"Il y a une dynamique qui va au-delà de nos espérances"
"Il y a une dynamique qui va au-delà de nos espérances"
Faire disjoncter la ville… L'ambition était forte, le choc électrique sera plutôt "une image" de ce week-end inaugural de la capitale européenne de la culture, les 12 et 13 janvier prochains. Même si Bernard Souroque, son directeur artistique, a longuement travaillé avec EDF et les équipes techniques de la Ville pour mettre au point le premier temps fort de la capitale. "Une vague de lumière précèdera la grande clameur qui partira de 30 points dans toute la ville, des entreprises, des théâtres… Ce sera même un bouquet de clameurs puisque chaque structure a écrit et travaillé son propre cri. Pour une fois, Marseille a décidé d'être précise à la seconde près".
Directeur du festival Jazz des cinq continents, Bernard Souroque est également le concepteur de la Massalia, en 1999, le grand défilé qui célébrait les 2600 ans de la ville et de la Marcéleste qui reprenait l'idée du défilé pour fêter l'an 2000. En 2013, point de défilé, mais un grand évènement populaire : "Ce qui est important, c'est d'arriver à faire participer les gens d'une manière active et imaginative. Par exemple, l'association Sud Side de la cité des arts de la rue a travaillé avec tout un réseau dans douze lycées techniques pour mettre au point la grande parade des lumières. Des élèves et professeurs travaillent avec des professionnels. Cela donne une dynamique qui va au-delà de nos espérances. Et ça, c'est de la participation".
Cornes de brume, sirènes et grand bourdon
L'espace dévolu à la déambulation inaugurale s'étale sur "380 000 à 400 000 mètres carrés de surface piétonne. De la Criée au Gymnase et de Belsunce au Dock des suds, à Arenc, le nouveau Marseille. La parade des lumières va déclencher l'illumination d'une grande roue comme un grand phare, un signal qui illumine la baie de Marseille".
Bernard Souroque en profite pour lancer un appel à participation au plus grand nombre : "On aura les cornes de brume de la SNCM, les sirènes des pompiers et même le grand bourdon de la Bonne-Mère et les cloches de toutes les églises qui lanceront la première vague sonore. Celle-ci déclenchera la grande clameur à laquelle tous les Marseillais peuvent participer". Ensuite, sur les 400 000 mètres carrés de scène urbaine, toutes les disciplines artistiques seront présentées du cirque aérien au flamenco en passant par le chaâbi. "C'est un parcours de climats avec un grand carrefour des images, des personnalités et des personnages qui nous parlent de leur rapport à la ville. Vous allez voir, c'est très étonnant". Les organisateurs attendent 200 000 personnes pour ce premier feu d'artifice culturel.
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