En 2023, un voyageur sur trois a fraudé dans les transports de la métropole
Cette année, la métropole lance un appel d'offres pour réaliser une enquête sur la fraude dans l'ensemble de ses réseaux de transports en commun. La collectivité révèle également les dernières données d'un phénomène qui ne faiblit pas.
En 2023, un voyageur sur trois a fraudé dans les transports de la métropole
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Pourquoi l’éventuelle gratuité n’est elle pas mise en discussion? J’ai passé quelques jours à Castres où les transports en commun sont gratuits depuis quelques années, comme beaucoup de municipalités. J’ai noté dans l’article le coût de la lutte et des équipements anti-fraude : c’est hallucinant l’argent dépensé pour ne serait-ce que la contenir… La gratuité, on y réfléchi quand?
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La gratuité n’existe pas.
Sans ressource en provenance de la vente de titres de transport, ce sont les contribuables qui vont financer l’intégralité des dépenses d’investissement et les frais de fonctionnement. Compte tenu de l’état actuel des finances publiques, aussi bien au niveau national que local, et compte tenu également de l’incapacité chronique des administrations publiques et des élus à gérer correctement un budget, ce financement ne viendra que d’une augmentation des impôts ou d’une dégradation des ressources allouées à d’autres postes budgétaires (propreté, assainissement, éducation etc.).
En soi, la “gratuité” n’est pas une mauvaise idée. Mais appliquée à la métropole marseillaise, dont la culture est empreinte de négligence et est diamétralement opposée à toute rigueur, cela ne pourra se conclure que par une dégradation du service de transport, lequel ne brille déjà pas par son exemplarité. N’est pas Luxembourg ou Tallinn qui veut.
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luxembourg, tallin, et le canada….
une soixantaine de villes en France se sont organisées pour des transports gratuits. la plupart intra muros, d’autres de façon plus contrainte.
et oui, la gratuité n’existe pas. bien évidemment.
il s’agit de choix “politiques” et environnementaux. la plupart des villes ont noté une très forte régression des véhicules particuliers notamment dans leurs centres.
des moyens pour la prise en compte de cette charge existent et ça fonctionne plutôt pas mal.
il est vrai qu’avec la savante pagaille de la rtm et de la métropole cela semble pour notre ville un choix quasi insurmontable
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La billetterie ne finance que 15% du coût de toutes façons…. et à Aubagne c est une taxe sur les entreprises qui la remplace avec les économies de billeterie et contrôle.
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ou alors faire un forfait annuel à un prix très attractif pour que l’utilisateur contribue un chouia
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L’exemple d’Aubagne est souvent mis en avant, mais l’échelle n’est pas la même : les recettes du trafic avant la mise en place de l’accès libre aux transports étaient de 750 000 €, tandis que les économies obtenues ont atteint 230 000 €. C’est-à-dire epsilon. Et l’agglo de l’Etoile, à l’époque, a pu compter sur une forte hausse du Versement Mobilité pour compenser les recettes perdues. Une hausse qui n’est pas envisageable à l’échelle de la métropole, où le taux du Versement Mobilité est déjà au plafond légal.
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@petitvelo
Comment financez-vous ces 15% manquants si la billetterie est supprimée?
D’autant plus qu’avec l’augmentation légitimement attendue de la fréquentation, les dépenses de fonctionnement augmenteront elles aussi. Donc c’est plus que 15%…
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A l’échelle de la métropole d’Aix-Marseille, la part des coûts prise en charge par les usagers est en réalité un peu supérieure à 15 % : c’est plutôt 17 ou 18 %. Mais ce qui compte, c’est la valeur absolue que ce pourcentage représente. Ce n’est peut-être “que” 17 ou 18 %, mais c’est 150 millions d’euros environ. Où les trouve-t-on ?
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Je ne pense pas que dans les coûts de la “lutte” ils mettent les dizaines de flics mobilisés dans les grandes opérations régulières ou l’encombrement des tribunaux pour tout ce qui part en “délit”. Tout ça ce sont des ressources qui pourraient être allouées à des choses plus utiles.
La tarification n’a aucun sens, il y a des dizaines d’abonnements proposés, même les agents aux guichets ne les connaissent pas. Le niveau de service dans les quartiers périphériques est totalement nul (pas qu’il soit génial dans le centre, mais y’a le choix entre 2 lignes de métro, une ligne de tram et 2 lignes de bus pour faire le même trajet là bas).
