Financement des établissements scolaires : “L’argent public doit servir au public”
L'Observatoire sur le financement des établissements scolaires privés a organisé une conférence de presse, mercredi 14 mai, devant le chantier du futur collège jésuite Loyola. L'occasion de lancer officiellement son activité et d'alerter sur l'écart qui se creuse, affirment ses membres, entre public et privé.
Les membres de l'Observatoire distribuent un carton rouge au Conseil départemental. (Photo : RZ)
Commentaires
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Un espoir pour le quartier d’avoir une bonne école.
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C’est quoi une bonne école ?
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Notre Dame de Betharam ? Stanislas ? Vous en voulez d’autres ?
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Souvenons nous du dicton : “quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. “
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D’un côté, il est parfaitement certain que les fonds publics doivent être affectés en priorité à l’enseignement public. En l’espèce, la subvention publique de 2 M EUR allouée pour la construction du futur collège Loyola pose un vrai problème.
D’un autre côté, dénoncer l’existence même de l’enseignement privé, en particulier jésuite, lequel a montré l’excellence de son enseignement et la rigueur de sa gestion, me semble être une posture uniquement militante et donc stérile.
L’argumentaire énoncé par M. Charbonnier est à pleurer : si tous les collèges publics autour du quartier ont un IPS deux fois inférieur à ceux des collèges privés et qu’il suppose qu’il en sera de même avec le nouveau collège, c’est donc bien que le nouveau collège va participer à la mixité sociale du quartier.
La mixité sociale fonctionne dans les deux sens : on peut à la fois inciter les foyers les moins favorisés à s’installer dans les quartiers les plus favorisés (par exemple en construisant des logements sociaux) et inciter les foyers les plus favorisés à s’installer dans les quartiers les moins favorisés (par exemple en construisant des collèges privés).
Sauf que pour ce monsieur, c’est de la gentrification, donc un gros mot.
Et donc, que se serait-il passé si au lieu d’un collège privé, c’est un collège public qui avait été construit? Avec sa logique, le collège aurait eu un IPS faible et le quartier serait devenu (ou resté) une poche de foyers peu favorisés, dit autrement un ghetto de pauvres?
Quoiqu’il en soit, les (futurs) habitants du quartier peuvent se réjouir d’avoir bientôt accès à un excellent collège pour leurs enfants.
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Le problème n’est pas dans le fait de la construction de ce collège mais dans la subvention allouée pour celà. Que le privé construise tous les établissements scolaires qu’il le souhaite, mais sans argent 💰 public autre que le salaire des enseignants et qu’il soit soumis aux mêmes contrôles que le public.
Michel Debré doit se frotter les phalanges dans son cercueil.
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Dans cet article, le paragraphe sur les indices de position sociale (IPS) ambigu. L’IPS ne quantifie pas la mixité sociale, mais juste la position sociale (en gros la capacité à réussir dans le système scolaire). Les valeurs rapportées dans l’article confirment juste que la position sociale moyenne est plus élevée dans le privé. Pour quantifier la mixité, il faudrait comparer l’écart-type de l’IPS (qui est aussi fourni par le ministère).
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Vous avez raison, malheureusement l’écart-type n’est plus communiqué avec les IPS depuis 2022. Cela fait partie des choses à demander au ministère et à sa direction en charge des données (la DEPP).
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