Faute d’aménagements, le vélo reste toujours en panne à Aix et à Marseille
À peine 1,2% des habitants du département se rendent au travail en vélo. Un chiffre en deçà de la moyenne nationale. Marseille et Aix se distinguent par des taux très bas alors que la bicyclette progresse dans toutes les autres grandes villes.
Faute d’aménagements, le vélo reste toujours en panne à Aix et à Marseille
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M. Gaudin n’a pas encore proposé de construire des tunnels à vélos en PPP avec Eiffage-Bouygues-Vinci ?
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Eh bien puisque le vélo reste une cause perdue à Marseille (en réélisant Gaudin on savait à quoi s’attendre sur le sujet…), je me console en me disant que je suis le marseillais sur 66,7 autres qui va au travail à vélo.
Quant au fait de la transformation des modes “doux” en modes “actifs”, elle n’est pas si anodine qu’elle en a l’air car elle est en cours à l’échelle de toute la France !
Le terme “actif” est à la fois plus réaliste et plus “sexy” que “doux” (ce n’est pas doux de faire du vélo, ce qui est doux c’est d’avoir les fesses au chaud et de klaxonner comme un bourrin tout en polluant l’air…). Par ailleurs “doux” était si imprécis que dans des documents du PDU il y a quelques années, MPM est allée jusqu’à y classer les voitures électriques et le co-voiturage…
Pour ma part je propose un aménagement radical et qui règlera tout : 10 panneaux “30 km/h” à mettre aux dix entrées dans Marseille. Cela sécuriserait toute la circulation active (piéton, vélo etc) et c’est de toutes façons déjà plus de 2 fois supérieur à la vitesse moyenne d’une voiture dans l’agglomération. Quitte à faire quelques axes “50 km/h” là où ça se justifie (absence de risques, grands axes).
Ce sera toujours moins cher que des aménagements cyclables que la ville dne fait pas dans 50 % des cas, et que personne ne respecte dans les autres 50 % des cas.
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Je vais également au taf en vélo, et effectivement il faut sans doute arrêter de rêver à des pistes cyclables. Entre le coût qu’elles représentent, le fait que les rares qui sont réalisées soient bâclées et non respectées comme à Chave et le manque de place sur les axes du centre ville, il faut passer à autre chose.
La limitation de vitesse à 30 pourquoi pas. Il parait même qu’en synchronisant les feux sur une vitesse de 20 km/h on arrive à fluidifier le traffic.
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50 km/h ce serait déjà bien … si c’était respecté. Sur le boulevard du littoral j’estime la vitesse moyenne à 80 km/h aux heures “pleines”. Après 19 h de nombreux véhicules circulent à plus de 90 km/h. Les bus le la RTM ne sont d’ailleurs pas en reste.
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Faute d’aménagements, le vélo reste toujours en panne à Aix et à Marseille
Malheureusement, on peut parier que la panne va durer encore très longtemps…En effet, la volonté d’une politique cyclable n’existe toujours pas vu qu’on garde les mêmes élus à la tête de notre nouvelle métropole. Gaudin, Joissain, etc…
La transversalité nécessaire entre les services de la CUMPM pour mener une telle politique cyclable n’existait pas. Par quel miracle en serait il autrement aujourd’hui?
Jusqu’ici, le gros argument tarte à la crème était de dire:
“Tant que la L2 n’est pas terminée, on ne peut pas faire grand choses pour le vélo” sous entendu: “Quand elle sera construite, on nagera dans le bonheur cycliste”
Fort bien !
Mais il y a juste une énorme petite erreur de raisonnement là dedans…
Les expériences précédentes (A86, Francilienne en région parisienne, autres?) prouvent que les nouvelles infrastructures(ici la L2) sont très rapidement saturées alors qu’elles étaient sensées amener de la fluidité. Que s’est il donc passé?
Ben…, les automobilistes se disent qu’avec la L2, il sera plus facile de se déplacer, donc plus rapide, donc plus attrayant, donc je prend ma voiture là où, avant, je me serais abstenu à cause des bouchons, amenant donc une augmentation de trafic.
Construire une infrastructure pour la voiture ou le train ou le vélo ou les piétons revient à encourager l’usage de la voiture ou du train ou du vélo ou de la marche à pied ! Lapalissade, certes, mais ô combien puissante…
En conclusion, l’Etat, la région PACA, le CD et la CUMPM ont financé le moyen de faire passer les voitures “ailleurs”, mais en bien plus grand nombre, donc financé la congestion automobile et la pollution à venir. 1,2 milliard €…
Bref, l’investissement de l’argent public est un bon indicateur de la véritable volonté politique…
Bon, moi, je vais vider mon sac à vomi …
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Pour aller dans votre sens, je vous confie une formule (je ne sais plus de qui c’est mais ça explique bien des choses) : “La voiture est comme un gaz, elle remplit tout l’espace qu’on lui donne”.
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Je suis un peu surprise qu’au dessus de 5km l’usage soit si marginal.
A Marseille, avec les difficultés de circulation, les trajets en vélo me prennent au minima 2 fois moins longtemps qu’en voiture (et je ne compte pas le temps pour se garer).
C’est d’autant plus rentable que la distance à parcourir est longue (10 km, c’est sans souci, ça ne fait guère que 30 minutes en vélo).
Pour moi, la plus grosse difficulté pour les cyclistes est de trouver des axes “sympas” à emprunter (ça prend parfois un peu de temps). Vélos en ville avait publié un petit guide pas mal sur le sujet, avec des itinéraires.
Bref, vive le vélo (électrique :))!
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Abonné à le Vélo Marseille depuis env 6 ans, je fais plusieurs trajets quotidiens travail+ courses lorsque le réseau le permet.
Outre le côté scandaleux des aménagements pour les “transports doux”, une partie non négligeable des automobilistes, y compris des professionnels du transport ambulanciers ou taxis, ont à Marseille une attitude plus qu’agressive envers les vélos qui osent circuler sur leur bitume, y compris lorsqu’ils sont à fond sur une voie limitée à 30 km/h… Ils n’ont pas la priorité lorsqu’ils sont prioritaires… On peut les frôler pour gagner 2 secondes de temps… Barbarie mentale même, le cyclocipédiste est pour eux plus “pède” que cycliste…
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” L’élu à la métropole en charge de la mobilité, Jean-Pierre Serrus souhaite désormais que « les choses se fassent dans la concertation pour éviter les recours ».”
Comme quoi, même avec la tête dure, nos décideurs finissent par comprendre des choses … il faut juste que les citoyens se regroupent un peu (pour le soutient moral) et n’attendent pas trop de mensonges pour commencer à “cogner” légalement sans sensiblerie. Après avoir établi ce bon “rapport de force”, on peu construire ensemble !
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