suspens comme ça longtemps."
Sur le fond, il martèle sur tous les tons qu'il n'a rien à se reprocher quant aux divers éléments examinés par la justice quitte à raisonner par l'absurde. "À la limite, si j'avais voulu servir ma notoriété, la facilité des facilités aurait été d'organiser un parlement des banlieues, pas à Bondy ou à Meaux mais dans les quartiers Nord de Marseille. Il n'en était pas question même si le président l'aurait souhaité. Car je n'ai jamais mélangé activité politique et engagement associatif".
"Je dérange"
Il revient aussi sur les éléments de l'enquête divulgués dans la presse comme une subvention de 50 000 euros du conseil général perçue par l'association en 2007. "Depuis dix-huit mois, on parle d'une histoire dans laquelle je ne suis ni le donneur d'ordre ni le bénéficiaire. On parle d'une collectivité où je n'étais rien et d'une association dont je n'étais pas gestionnaire avec aucune fonction officielle", argumente-t-il. Quant aux autres points de l'enquête connus à ce jour, il ridiculise la portée potentiel du "quatre pages associatif" et évoque avec moults détails "le sondage IFOP à 9 000 euros du 21 novembre 2004, une étude sur les discriminations à l'embauche sur 1 000 personnes habitant en zone urbaine sensible et 500 DRH". Bref, du travail associatif en bonne et due forme.
Karim Zéribi l'admet à demi-mot : cette contre-offensive médiatique vise aussi à tenter de faire accélérer les choses pour déjouer "la pyromanie autour de [son] nom". Il va plus loin en dessinant les contours d'un complot : "Je paye mon militantisme politique. Ce n'est pas nouveau que je dérange, pas nouveau que je suis un électron libre et pas nouveau que certains aient envie de me faire tomber". A l'heure de lister les instigateurs potentiels de cette cabale, Zéribi n'a pas encore donné de noms.
Commentaires
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Monsieur Zeribi peut être ,mais sachez que nous on n en veut plus de cette manière de faire de la politique,du reseautage,des échanges,des compromissions,des encartés pour prendre le pouvoir.
Votre image est brouillée par votre attitude,on vous voit arriver de loin à chaque fois.
J ose espérer que vous dite vrai sur ce dossier.
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Un électron libre Mr Zeribi mais qui pourrait croire que vous êtes un électron libre ? Votre accord dès le 1er tour aux municipales prouve tout le contraire
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Elu dans le 15/16 puis 13/14 puis candidat dans le 9/10 honte à vous politicien de petite stature
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Mr Zéribi est un faux écolo, un faux socialiste et un faux militant.
C’est juste un vrai opportuniste.
Comme beaucoup d’autres…
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M Zeribi veut se faire passer pour la victime alors qu’il veut être chef et leader. Pour être cela il faut être irréprochable. Suspendu a un fil politique et judiciaire : oui il le paye le militantisme a coups de cartes et d’alliances opportunistes.
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Même s’il a moins de 70 ans, on est pas contre le fait qu’il prenne sa retraite par anticipation le père Zeribi!
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Au moins cet enfumage permet à K. Zéribi de dire “Je paye mon militantisme.” Et vous verrez, il sera innocent. Pendant ce temps là on oubliera qu’il fut président de la RTM (dont l’AGAM nous dit qu’elle “bouge”…)C’est là le vrai procès. Patrick ! Pourquoi t’es-tu encombré d’un tel boulet ?
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Quand un élu (ici ,en l’occurrence, longtemps cumulard et s’il ne l’est plus c’est seulement grâce aux électeurs), daigne informer la population qu’il se tient “à la disposition de la justice”,le citoyen-pékin-lambda se dit in peto que c’est bien gentil tout de même de sa part,de bien vouloir pour le coup,et pour une fois,se considérer comme son égal en droit!
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@jdeharme; Ne vous méprenez pas sur le sens dialectique de M K Zéribi : Par électron libre il faut entendre: 1 Jeune démago jeuniste sur les quartiers sud d’avignon,puis chevènementiste,puis (il me semble me souvenir de) quelques tentatives de rapprochement avec les radicaux de “gauche”,puis chez les verts pour les initier au jeu de bonneteau (ils en avait bien besoin!) et les phagocyter,et plus que souvent avec des alliances,au premier ou au second tour,avec les solfériniens… bref,vous voyez bien qu’il est libre,version il faut suivre,il est passé par ici,il repassera par là! – 2 Dans tout les cas,qui plus est,il ne roule pas successivement pour ces “bonnes” causes,mais pour sa pomme,ce qui est une définition, assez dans l’air du temps,de la liberté. Personnellement, je pense qu’il est “libre” comme le coucou,mais il m’arrive d’avoir bien du mal à plaindre ceux qui accueillent cet oiseau là.
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S’il jure qu’il n’a rien à se reprocher comme il a juré qu’il mènerait campagne municipale en autonomie EELV jusqu’au bout !
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Alors mesdames et messieurs les juges vous le mettez quand en garde à vue ?
Je n’ose croire qu’il y aune justice pour les gens de droite et du laisser faire pour les gens de gauche.
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Il n’y a pas de fumée sans feu digit ( geronimo)
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Le comportement de la RTM à l’occasion du feu d’artifice du 14 juillet est scandaleux.
Quelle bande d’incapables!!!!!
Vivement la privatisation.
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Dans toutes nos réunions hebdomadaires des vendredis soir à l’Ecomotive, Karim ZERIBI prônait l’autonomie, “au moins jusqu’au deuxième tour “) pour ces municipales !
Malheureusement, sur la trentaine de personnes, seule une petite minorité soutenait la position de Karim ZERIBI.
Nous avons perdu face aux craintes de certains de n’être pas remboursés des frais de campagne, vu la contre campagne menée par Sébastien BARLES.
Victime de son militantisme, Il a aussi été là, victime de sa démocratie !
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C’est une loi “ratée, ennuyeuse et complexe”. En juin 2013, Jean-Vincent Placé ne mâchait pas ses mots à propos du projet de loi sur la transparence de la vie publique. Un an plus tard, le patron des Verts au Sénat est l’une des premières victimes du texte adopté après l’affaire Cahuzac. Dans sa déclaration d’intérêts remise à la Haute Autorité de transparence de la vie publique, l’élu EELV a laissée vierge la case “participations financières indirectes dans le capital d’une société”. À en croire le document, il n’est lié de près ou de loin à aucune entreprise lui appartenant.
Le Point a pourtant identifié une société lui appartenant. Une SARL baptisée Norcomm, créée en 1996 avec un autre élu, Antoine Casini, actuel collaborateur de la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône Samia Ghali. Une élue en faveur de laquelle Placé a pris publiquement fait et cause lors des dernières municipales à Marseille.
http://www.lepoint.fr/politique/les-cachotteries-de-jean-vincent-place-20-08-2014-1855216_20.php
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