En débaptisant l’école Bugeaud, Benoît Payan inaugure une nouvelle séquence mémorielle
Ce vendredi, le conseil municipal doit voter le principe du changement de nom de l'école Bugeaud, dans la rue du 3e qui rend hommage au sanglant conquérant de l'Algérie. Cette école en préfabriqué s'appellera désormais Ahmed-Litim, du nom d'un soldat algérien mort pour la France en libérant Marseille.
La plaque devant l'école Bugeaud sera bientôt remplacée. Photo JV.
L'enjeu
Le maire de Marseille a décidé de donne le nom d'un soldat inconnu mort lors de la Libération de Marseille à l'ancienne école Bugeaud, dans le 3e arrondissement.
Le contexte
Cette décision intervient alors que la trace de l'histoire coloniale dans les noms de rue et les monuments de la ville provoque des débats, entre volonté d'effacement et mise en contexte.
Ce vendredi, Ahmed Litim entrera dans l’histoire de Marseille. Le nom de ce tirailleur algérien tombé sur les pentes de Notre-Dame de la Garde le 25 août 1944 sera aussi celui d’une école, comme l’a indiqué Le Monde. Pas n’importe quelle école, une école préfabriquée comme la Belle-de-Mai en connaît plusieurs qui porte le nom du maréchal Bugeaud, conquérant sanguinaire de l’Algérie dont le nom reste associé à des massacres d’une rare violence.
Avec ce changement de nom, le maire de Marseille inaugure une nouvelle séquence mémorielle, censée marquer une rupture symbolique avec le mandat précédent. Ce genre de décision compte, nécessite peu de frais mais a un effet immédiat, dans un quartier où le maire se présente. Elle se conclut ce vendredi avec le vote de la délibération entérinant le nouveau nom. “Pour lequel j’espère l’unanimité”, glisse-t-il à Marsactu, ce mardi alors qu’il visite en avant-première la salle d’exposition permanente du muséum d’histoire naturelle du palais Longchamp.
Après Ibrahim Ali, Ahmed Litim
Après le changement de nom de l’avenue des Aygalades, rebaptisée Ibrahim-Ali, il se saisit donc d’un nouveau sujet historique, celui de la libération de la ville. Le 8 mai dernier, il n’était pas présent au côté des autres élus lors des commémorations de la victoire alliée, à la Porte d’Aix. Une “absence historique” fustigée par Martine Vassal sur les réseaux sociaux. Quelques heures plus tard, il célébrait le jour à sa façon, dans une allocution filmée dont il est friand.
“En ce jour férié qui célèbre la paix retrouvée, je veux rendre un hommage particulier à ces tirailleurs algériens, à ces goumiers marocains. Accueillis parfois en héros, ces soldats des armées d’Afrique permirent à la France de retrouver sa place dans le giron des grandes puissances”.
Sous le squelette d’un mosasaure suspendu, Benoît Payan balaie la polémique. “Vous savez, il y a quelques années, certains avaient cru bon de célébrer le 8 mai en associant le drapeau américain et le drapeau français. Loin de moi, l’idée de sous-estimer l’apport des États-Unis à la libération de la France, mais ce ne sont pas des Américains qui ont libéré notre ville. Ils étaient certes armés par l’Amérique, mais il étaient surtout tirailleurs algériens et goumiers marocains de l’armée d’Afrique guidés dans les rues de Marseille par les résistants FFI [Forces françaises de l’intérieur, ndlr] et FTP [Francs-tireurs et partisans, ndlr]“.
Le maire a donc retenu Ahmed Litim pour rendre hommage à ces soldats inconnus, venus d’autres rives pour libérer une métropole dont ils foulaient le sol pour la première fois. De ce caporal tombé au champ d’honneur, on sait peu. “Sa mort au combat apparaît dans le livre d’or de la campagne de France au 25 août 1944, précise l’historien Grégoire Georges-Picot, membre du groupe Marat qui a précisément décrit l’apport des combattants étrangers dans la Résistance et la Libération. Son nom est cité encore dans le journal de marche de la libération de Marseille au chapitre de la prise de la Bonne-Mère”. L’aspirant Ripoll et le sergent Lassami montent à l’assaut de la basilique, ancienne place militaire transformée en lieu saint. Ils se saisissent d’un drapeau qu’ils hissent à une fenêtre du clocher.
