Gaudin, maire absolu

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le 31 Mar 2014
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Gaudin, maire absolu
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Gaudin, maire absolu

"À 51 sièges on signait. Alors 61…" Radieux, José Allegrini donne l'accolade à Laure-Agnès Caradec, élue comme lui dans les 6e et 8e arrondissements de Marseille pendant la mandature passée. Dans cette ancienne salle des délibérations, où se pressent élus et militants, la scène est mille fois répétée. De temps à autre, des applaudissements fusent, pour Claude Bertrand, le directeur de cabinet de toujours, pour une tête de liste ou pour un passage télé du maire, retiré juste à côté dans son bureau mais surtout présent via le grand écran. À un moment, la salle explose. Le maire, remonté par les questions de France 3, vient de lancer un tonitruant "on nous disait que la ministre Carlotti battrait mon ami le sénateur Bruno Gilles, il y a 25 points d'écart !"

En fait un peu moins de 15, mais qu'importe : avec trois secteurs perdus, réduite à 20 sièges sur 101 au conseil municipal, la gauche est laminée. "Je suis avec Jean-Claude Gaudin depuis 1963, j'ai fait toutes ses campagnes, c'est la plus belle", s'émeut Jean Roatta, ancien maire du 1/7, avant de tomber à son tour dans les bras d'une connaissance. Pour lui, la victoire a une saveur particulière : "Je gomme quelque chose", glisse-t-il en référence à sa défaite en 2008 face à Patrick Mennucci dans ce secteur du centre-ville. Avec plus de 1000 voix d'avance ce dimanche, Dominique Tian a confirmé sa percée du premier tour.

Le scalp de Mennucci

Pour certains, la défaite personnelle infligée au candidat socialiste dans son secteur semble presque éclipser la victoire de la droite. Dès 21 heures, les mots durs fusent contre "le traître", dixit un ex-militant guériniste revenu à ses premières amours de droite pour contrer "l'ennemi commun". Omar Djellil, candidat à toutes les élections dans le centre-ville et multi-plaignant contre Mennucci erre sous l'arche de la mairie, son ancien adjoint aux sports Nassurdine Haidari distille sa rancoeur et disserte sur l'état de la gauche à Marseille.

Moins expansifs que les élus, moins vindicatifs que les militants, les cadres de Force ouvrière se posent en observateurs. Interrogé par Mediapart sur le tract diffusé par le syndicat des territoriaux démontant les propositions du candidat Mennucci, son secrétaire général Patrick Rué s'explique : "On a uniquement parlé de ce qui touchait les employés municipaux."

Passée l'ivresse des embrassades, viendra le temps des négociations. Vendredi, en même temps que l'élection du maire, les adjoints devraient être listés. Certains sont déjà fixés sur leur sort. Dominique Tian, tombeur de Mennucci, en sera remercié d'un poste de premier adjoint, a annoncé le maire dans la soirée. Roland Blum, son prédecesseur, reprendra la charge des finances laissée vacante par Jean-Louis Tourret, tout en continuant de se consacrer au brûlant dossier du port. D'autres évitent de s'avancer. C'est que la communauté urbaine, promise à la droite, réservera aussi en avril son lot de vice-présidences.

Du côté des 2e et 3e arrondissements, la cohabitation avec Lisette Narducci s'annoncerait en tout cas sans encombres. La maire de secteur guériniste, ralliée à la droite entre les deux tours, a passé une tête dans le bureau de Claude Bertrand vers 23h. "On a de très bonnes relations, il n'y a aucune différence politique ou territoriale entre nous, assure Gérard Chenoz, n°4 sur la liste. On va partager les adjoints, on votera pour elle au conseil d'arrondissements." "Elle n'était déjà pas très éloignée vous savez", commente Jacques Rocca-Serra, élu sortant candidat dans ce secteur en 2008.