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La fr
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La fraude, c’est 25 millions d’euros de manque à gagner par an ; le coût de la gratuité avait été estimé en 2019-2020 entre 200 et 250 millions d’euros par an (la Métropole devait relancer une étude à ce sujet, ça serait bien de voir à quoi elle a conclu). Comment on fait fonctionner les transports avec autant d’argent en moins ? Où trouver ces recettes supplémentaires (quels impôts augmenter ? sur quels autres budgets de la collectivité faire des économies ?…) La gratuité est un choix politique fort dont il faut mesurer toutes les implications… Si par exemple on met en place la gratuité pour avoir plus d’usagers dans les transports, il faudra augmenter le nombre de bus / cars / trams / métros, et ça va coûter plus cher…
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En fait si tu supprimes (ou réduis drastiquement) certaines activités de support de la régie (la gestion des abonnements, les contrôles, la gestion des portiques, etc), ça coûte moins cher à faire tourner (ou ça améliore la qualité de service en replaçant les efforts sur l’activité principale), donc c’est techniquement gagnant dans l’ensemble. Le choix politique il est plutôt dans “qui paye ?”, et là c’est pas les solutions qui manquent pour décider ce qui est le plus juste.
La fraude c’est seulement 25 millions sur 250, ok, mais dans ton compte il faut y ajouter les abonnements et les tickets vendus qui sont versés dans tous les cas si tu veux faire une comparaison.
Pour l’augmentation de la fréquentation, c’est l’objectif de tout ça donc si l’accomplissement de l’objectif doit être un argument pour freiner, on n’est pas sorti. Dans le coût global pour les habitants, l’utilisation d’une voiture (essence, usure, entretien, fatigue, accidents, temps perdu dans les embouteillages, etc.) est gigantesque en comparaison de l’équivalent dans des transports collectifs de qualité (sans même parler des foyers qui pourraient posséder moins de véhicules, on imagine combien d’équivelents d’abonnements on peut payer avec ça).
Rajouter une voie à une autoroute, plutôt que tirer un rail le long des pendulaires qui voient passer des centaines de milliers de voitures par jour, c’est du délire aujourd’hui.
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Ah, la fraude. Le plaisir de se faire coller, voire pousser par un quidam au franchissement des portillons du métro – le tout sans un mot, ni un merci, ni un bonjour, après tout nous ne sommes que des cochons de payant. Ces fameux nouveaux portillons “anti-fraude”, qui n’ont d’anti-fraude que le nom… Et ces arrêts de bus à proximité des collèges et lycées, où l’écrasante majorité des élèves, en sortant de leur établissement, montent dans le véhicule sans valider un titre de transport quelconque…
Le débat sur la “gratuité” qui en découle parfois, c’est un peu comme un débat sur les feux rouges : parce que certains les grillent, il faudrait les supprimer. Et il est vicié par le vocabulaire utilisé : la “gratuité”, ça n’existe pas, il faut bien que quelqu’un paie le service de transport. Actuellement, son coût est pris en charge en partie par les usagers, en partie par les entreprises (au travers du Versement Mobilité) et en partie par les contribuables (au travers du budget général de la métropole).
Qui doit se substituer aux usagers si l’on décide de leur faire cadeau de la part qu’ils prennent actuellement en charge ? Il n’y a que 150 millions d’euros à trouver à l’échelle de la métropole, une paille pour cette institution désargentée – qui n’est même pas capable de financer actuellement une offre de transport à la hauteur des besoins.
Peu de villes ont fait le choix de la “gratuité” pour l’usager, et ce sont celles qui pouvaient se le permettre financièrement. On regardera à long terme si ce choix n’entraîne pas une dégradation de la qualité de service sur leur réseau. A Dunkerque, souvent prise en exemple, les conducteurs n’en peuvent plus de la surcharge du réseau.
Evidemment, une autre possibilité existe : désigner les lignes de tramway à ne pas créer et les lignes de bus à supprimer pour compenser la “gratuité”. A Niort, c’est ce choix qui a été fait : baisser l’offre. A Marseille, où le réseau est sous-dimensionné, serait-ce bien raisonnable ?
D’autres villes ont mis en place une tarification sociale, voire “ultra-sociale” : c’est une solution plus équitable que de “subventionner les riches” en faisant cadeau des titres de transport à tout le monde, y compris à ceux qui, comme moi, ont les moyens de les payer.
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Entièrement d’accord.
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“Ils pourront aussi exiger une attention de domicile au moment du contrôle.”
Attestation peut-être ?
Et sous quelle forme ?
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Bonjour,
“Attestation” oui, c’est corrigé, merci ! Pour l’instant la forme n’est pas encore connue.
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D’un côté : 15,9 millions d’euros pour payer les contrôleurs + 7,3 millions pour les portillons (+ les frais de police puisqu’ils ne contrôlent pas le tramway à moins d’être une armée… 25 personnes en uniforme environ!!) = 21 millions dépensés… et combien d’amendes effectivement payées /récupérées ?