“Un cran remarquable”
“L’ennemi déclenche un violent tir de mitrailleuse et d’obus sur la basilique”, indique le journal de marche. L’artillerie est située dans les forts en contrebas qui protègent la côte. Une escouade tente de rejoindre la basilique sous ce feu nourri. “Plus loin deux obus tombent sur la chaussée, tuant le caporal Litim”. Il mourra en fait quelques heures plus tard. On ne sait guère plus de choses sur ce soldat inconnu, si ce n’est ce que retient sa citation militaire.
“Jeune caporal, toujours le premier aux postes dangereux, a fait preuve d’un cran remarquable dans les combats de rue à Marseille. A été gravement blessé le 25 août 1944 à Notre-Dame de la Garde, alors qu’il se servait lui-même son fusil mitrailleur, son tireur ayant été mis hors de combat”.
C’est Benoît Payan qui a choisi ce nom parmi une liste fournie par le ministère des Armées. Il ne veut pas dire ce qui a nourri son choix, si ce n’est justement le peu de choses connues de lui. Venu d’un petit village de l’Est algérien, il est mort à 24 ans, a priori sans descendance directe.
Switch post-colonial
Si elle reprend ces éléments historiques, la délibération ne dit pas un mot du “switch” entre le maréchal et l’inconnu libérateur. Pourtant amateur du genre, le successeur de Michèle Rubirola ne voulait pas en rajouter. “Mais j’en dirai sûrement un mot au moment du vote”, précise-t-il.
Il reconnaît volontiers n’avoir rien su du maréchal “avant d’être saisi il y a deux ans et demi par des parents d’élèves parce qu’il pleuvait dans l’école”. Avec son aide de camp qui a suivi son ascension jusqu’à diriger son cabinet, Arnaud Drouot, il tombe sur la fiche Wikipedia de l’intéressé. “C’est d’une barbarie inouïe”, dit-il en citant la politique de terre brûlée et les “enfumades” de civils contre lesquelles les contemporains s’insurgeaient déjà.
Si le maire a découvert Bugeaud avec les tracas de l’école, des militants s’attèlent à mettre en relief ce passé colonial encore inscrit dans l’espace public. C’est le cas de Samia Chabani, déléguée générale d’Ancrages qui interroge la façon dont on peut documenter et commenter ce passé à travers les traces qui en subsistent.
“Ce qui compte, c’est de prendre le temps d’expliquer, de mettre en débat, explique-t-elle. Tout en prenant en compte le travail collectif qui est fait sur cette histoire. Nous allons profiter de l’occasion pour réitérer notre demande d’être associés à la commission des noms de rue”. C’est cette commission qui aura la charge de trouver un nouveau nom à la rue Bugeaud, au-delà de la seule école en préfabriqué qui doit entrer en travaux ces prochaines années.
Provoquer la mise en débat
Depuis plus d’un an, dans la poursuite des états-généraux de Marseille des militants issus d’horizons divers issus de la commission culture sillonnent le quartier pour provoquer cette mise en débat. L’écrivaine Valérie Manteau en fait partie. Elle a travaillé rue Bugeaud quand le Mucem y avait ses bureaux. “D’ailleurs Bugeaud n’est pas le seul dans ce quartier des casernes, il y a aussi Cavaignac qui a mis en pratique les enfumades avec l’assentiment de Bugeaud”, précise-t-elle.
Les militants partent donc à la rencontre des habitants, commentent sur les murs l’histoire des hommes et les alternatives à la gloire militaire coloniale. Très vite, la Rotonde, le bar du coin est devenu le réceptacle des discussions et d’une boîte à idées. “Ce que j’ai trouvé passionnant, c’est que les gens, les parents d’élèves notamment ne connaissent pas cette histoire mais surtout ils ne se sentent pas légitimes pour demander un changement de nom alors que cela touche à leur histoire et que c’est l’endroit même où ils vivent”, dit encore Valérie Manteau.
Des travaux sur le parvis et dans l’école
Pour les militants réunis par cette affaire, Bugeaud agit surtout comme un révélateur : celui de la difficulté d’implication de ces habitants mais aussi les problèmes de qualité des espaces publics, d’indignité des logements. Petite rue en impasse, la rue Bugeaud offre un parking en guise de parvis et c’est pourtant là où les enfants jouent faute d’alternative à proximité. Sur ce coup-là, Benoît Payan a anticipé les critiques.