Le stigmate Ravier

Pour la droite, la seule ombre au tableau de la soirée – si l'on excepte le dernier secteur du 15/16 conservé par la gauche sous la houlette de Samia Ghali – est le passage au FN des 13e et 14e arrondissements de Marseille. "Les socialistes n'ont pas joué le jeu, nous étions devant, ils n'ont pas voulu se retirer, ce sont eux qui pendant 6 ans vont porter les stigmates d'avoir fait arriver un maire de secteur Front national", a asséné Jean-Claude Gaudin. Gérard Chenoz, qui a un temps battu la campagne dans le 13/14, embraye : "Ça me fait très très mal, 150 000 habitants c'est la ville de Bordeaux, c'est faire rentrer le ver dans le fruit. C'est la responsabilité de tous, de [la tête de liste] Hovsepian puis de Mennucci, puis de Solférino puis du sommet de l'État, de ne pas s'être désisté".

Patrick Mennucci a attendu que la victoire de Ravier soit certaine pour se présenter devant les militants et la presse. Il "assume personnellement comme tête de liste cette défaite". Il assume également le choix de ne pas s'être désisté face au risque FN dans le 13/14. "J'ai bien compris que la droite marseillaise allait mouliner à l'envi le fait qu'en ne retirant pas la candidature de Garo Hovsepian nous avons fait élire le Front national. J'ai pris cette décision en conscience avec l'ensemble de mes colistiers car nous avons estimé que la liste de l'UMP aurait été battue par le FN". Il prend pour preuve les résultats qui donne Richard Miron, troisième avec 167 voix de retards sur Garo Hovsepian. Pour lui, c'est le recul du PS dans tout le pays qui permet l'élection de Stéphane Ravier.

Pourtant, dans son propre parti, parmi ses alliés, des voix contestent ce choix. Toujours très libre dans ses déclarations, Laurence Vichnievsky le qualifiait d'erreur le soir même. D'autres voix se feront sans doute entendre dans les jours qui viennent pour refaire le film de ce que certains voient comme un abandon de ce secteur historique du parti socialiste.

"Avec un FN à 27%, Gaudin ne triomphe pas"

Dans la salle du Royal Garden que le FN a eu le flair de préférer à son siège marseillais vétuste, les militants exultent. Et explosent quand arrive le grand vainqueur frontiste de la soirée, le futur maire de secteur Stéphane Ravier. Ce militant choisi par Le Pen père et fille qui a mené le parti vers "un score historique sur l'ensemble de la ville. 27%, du jamais vu". Après la mairie de secteur, poste symbolique même s'il s'agit d'un arrondissement de 150 000 personnes, Stéphane Ravier pense déjà à la mairie centrale. "Le Front National est en train de conquérir Marseille, lance t-il. Si ce n'est pas pour cette fois, ce sera pour la prochaine", tandis que les militants scandent "On est chez nous".

Interrogé sur les mesures qu'il prendra dans son secteur, c'est dans un rôle d'opposant qu'il se voit : "J'irai harceler démocratiquement Jean-Claude Gaudin. Je ferai tout pour obtenir de lui ce dont les habitants des 13e et 14e arrondissements ont besoin en matière de sécurité, de propreté, d'emploi, de transport. Il faut qu'il tienne ses promesses et qu'il écoute les nôtres". En revanche, pas un mot sur ce qu'il fera concrètement dans son secteur.

Avec 20 élus au conseil municipal – autant que la gauche – le Front National aura pour ce mandat un poids bien plus important qu'au précédent où son temps de parole était limité à la minute de Bernard Marandat. "Même si Jean-Claude Gaudin est maire, avec un Front National à 27%, il ne triomphe pas. Nous sommes la seule alternative".

Histoire de minimiser cette prise de pouvoir, Patrick Mennucci a rappelé les compétences réduites d'une mairie de secteur : "Il va avoir à gérer l'état civil et la gestion des centres d'animation". Comme s'il n'y avait pas un risque que cette mairie devienne un symbole politique pour le FN et un laboratoire pour ses idées. Pour expliquer sa défaite il plaide d'abord le contexte national "difficile pour le parti socialiste et la gauche", ainsi qu'un contexte local "brouillé par l'alliance entre les deux systèmes celui de la mairie de Marseille et du conseil général".

