En temps de crise économique, "il faut travailler l'excellence"

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le 25 Avr 2013
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En temps de crise économique, "il faut travailler l'excellence"
En temps de crise économique, "il faut travailler l'excellence"

En temps de crise économique, "il faut travailler l'excellence"

La Chambre régionale du commerce et de l'industrie a dévoilé ce jeudi sa première note de conjoncture semestrielle réalisée par son nouvel observatoire régional. Celui-ci a été crée pour "connaître les tendances ainsi que les prévisions des chefs d'entreprises pouvoir parler sur des éléments factuels un non sur un mode incantatoire" selon le président de la CRCI Dominique Estève, qui accompagne les entreprises de la région notamment dans l'exportation. L'observatoire formule ainsi un "outil régional qui concerne l'industrie, le commerce et les services", l'agriculture étant traitée séparément.

3786 entreprises ont ainsi répondu à une enquête entre le 4 février et le 2 avril. Le document confirme que la région Provence Alpes Côtes d'Azur résiste en moyenne mieux à la crise que le reste du territoire. "Cela résulte essentiellement de deux facteurs : le poids des services mais aussi de l'industrie, explique Dominique EstèveMais on observe que les chefs d'entreprise sont pessimistes, ce qui est en fait une tendance naturelle quand les perspectives sont incertaines". Le secteur le plus touché est la construction, avec "un retournement de tendances très long", précise t-il. Toutefois, pour avoir une véritable tendance sur l'impact de la crise sur les emplois, il faudra à ses yeux attendre la seconde note qui sortira à l'automne prochain. 

La Chambre défend notamment le développement des infrastructures de transports car "nous somme seulement la 7e région exportatrice", argue le président de la CCI, alors que "nous sommes la 3e en termes de population". L'aéronautique, les parfums et le tourisme sont les secteurs qui tirent leur épingle du jeu. "Je suis un tenant de travailler l'excellence" affirme Dominique Estève, lorsqu'on lui demande s'il faut soutenir les secteurs qui fonctionnent ou porter ceux en difficulté. Ainsi, il affirme qu"on sort souvent plus fort d'une crise à condition d'y survivre". Sur les entreprises en difficulté depuis longtemps, son diagnostic est sans appel : "on peut les mettre sous perfusion mais cela ne fera que prolonger l'agonie". 

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Encore un machin financer par impôts.

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