Dans le même ordre du jour, le conseil doit approuver une liste de travaux pour améliorer les abords et l’école. Dans quelques années, l’école reconstruite gardera son nouveau nom, promet le maire. Quant aux noms de rue, ils naîtront de la concertation. Rachid Taha ? Abdelkader ? Pape Diouf ? Assia Djebar ? Paulette Nardal ? Gisèle Hamili ? Au bar de la Rotonde, la boîte à idées a débordé.
Commentaires
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Entre les colonisateurs sanguinaires, le boucher de la Commune – Thiers – et un admirateur de l’eugénisme nazi – Alexis Carrel, il y a du boulot si l’on veut cesser de rendre un hommage immérité à des personnages problématiques.
Ce peut d’ailleurs être l’occasion de féminiser un peu les noms de nos rues, où l’on trouve nettement plus de généraux que de chercheuses ou de musiciennes !
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Très, très, bien, mais que l’action de Payan ne se limite pas à cela, le ripolinage nous avons déjà donné pendant 20 années
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Cher Braillasse, je pense que c’est un geste fort allant plus loin qu’un simple geste cosmétique. Il est bon de rappeler que la 2°DB était formée de “coloniaux” et d’étrangers antifascistes tels les républicains espagnols entrés les premiers dans Paris. Par contre, j’aimerais que la commission des noms de rue préserve les dénominations traditionnelles qui nous rattachent au passé de notre ville. On aurait peut-être pu choisir une avenue des Aygalades Ibrahim Ali 1977 1995 pour garder le souvenir que ce quartier, maintenant très sec, était un lieu de rivière et de cascade.
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donc Payan a découvert il y a deux ans qui était Bugeaud , donc Payan a découvert il y a deux ans que l’Algérie a été colonisée ..
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Déduction abusive et totalement biaisée. De plus, BP a 43 ans et les programmes d’histoire qu’il a connu à l’école, déjà considérablement réduits, devaient certainement faire l’impasse sur les conditions de cette conquête. Je n’ai connu les “enfumades” du”petit père Bugeaud” et de sa casquette que par des lectures extra-scolaires en 1965/66.
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Sur la manière dont la mémoire a frayé son chemin, je vous conseille la lecture du beau livre de François Maspero, “L’honneur de Saint-Arnaud”. On avait même donné son nom à une bourgade algérienne, et Maspero ayant découvert dans la bibliothèque familiale un livre de ce personnage, officier monarchiste puis maréchal du Second Empire : c’est la 3eme République qui l’avait donné lors de la distribution des prix à un aïeul méritant. L’homme était non seulement un massacreur de civils mais aussi un corrompu notoire, qui se vantait ouvertement de ses “exploits”.
À l’école au début des années 60 mon livre d’Histoire de France parlait de Bugeaud : 1/2 page, avec un joli dessin, pour le récit de “la casquette”. Sur deux pages à propos de ce département méditerranéen…
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On ne réécrira pas l’histoire! La colonisation est un fait historique que tous les peuples ont malheureusement pratiquée et pratiquent encore (voir Israel en Palestine!), en fonction de leurs puissances respectives, et de la mentalité du temps.
Et si on devait effacer tous les noms attachés à des personnages funestes, il ne faudrait pas oublier la place du Lycée Thiers et l’établissement du même nom, qui portent le nom du bourreau de la Commune. Une suggestion à M. Payan en quête de faire-valoir mémoriel.
On pourrait suggérer aussi au maire d’Arles de rejeter dans le Rhône le buste de Jules César qui avait colonisé les Gaules et réduit en esclavage des centaines de milliers de gens. Pourquoi donc s’arrêter à l’histoire moderne? Il y a 2000 ans, les gens vivaient et souffraient.
Trêve de blagues ! On ferait mieux de s’intéresser à ce qui se passe de nos jours, dont la Palestine avec l’installation de colons juifs orthodoxes dans les territoires occupés, politique qui dure depuis des décennies et par rapport
à laquelle ce qui se passe aujourd’hui n’est qu’un nouveau chapitre. Marseille est bien jumelée avec Haifa je crois? Et puisque on parle aussi beaucoup d’esclavage, pourquoi se taire sur celui pratiqué dans les royaumes et émirats du Golfe? Mais c’est effectivement nettement plus compliqué que décrocher une plaque de rue.