Certes, il assume mais ne tire pas encore de bilan des défauts de sa campagne, de son camp, de son clan. Pour lui, "les Marseillais ne sont pas entrés dans le débat que nous leur avons proposé, un débat programmatique".

Comme si l'heure n'était pas encore venue de tirer le bilan des dissensions internes au parti et les tensions certaines avec ses alliés. Pourtant la gauche marseillaise est un champ de ruines. La gauche comptera autant d'élus que le FN. Ses alliés communistes et écologistes sont réduits à leurs portions congrues. Et les socialistes apparaissent sans leader déclaré à leur tête si ce n'est les finalistes des primaires, Henri Jibrayel excepté. Ce poids des primaires sur la campagne dans la constitution de nouvelles baronnies, Patrick Mennucci le reconnaît à moitié : "Effectivement, j'ai rencontré des personnes qui ont voté aux primaires et qui ne voulaient pas voter pour le candidat qu'on leur proposait".

Pour la présidence de groupe, il plaide le renouvellement en pensant très fort à la nouvelle venue du 6/8, Annie Levy-Mozziconacci qui conserve une fraîcheur très "société civile". Mais, pour l'heure, c'est Samia Ghali qui a la main, avec neuf conseillers municipaux dans son secteur. Naturellement, elle devrait en briguer la tête et s'installer en alternative à la fois à la droite et au FN. Pour contrebalancer son pouvoir, Patrick Mennuci ne pèse plus grand chose. En octobre dernier, ses partisans criaient "on est chez nous" à l'heure d'investir la fédération socialiste. Désormais, la fédé n'est à personne. Le premier fédéral de retour rue Montgrand, Jean-David Ciot plaide la paix des braves du parti : "Il faut reconstruire avec tout le monde sans se jeter la pierre. Il faut s'organiser pour les élections à venir, les européennes, les cantonales, les régionales". Reconstruire notamment avec ceux qui n'ont pas rompu avec le guérinisme. Là encore, Samia Ghali se pose en trait d'union jusqu'en 2020.

Bonus : le discours intégral de Jean-Claude Gaudin

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Les marseillais ont su traverser une épreuve difficile qu a été celle de se débarrasser de Caselli,Carlotti et Mennucci.Les Marseilais ont démontré leur bon sens,ils ont su trouver ,calmement et avec application la meilleure des manière de les sanctionner.
    Il fallait en finir,c est fait.Merci.

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  2. Anonyme Anonyme

    Si le renouveau du PS marseillais consiste à “reconstruire avec ceux qui n’ont pas rompu avec le guérinisme”, ils ne sont pas prêt de faire revenir les électeurs de gauche vers les urnes.

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  3. jdeharme jdeharme

    1er jour de l’ère TIAN dans le 1/7 et les rues de noailles n’on même pas été commencées à être nettoyées et il est déjà 8 H 30 a moins que la propreté soit déjà une promesse oubliée

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  4. Electeur du 8e Electeur du 8e

    “Reconstruire notamment avec ceux qui n’ont pas rompu avec le guérinisme.” Magnifique projet d’avenir ! Pourra-t-on y associer le juge Duchaine ?

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  5. Ras_casse Ras_casse

    Boyer est la femme invisible ?

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  6. jdeharme jdeharme

    Enfin, en tant que Présidente de Groupe UMP au Conseil Général, je tiens à remercier le Président Jean Noel GUERINI pour son aide financière au bénéfice de la Ville de Marseille.

    Cette mesure viendra réduire partiellement l’inégalité de traitement opérée entre les Communes au sein de cette institution.
    Ce déséquilibre flagrant, que les élus de droite du Conseil Général dénoncent depuis des années, avait d’ailleurs été mis en lumière par la commission de transparence diligentée en Octobre dernier à notre initiative….

    Martine VASSAL

    Conseillère Générale des Bouches du Rhône et Adjointe au Maire à la Ville de Marseille.

