"Il y a 100 ans de retard pour le train entre Aix et Marseille"
"Il y a 100 ans de retard pour le train entre Aix et Marseille"
Consultant, expert en urbanisme et élu d'une petite commune savoyarde, Francis Ampe cumule les compétences d'un technicien, consultant au profit des projets locaux, et l'expérience d'un élu, maire de Chambéry dans les années 70. Sa longue carrière d'expert en urbanisme l'a amené aux quatre coins de France et même du monde puisqu'il a travaillé sur les grandes villes du Cameroun, du Sénégal, de Madagascar, voire même du Japon où il participait à un atelier de créativité en urbanisme.
Ces lointaines pérégrinations l'ont amené à Lille où il a dirigé l'agence de développement et d'urbanisme et, plus récemment à Marseille, où il a ouvert un cabinet de consultant par le truchement duquel il met ses compétences au service de grands projets comme Euroméditerranée. Son expérience multiple lui permet de comparer l'avancée du phénomène de métropolisation dans les différentes aires urbaines. C'est à ce titre qu'il était invité par la Chambre de commerce Marseille Provence, pour un atelier métropolitain consacré à la mobilité. "Entre la communauté urbaine et celle de Marseille, il y a 50 ans de différence. A Lille, depuis 1966, 85 communes ont été regroupées dans une communauté urbaine". Ainsi, rappelle-t-il, Pierre Mauroy était opposé au début et l'ancien président de la communauté urbaine avait coutume de dire que la meilleure décision que l'Etat ait prise était de l'imposer. "C'est tout le plaisir que je souhaite aux Marseillais, sourit Francis Ampe. En tout cas, 50 ans de travail de travail en commun, de conflit, d'investissement, cela compte et ici, ça manque".
A Lille, Roubaix, Tourcoing, les acteurs ont compris que la mobilité des hommes et des marchandises "phénomène majeur de la métropolisation" les contraignait à travailler en commun et à prendre des décisions ensembles. Ainsi "le tramway entre Lille, Roubaix et Tourcoing a été créé en 1906 et il roule encore. En revanche, il y a 100 ans de retard pour le train entre Aix et Marseille". Francis Ampe n'est pas pessimiste pour autant : "Comme la ville est le seul être vivant capable de rajeunir, Marseille peut rattraper son retard".
Commentaires
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“Il y a 100 ans de retard pour le train entre Aix et Marseille”,
Heu c’est un article pour nos politiques régionales.
Parce que y a que eux qui ne le savent pas.
Tout habitant de la région le sait depuis longtemps : transports en commun, services publics , déplacement doux (vélo, marche à pieds) , pollution…
Ici en PACA, tout ce qui concerne l’intérêt commun a été négligé au profit du clientélisme. Mr Gaudin , Mr Caseli et leur petits mis devraient se sentir visés.
La solution, pas le front national(surement pas), mais d’autres politiciens qui ont une vraie ambition pour la région.
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Oui il y a 50 ans de retard…. mais c’est pas pour rien tous les aixois et leurs maires SFIO, PS, Parti Radical, UMP etc…, ont toujours préférés avoir Marseille un peu loin, mais pas qu’eux, Allauch, Aubagne, Martigues, les Pennes-Mirabeau, Septèmes, Bouc-Bel-Air, Gardanne, Fuveau, Simiane etc aussi, et même à l’intérieur de la ville, les marseillais de l’est (on du du sud”?”), ont toujours ralentit le développement des transport en communs, vers l’ouest (on du Marseille-Nord”?”). C’est complexe Marseille, entre eux, et Marseille et la Provence. Depuis l’antiquité, les Phocéens (Grecs) qui ont toujours préférés la mer, au reste de la Provence celto-ligure, et c’était pas loin d’être réciproque l’animosité.
Francis Ampe qui a l’air d’avoir beaucoup voyagé, et qui a priori n’est pas du cru, va découvrir certaines particularités locales….Intra-marseillaise déjà, et entre planète MARS-eille et le reste de la Provence. Mais quelle Provence ? Celle de Giono ou celle de Pagnol ? C’est pas la même….
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quel intérêt le train… si ce n’est se faire dépouiller en chemin, excusez moi, ce ne sont que de petites incivilités. La navette Marseille Aix fonctionne très bien et c’est beaucoup plus sûr
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Procés d’intention, de Moscou, ou Maccarthysme, faut apprendre à lire anonyme, à qua (c’est la qu’on voit que le niveau soclaire et historique s’effondre).
Allez comme c’est dimanche une blague : Tu connais la différence entre Florence (la ville italienne) et Gardanne ? La différence, c’est qu’à Gardanne parfois les gens appellent leur fille Florence, alors qu’à Florence personne n’appelle sa fille Gardanne lol.
Allez pête un coup et sort de tes diatribes facho-tiersmondo-gaucho je sais pas quoi, reviens sur terre lol
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Le retard des transports en commun, notamment ferrés, dans l’aire métropolitaine marseillaise (pas seulement entre Aix et Marseille, même si c’est la liaison la plus saturée) se lit parfaitement dans cet excellent document produit par l’AGAM, où l’on voit des cartes très pédagogiques des flux entre les différentes villes comprises dans cette aire : http://www.agam.org/fileadmin/ressources/agam.org/publications/autres_publications/pdf/FOCUS_SUR/Focus-N_01-01-12.pdf
L’AGAM précise que “l’essentiel des échanges métropolitains se réalisent en voiture, laissant une part faible, voire nulle, aux transports en commun.”
Le retard accumulé sera difficile à rattraper, alors que, selon toute vraisemblance, l’évolution prévisible des prix du pétrole rendra la voiture individuelle de plus en plus coûteuse.
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Un article très intéressant et un point de vue éclairé de Francis AMPE avec un petit rectificatif : il y a bien eu un tramway entre Aix et Marseille qui a été mis en service en 1903. Mais il n’a jamais eu un grand succès. Un article y est consacré dans un numéro de la revue de la ville de Marseille consacré aux transports.
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Curieux que personne ne se souvienne, mais les retraités de l’AGAM ne lisent peut-être pas ce qui est écrit sur la période où ils étaient actifs ? L’AGAM et derrière elle les élus marseillais s’opposaient à l’amélioration des transports collectifs avec la périphérie. Il avaient peur que le meilleur de la population parte entreprendre à Aix, tout en conservant leur résidence à Marseille, au moins le temps que le conjoint trouve un nouvel emploi en périphérie. Tandis que les Aixois viendraient prendre plus nombreux des emplois à Marseille, dans ses établissements hospitaliers ou les services publics. Le mouvement s’est fait quand même, mais de façon plus élitiste et en voiture, avec pendant vingt ans, un dédoublement métropolitain qui a bénéficié à Aix et perdu Marseille. Alors qu’il aurait fallu développer ces transports collectifs et faire la métropole.
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Et en 2113, le Marsactu de l’époque titrera “il y a 200 ans de retard pour le train entre Aix et Marseille”.
Au delà du constat que tous partagent, où est le plan d’actions ?
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