Quant au soldat Nord-africain tombé pour la libération de Marseille, cela fait bien longtemps qu’on aurait dû le commémorer, lui comme ses camarades. Sans réécrire l’histoire, mais en la rappelant dans toutes ses dimensions et sans complaisance avec l’humeur du temps.
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faudrait renommer la rue aussi ! pourquoi pas un vote populaire ? faire voter les habitants ! ce serait chouette ! plutôt que décider entre élus…
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Oui, pourquoi pas? D’autant plus que les élus obéissent aux groupes de pression médiatisés qui ne reflètent pas pour autant l’opinion majoritaire.
Commençons donc par la place et la rue Thiers. Le lycée n’étant pas de compétence communale Payan pourrait en parler à Muselier, ça les occuperait!😀
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Pendant que l’on parle de ça, on ne parle pas du principal…sans compter que l’on ne réécrira pas l’histoire, et que ce genre de sujet n’a que pour effet de tendre les opinions, le rn va trouver cela inadmissible, la majorité lui répondra et ainsi de suite. Après si bp n’a trouvé que ce moyen de combler le néant de ses 5 premiers mois de mandat…
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En effet, plutôt que sacrifier à la mode du moment et aux groupes d’influence qui promeuvent leurs fonds de commerce, il conviendrait de traiter les problèmes d’aujourd’hui. Il existe encore dans le monde et à Marseille des situations terribles qui ne font que reproduire ce qui fût par le passé, sans que l’on ne tire aucunement les leçons de l’histoire.
Au lieu que la renier en effaçant des noms de rues, affrontons la comme elle est, avec ses turpitudes et ses succès, pour essayer d’avancer un peu mieux que nous ne le faisons.
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Combler le néant de 5 mois…
C’est vrai, l’équipe de BP est un ramassis de feignasses. En 5 mois ils ne sont même pas arrivés à redresser 25 ans de gestion Gaudin.
Sacré peter twelve !
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👌👏👏
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C’est quoi le principal dont il faudrait parler ? la victimisation policière ? le voile ? le FN ? Vous reprochez à un acte sensé d’être illusoire quand tant d’autres sont insensés et ont de graves répercussions…
Perso je préfère que l’on parle de l’histoire et ses déboires !
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Non, plutôt parler des projets de nouvelles écoles, bibliothèques, nouvelles infrastructures en général, développement de la ville…
Ça c’est un pru du vent, on est d’accord ?
Sinon, vous avez vu un changement depuis un an, du vrai changement, moi non.
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Richard Mourenx, je connais très bien notre histoire de France. Je confirme, la démarche est positive mais ne sombrons pas dans le symbolisme pour le symbolisme,au bout de cinq minutes nous sommes en pleine poudre aux yeux.
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pour ceux et celles qui excusent Payan de son ignorance petit rappel . il est militant politique depuis plus de 20 ans, élu depuis plusieurs années et responsable PS depuis très très longtemps .. Donc nous raconter qu’il ignorait parce que les programmes scolaires n’en parlent pas c’est nous prendre pour des imbéciles . Il savait oui ou non qu’il y a eu la guerre d’Algérie, que l’Algérie à été conquise militairement, que la torture a été légalisée par feu Mitterrand. Qu’il vienne nous feindre l’ignorance et qu’il découvre la réalité sur wikipedia témoigne de sa médiocrité intellectuelle et de sa mauvais foi politique
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On parle de Bugeaud, pas de la guerre d’Algérie de 54/62, ni de la torture autorisée (elle n’a jamais été légalisée) par Mitterand. Ne mélangez pas tout, s’il vous plaît. De même l’amalgame entre une présumée médiocrité intellectuelle et une mauvaise foi politique. Personnellement, j’utilise beaucoup Wiki sans me sentir pour ça plus médiocre intellectuellement. J’ai toujours préféré celui qui ne sait pas mais qui apprend à celui qui ne sait pas mais qui croit savoir.
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Bon qu’il debaptise quelques rues,oui sûrement.
C’est juste, et cela fait plaisir aux associations en plus.
Concernant les colonisation, certains pays feraient bien de se regarder dans une glace et pour l’esclavagisme itou.