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  7. Anonyme Anonyme

    Quand je pense que Mennucci a travaillé depuis si longtemps pour détruire les Guerini et prendre leur place.
    Quand je pense que les traitres(bernardi,caselli,carlotti,Ghali,mennucci,Zeribi…) qui nous vendaient leurs talents se sont fait jeter comme des mal propres je jubiles de joie.
    Alexandre est vraiment le plus fort, un maitre politique, un stratège.
    Tu les as tué mec, tu es un King. Bravo.
    Maintenant il faut que Ghali ne soit pas sénatrice et assistons à la guerre au Ps en tribune et au départ, à pied, de Caselli d’MMP.

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  8. Anonyme Anonyme

    Remarque l’avantage dans l’histoire c’est que maintenant le Papé ne pourra plus dire “la propreté, c’est les socialistes”, “la voirie, c’est les socialistes” !
    On se console comme on peut…

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  9. Silencieux Silencieux

    Mennucci a promis certaines choses quant à son adhésion au PS? Va t il tenir promesse? Mennucci ou Guéguèr’ ? 😉

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  10. Mic du 5eme Mic du 5eme

    Programme pour un lendemain de défaite :
    – se reposer, ben oui, y’en a qui ont bossé, réfléchi, discuté, tracté, tenu les bureaux etc
    – éviter le piège grossier de se réjouir de tel ou tel échec, même si chacun d’entre nous aimerait bien que certains bye bue ne soient pas des à la revoyure
    – revenir paisiblement à la base, c’est à dire au travail dans les sections (je pense au PS, mais chez les écolos aussi il faut faire ce travail), comprendre un échec évite de le b&gayer un peu plus loin
    -Rapidement faire le tri, entre ceux qui ont l’âge de la retraite, et ceux qui peuvent repartir vers d’autres luttes, et les élections c’est toujours : programme+ casting+campagne

    Marseille a raté une belle occasion de s’éloigner et de la cogestion et des Guérini
    La défaite apporte toujours la possibilité de trier entre les solides et les geignards,
    je préfère une Vichnievsky qui admet : sur cette option nous nous sommes trompés, (alors que elle n’est pas à l’initiative de la décision de maintien dans le 13/14)
    qu’un Ciot qui veut reconstruire avec “tout” le monde,
    comme si certains n’avaient pas joué la perte de la gauche en s’en délectant d’avance
    (Narducci au moins à la clarté de dire, je vire de camp cela ne me gêne en rien)

    Bref, silence radio quelques jours avant de réfléchir la campagne pour les européennes, où les enjeux sont d’un autre ordre, nous allons élire ceux qui peuvent encore dire non au traité transatlantique, pour moi ce n’est vraiment pas rien

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  11. Favouille13 Favouille13

    Eh voila
    Gaudin pour 6ans FO BIEN CONTENT
    SURTOUT NE CHANGEONS RIEN

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  12. Favouille13 Favouille13

    Eh voila
    Gaudin pour 6ans FO BIEN CONTENT
    SURTOUT NE CHANGEONS RIEN

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  13. Anonyme Anonyme

    Bonjour à toutes et tous,

    Chers journaliste de MARSACTU, ce second tour est marqué finalement par le vote des abstentionnistes du 1er tour. Cette analyse mérite d’être poussée pour comprendre.

    La droite et l’extrême-droite ont réussi à mobiliser très fortement l’électorat, contrairement au PS et au Front de Gauche. Les liens suivants permettent d’approfondir :
    Analyse par bureau de vote pour le 1er tour marseillais sur slate.fr : http://www.slate.fr/france/85151/municipales-cartes-interactives-premier-tour-marseille
    Les résultats par bureau de vote pour le 2nd tour : par http://www.marseille.fr/municipales2014/

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  14. Anonyme Anonyme

    Ce qui est dommage dans tout cela, c’est qu’on hérite de Gaudin sans programme novateur pendant 6 ans. Le programme du PS pour Marseille proposait des idées constructives et modernes, mais le personnage Menucci est imbu de sa personne et peu affable, ce qui lui a nui. Donc on a voté contre un homme, une personnalité, et par dépit pour Gaudin (ou on s’est abstenu). Espérons qu’il passera la main assez vite à quelqu’un d’ambitieux pour la ville, qui dynamisera et mettra en avant les qualités de Marseille, et gommera ses défauts.

