En France, "60 stations d'épuration rejettent en Méditerranée"
En France, "60 stations d'épuration rejettent en Méditerranée"
La litanie des messages de la Ville de Marseille sur les fermetures et les réouvertures de plage a repris avec l'été. Le plus souvent, on retrouve comme cause principale les rejets en mer d'eau de pluie qui révèlent tout leur potentiel polluant lors des relevés quotidiens. Au quotidien, la Méditerranée subit de nombreuses attaques qui dessinent une mer plus ou moins en danger selon la zone inspectée. C'est tout l'intérêt de la cartographie réalisée par l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée Corse : dans une simple appli smartphone, on peut connaître les principales menaces sur la qualité de l'eau secteur par secteur, qu'elles soient liées aux rejets en mer, à la plaisance ou à l'activité industrielle.
"Aujourd'hui l'état de la mer est bon, meilleur qu'il y a cinquante ans, évalue Gaëlle Berthaud, la directrice PACA-Corse de l'agence. Mais c'est à l'issue d'une grande évolution et d'importants travaux qui ont été réalisés." Localement pourtant, certains travaux semblent tarder à déboucher. Cela concerne évidemment l'émissaire de Cortiou où les rejets de la station d'épuration continuent de couler au cœur des Calanques. "Il y a eu des actions importantes avec des travaux en 2006-2007 pour un étage biologique qui a permis de faire un traitement poussé des rejets de la station", rétorque Gaëlle Berthaud.
Sur la question des eaux pluviales, "le système de collecte et d'assainissement ne peut pas traiter lorsqu'il y a un afflux massif avec des grosses pluies", reconnaît-elle. Dans les prochaines semaines, plusieurs opérations en partenariat avec la communauté urbaine pourraient démarrer conjointement. "Plusieurs actions sont en cours sur les bassins de rétention mais aussi sur les réseaux pluviaux qui parfois débordent et d'autres pour éviter les rejets directs dans des cours d'eau comme le Jarret", détaille Gaëlle Berthaud. Une feuille de route ambitieuse qui aura un coût important. L'agence de l'eau devrait en prendre sa part aux côtés des collectivités locales.
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Le Grand Emissaire de Cortiou, au cœur des calanques, rejette maintenant une eau claire par temps sec.
Par temps de pluie, l’horreur recommence.
Marseille fait partie des rares villes côtières françaises qui rejettent la majeure partie de leur eau de pluie sans rétention et décantation.
En outre, quand l’eau de Cortiou est claire, en réalité elle est très chargée en pollutions invisibles : métaux lourds, produits chimiques, résidus pharmaceutiques.
Le remède est coûteux mais simple : améliorer la station d’épuration pour ne rejeter aucune eau dans les calanques.
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quand est il des stations d’épurations situées autour de l’etang de Berre ?
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On a bien fait un incinérateur, qu’attend t’on pour avoir une station d’épuration digne de ce nom ? A Pâques ou à la Trinité ? d’autant plus que l’on s eprétend attirer de plus en plus de touristes, et meêm sans ca, c’est primordial.
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