Ce qui au passage ne dedouane pas notre histoire.Apres la repentance ,cela va cinq minutes . Surtout qu’en face il y a souvent, vous savez ce truc qui n’a pas d’odeur,les sous.
Ensuite pour Pierre 12 et Patrick , bienvenue au club des amnésiques, refonder Marseille en 5 mois , comme ils l’attendent,c’est de la pure foutaise, mais bon cela les occupent.
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Cette débaptisation du nom des rues est ridicule. Avec toujours des références partisanes derrière.
Alors que la plupart des habitants assimilent plus leur identité avec leur adresse, leur quartier de vie, sans se soucier de l’histoire des personnages qui sont inscrits dessus. Eux aussi on leur prend une partie de leur histoire personnelle !
Mais bon, on peut dire que les noms choisis sont particulièrement en harmonie avec les habitants du coin qui ne connaissent certainement qui sont ces individus mentionnés sur ces plaques mais qui vont surtout apprécier l’orthographe des nouveaux…… Un pas de plus vers la colonisation à rebours ?
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👍
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“La colonisation à rebours” ? J’espère que les commentaires sur Marsactu ne vont pas s’aligner sur le niveau des réseaux sociaux, où l’on peut lire n’importe quoi. Il vaut mieux parfois ouvrir un livre d’Histoire que d’écrire une bêtise.
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Il semblerait que certaines expressions vous dérangent… Pour ma part, moi aussi je me permets d’avoir des doutes sur le fait qu’un habitant du 8° Ardt de Marseille puisse réaliser la situation des quartiers Nord de Marseille, encore moins s’imaginer ce que vivent ceux qui résident dans le secteur concerné. Venez vous y balader, vous comprendrez mieux le sens de mon message et des termes employés. On est ici a mille lieux des réflexions intellectuelles ou d’interrogations historiques que vous prônez. Si vous croyez que la majorité des gens localement a lu un livre d’histoire, voire un livre tout court …..
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C’est dommage que le maire n’ait pas donné la parole sur ce sujet à Nassera Benmarnia, le Front National a certainement plus de choses à dire sur le sujet. Et certainement plus pertinentes que ce qu’aurait pu dire Madame Benmarnia !
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Genia et Pierre 12 ,toujours aussi légers et fins.
Si vous trouvez à redire sur tous les noms de rues avec des consonnances étrangères et qui vous dérangent vous allez vers une suite de crises d’urticaire impressionnante.
A moins que vous ayez l’étranger sélectif. Mais cela s’appelle du racisme.
Un Arabe qui a donné sa vie pour la France je m’incline et je le respecte. Ce qui me confirme après le propos de nos deux duedistes que la bêtise n’a pas de drapeau.
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“On voit la paille dans l’oeil de son voisin, mais pas la poutre dans le sien” et que donc la bétise n’est peut-être pas où vous croyez….
Quant aux insinuations de racisme, c’est une stratégie bien connues pour clouer le bec à ceux qui expriment des propos qui déplaisent …..
Compte tenu des polémiques sur les noms de rues à garder ou pas, puisque les critères retenus fluctuent au cours du temps, il serait judicieux à présent d’éviter les identités de personnages et de les remplacer par d’autres caractéristiques (événementiels locaux, spécificités naturelles …..) qui pourraient plaire à tout le monde.
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Raciste, bête, quelle finesse !
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De temps en temps , il faut bien remettre l’église au milieu du village,et appeler un chat un chat 🐱
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Genia , vos propos sont déplacés et déplaisants effectivement à l’égard des gens qui viennent de l’étranger,enfin certains, et qui sont morts pour notre pays. Visiblement chez vous, il y a les bons morts chez les bons étrangers. Il y a des stratégies de communication et aussi des états de fait. Relisez vos propos sur les gens auxquels vous faites référence,cela est édifiant par votre généralisation et il faudra être très fin pour me demontrer que vos dires ne sont pas plus que limites.
Après , concernant l’attribution des noms de rues heureusement, seuls quelques cas sont concernés.Et ,refuser à un combattant mort au combat pour la France d’être honoré parce qu’il est Arabe est honteux.Alors Genia, on fait quoi maintenant, on debaptise les noms de rues avec des noms Arméniens, Italiens,Espagnols, Polonais et ainsi de suite au profit des noms de fleurs de la famille des pétunias ?
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