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  15. Ze Cancre Ze Cancre

    Marseille restera la métropole d’Europe la plus polluée, la plus embouteillée par le trafic automobile, la plus chômée….
    L’immobilier en train de dégringoler etc….
    Comment peut on penser que ceux qui dirigent la ville depuis 18 ans fassent mieux aujourd’hui..
    Marseille va perdre beaucoup dans les 6 prochaines années…
    Les Marseillais ont choisi de rester médiocre

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  16. Ze Cancre Ze Cancre

    Marseille restera la métropole d’Europe la plus polluée, la plus embouteillée par le trafic automobile, la plus chômée….
    L’immobilier en train de dégringoler etc….
    Comment peut on penser que ceux qui dirigent la ville depuis 18 ans fassent mieux aujourd’hui..
    Marseille va perdre beaucoup dans les 6 prochaines années…
    Les Marseillais ont choisi de rester médiocre

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  17. Anonyme Anonyme

    La metropole repasse enfin du coté de la mairie et avec une majorité forte. Peut etre que l’etat des routes et de la propreté va s’ameliorer et meme des transports, au revoir caselli et zeribi.
    Bravo à la gauche qui pour sauver 3 sieges de conseillers municipal et 2 de conseiller communautaire envoie 11 conseillers municipaux et 8 conseillers communautire fn. BRAVO

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  18. Delair Delair

    Tout à fait d’accord les marseillais ont choisi la médiocrité du quotidien. FO va continuer à “entretenir” le cloaque.

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  19. Blabla Blabla

    … Et encore une excellente analyse http://boulesteix.blog.lemonde.fr .
    Visiblement, ayant tout plaqué, il dit crûment et honêtement ce qu’il pense. Tout à fait d’accord avec lui…

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  20. julijo julijo

    Su le PS marseillais ne force pas le PS à Solferino à règler vite et bien le cas Guérini, ce n’est pas 6 ans qu’il faudra pour reconstruire, c’est 20…..
    Masse a eu la finesse (ça m’a même étonné) de déclarer sur la 3 hier soir : “on était pas une équipe au PS autour de Mennucci”… (sans rire!) …C’est dommage qu’il ne l’ai pas remarqué avant ! Petit citoyen de base insignifiant…je l’avais bien compris, juste après les primaires !

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  21. Anonyme Anonyme

    C’est toujours intéressant de relire avec le recul ce qui a été écrit dans le passé. Par exemple, le programme de Gaudin pour les municipales de… 2008, vu par Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/politique/2008/01/29/01002-20080129ARTFIG00005-gaudin-veut-dessinerle-marseille-du-xxie-siecle-.php.

    Heureusement, Gaudin avait précisé : “Ce plan n’est toutefois pas gravé dans le marbre.” En effet, on s’en est aperçu.

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  22. Anonyme Anonyme

    Quand Caselli gouverne la Cum avec la droite c’est bien, quand Narducci gouverne avec Biaggi, c’est mal.
    Quand Caselli se fait élire grâce aux voix de droite il y a 6 ans c’est mal?
    Quand Alexandre Guerini fait élire Caselli Président de la cum c’est mal?
    Mais quand Alexandre Guerini fait battre Mennucci,Caselli et Carlotti c’est pas bien.
    Arrêtons et soyez cohérents. Il vous a donné une leçon politique et de travail.

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  23. Anonyme Anonyme

    et il est ou viard qui devait lundi tout dire
    c est avec ces gens qui comme la juge pense a leur petite personne que notre patrick a ete battu

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  24. Mistral Boy Mistral Boy

    J’ai juste une petite question : comment Lisette Narducci peut-elle être vice-présidente d’un département socialiste en étant alliée à l’UMP à la Mairie ?
    Amis à la Mairie et ennemis au CG13, ce n’est pas possible, Guérini doit lui retirer sa vice-présidence.

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  25. SC SC

    Bonjour,
    il me semble avoir vu sur votre site une carte avec les résultats du premier tour à Marseille , bureau par bureau. Si c’est le cas pourriez-vous me donner le lien svp. Merci par avance

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  26. Le Faux Fernandel Le Faux Fernandel

    Et Monsieur Viard ne devait pas nous faire de grandes révélations ce lundi ? Après n’avoir appelé à voter dimanche que pour Messieurs Mennucci et Caselli…
    Merci pour sa contribution à la tâche indélébile posée sur le 13/14 par l’absence de Front Républicain.
    Qu’il se taise à jamais sur la Métropole ce petit calculateur sournois ou qu’il publie un livre par sa maison d’édition du Vaucluse…”Postures et imposture”…

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  27. Delair Delair

    Marseille va devenir propre…alors là je vais pas les rater, appareil photo en bandoulière et hop!

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  28. Anonyme Anonyme

    Il est vrai que les victoires dont se gaussent les élus sont dues à l’ absence de l’exercice de la démocratie par l’abstention .Il n’y a pas lieu de pavoiser quand on ne représente qu’une minorité et c’est valable pour tous .Pourquoi ne pas rendre le vote obligatoire comme le contrôle technique des bagnoles ? Pas obligé de mettre un bulletin mais au moins s’exprimer .Ce seront les premiers à hurler au déni de démocratie si les sondages se substituent aux urnes comme cela en a bien pris le chemin .

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  29. rimbaud13 rimbaud13

    encore 6 ans avec le vieux ….avec l’aide de FO et de GUERINI!!!
    quelle démocratie marseillaise!
    une gérontocratie doublée d’une truandocratie….
    ma seule satisfaction , ne pas habiter le 13/14 !!!!

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  30. leravidemilo leravidemilo

    Quelques remarques pouvant (selon moi)contribuer à éclairer une démonstration électorale pourtant assez lumineuse,mais que le climat de règlement de comptes contribue à obscurcir: 1 Il n’y a pas,pour l’essentiel,de triomphe de la droite,mais une déconfiture totale,sans appel, du “”PS” et de son allié vert,en tous cas là où,partant ensemble,ils facilitaient l’expression de la sanction (sanction par ailleurs trés largement méritée et salutaire pour notre pays). Gaudin par exemple,perd 9536 voix par rapport à 2008 au premier tour;sa municipalité est élue avec19,6% des inscrits au premier tour,et 23,4% au second tour! Sous réserve d’inventaire la tendance nationale semble bien la même,les scores de nos voisins aixois faisant,comme prévu,exception,puisqu’il s’agit à 100% d’un vote anti-métropole. 2 La gauche n’est pas “inexistante,explosée,disparue…” Elle s’est planquée,terrée..dans l’abstention (celle du premier tour et celle du second tour),dans les blancs et nuls (3,5% au second tour),et exprimée dans les 7,1% du F.D.G et pour une part dans les 6,49% des listes Diouf (je sais c’est pas brillant mais…) – Ce qui a explosé,c’est le “PS” et les verts. D’autre part,ceux-ci ayant strictement,et dans tous les domaines sans exception,appliqué une politique de droite,la même que le gouvernement et le président précédents (libre à vous d’appeler ça la gauche,pour moi c’est la droite),si, aprés 22 mois à ce rythme,ils avaient triomphé,on pourrait alors dire que la gauche a quasiment disparu; mais,vous l’aurez noter,ce n’est pas le cas! Il n’y a pas eu de plébiscite pour une politique de droite,mais au contraire une sanction. 3 Sur Marseille, la sanction locale redouble évidemment la nationale. Sur Marseille,ce qui a gagné c’est Gaudin,Guérini,leur alliance politique et FO,c’est à dire le Defferisme (La version A,la pire tant qu’à faire,mais le plan B n’était pas mal non plus avec fifille Masse,fiston Weygand ,S Ghali…). Ce Defferisme dont,on l’a bien vu durant la campagne,Marseille n’arrive pas à sortir et que nous allons pouvoir exporter demain avec la métropole,instaurée à coup de “passages en force” par ce gouvernement. Exporter donc sur la proche région,qui risque fort d’aller de plus en plus mal,ce qui,c’est sur,arrangera la situation de Marseille. 4 Dernier point et non des moindre: La victoire de Ravier dans le septième (outre nqu’elle ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt de son score sur la ville) n’est pas la faute de l’un ou de l’autre qui n’a pas retiré sa liste,mais celle des électeurs! : Figurez-vous que ces imbéciles ont fini par comprendre qu’il était inutile et même absurde de voter “PS” on UMP pour faire barrage au FN,puisque c’est précisément la politique conduite pareillement par le “PS” et l’UMP,grâce à leur voix,qui faisait le lit du FN! S’agissant d’élections locales,il y a forcement nombre d’exceptions,mais la tendance est bien là; A défaut d’être mort,le dit front républicain est bien à l’agonie,même sous sa forme résiduelle et” sursautante”,et c’est principalement pour cette raison là! Rendez-vous aux prochains scrutins.

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  31. beboumax beboumax

    Et Assante sur la photo en ayant fait 13 % sur son secteur, dans un trou de souris je serai rentré moi !!!

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  32. Anonyme Anonyme

    Marseille n’a pas changée. Une fracture sociale profonde. La ville est coupée en deux pôles Nord et Sud. Gaudin ne l’accepte pas alors que les faits sont là. Aujourd’hui le secteur Nord de Marseille manque fortement de cohérence du fait d’une urbanisation très rapide au gré des opportunités foncières et de la juxtaposition des cités les unes à côté des autres mais avec peu de communication entre elles. Cette partie de la ville a toujours voté massivement pour FN et cela pour deux raisons : L’insécurité et le chômage. Les statistiques sont éloquentes.
    Marseille reste en tête des villes françaises pour la grande criminalité. Aujourd’hui, la précarisation massive des populations apparue dans le cadre d’une forte désindustrialisation qui touche la ville, conduit néanmoins à la ghettoïsation de certains quartiers du Nord. Le chômage massif y contribue, avec des taux de 30 % à 40 % d’inactifs de 16 à 25 ans.
    Pourtant, un emploi sur 7 est associatif. La fonction publique et associés, les hôpitaux et la fonction territoriale etc. représentent presque 70 % de l’emploi.
    Vous avez dit le clientélisme ?

    La ville a 950 voitures de fonction et 60 chauffeurs. La ville est globalement pauvre mais aussi très endettée 3.841 € par habitant, et pour rembourser cette dette il faudrait presque 17 ans. Marseille est N° 1 sur ce sujet. Le matraquage fiscal à Marseille par la ville et aussi par le Conseil Général et la Région est devenu insupportable. À Marseille l’intégration intercommunale ne diminue pas les impôts municipaux. Le transfert de compétences aurait dû, logiquement, se traduire par une diminution des taxes versées à la commune. Mais non, Gaudin a remplacé trois quarts des fonctionnaires transférés à la communauté urbaine. C’est l’effet pervers de la multiplication des niveaux de collectivités qui se vérifie une fois de plus !

    Un jour l’action du Maire de Marseille appartiendra à l’histoire. J’aimerais que les mots clés décrivant son contribution soient :
    – Prospérité économique ;
    – Excellence de gestion ;
    – Baisse de fiscalité et d’endettement ;
    – Ville propre est sécurisée.

    On peut espérer?

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  33. Puig Puig

    Comment est-il possible d’être à la fois Premier Adjoint et maire de secteur ?

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  34. Cyril Cyril

    Comment les gens de cette ville ont pu de nouveau voter pour celui qui met un frein au développement de la métropole ?
    Alors que ce dernier se pavane en s’octroyant le mérite de la réussite actuelle de Marseille alors que celui-ci n’y ai pour rien, bien au contraire il ralentit et ne s’occupent même pas des priorités de la ville à savoir “propreté”, “sécurité” et “transport” …
    Certes les bons candidats n’étaient pas au rendez vous, mais il aurait mieux fallut essayer quelqu’un d’autre plutôt que de continuer ainsi …

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