De l’autre: 25,7 millions d’euros de perte en 2023, due à la fraude.
Ca fait donc un abyssal trou de 46 millions.
Je ne sais pas si la gratuité est faisable à l’échelle d’une ville comme Marseille pauvre et perpétuellement endettée. Mais à quand les billets à tarif vraiment modique, pour tous les gens qui n’ont VRAIMENT pas les moyens de payer des transports hors de prix. Augmenter perpétuellement le prix des billets et des abonnements ne réduit pas la fraude, ça se saurait.
Pendant longtemps, j’hésitais à prendre le tram car je ne pouvais me le permettre, ou je fraudais en espérant ne pas croiser de contrôleurs, donc jamais tranquille.
Maintenant si je le prends sans me poser de question, c’est que je ne le paye pas, grâce à la carte de “libre circulation”. Cet avantage génialissime est auj accessible aux personnes au RSA, mais c’est assez récent. Pdt longtemps il était réservé aux chômeurs indemnisés et non imposables. Mais si t’as moins de 25 ans, que tu n’as ni le droit au RSA, ni d’alloc chômage, ni l’aide médicale d’Etat et que t’es pas étudiant, t’as droit à quoi ?
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Tu as le droit à marcher, puisque tu es jeune et que tu n’as que ça à faire.
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@penchi
Je formulerais votre question différemment : pourquoi la société devrait-elle payer le transport public aux personnes de moins de 25 ans qui n’étudient pas, n’ont pas ou pas assez travaillé pour toucher une indemnisation chômage, sont par définition trop jeunes pour toucher le RSA, sont en situation régulière car ne bénéficient pas de l’AME et ne sont pas en situation de handicap (ce que vous avez oublié de mentionner)?
D’autant plus que le prix du billet ne couvre que 15% du coût du transport ; ce dernier étant donc déjà payé par la collectivité à hauteur de 85%.
Vous ne voulez pas 100 balles et un Mars, non plus?
Si tout le monde fraudait comme vous l’avez fait, vous pensez vraiment que le transport public tiendrait debout encore longtemps?
Si “Marseille est pauvre et perpétuellement endettée” comme vous le dites, c’est entre autres parce qu’il existe collectivement dans cette cité l’idée que “quelqu’un d’autre payera”.
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« Un voyageur sur trois a fraudé « !!!. Ça paraît peu; un sondage à la sortie des bus ?
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Voir brandir la gratuité des transports me fait rire. Il y a belle lurette que j’ai appris et compris que RIEN n’est gratuit. Il y a toujours quelqu’un pour payer ce que d’autres ne paient pas. Oui, la fraude est endémique et les imbéciles dans mon genre qui achètent leur titre de transport paient pour les fraudeurs.
Le libre accès aux moyens de transport collectif favorise la fraude car compter sur la bonne volonté de tous les usagers pour payer est plus qu’une illusion, une sottise.
¨Placer un contrôleur ou une théorie de contrôleurs par ci par là et espérer des résultats positifs est absurde car trop aléatoire alors que les contrevenants donnent souvent faux nom et adresse sans que les agents puissent les fouiller pour exiger leurs papiers d’identité.
La seule manière, très rétrograde certes, de lutter contre la fraude et de gérer l’accès aux véhicules de transports en plaçant des “poinçonneurs” devant la ou les entrées. Il faudrait embaucher et ça ralentirait un peu le rythme mais qui n’a pas connu les numéros appelés par les bus parisiens sans qu’en fait la circulation ralentisse vraiment?
Le coût généré par ce personnel serait-il plus onéreux que les moyens de contrôle actuels mis en oeuvre et qui n’empêche pas une perte abyssale?
Le travail n’est pas attractif? Possible. Difficile de revenir aux “vieilles bonnes méthodes”? Très probable, changer de modèle alors qu’il semblait si “moderne” n’a rien d’évident.. Mais pourquoi ne pas y réfléchir sérieusement?
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La question de la gratuité est la suivante: si les coûts d’encaissement, de distribution, de contrôle par portillons et par agents des billets (additionnés au manque à gagner de la fraude irréductible) se rapprochent du manque à gagner induit par la gratuité, pourquoi ne pas tenter la gratuité?
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Pour aider les usagers de bonne volonté, on aimerait pouvoir recharger sa carte sur internet.
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Je voudrais témoigner de mon expérience sur les lignes 31-32-33-34 reliant Quartiers Nord au Centre en passant par Belle de Mai. Lorsque ces bus trop rares arrivent à Plombière (mi parcours) ils sont déjà pleins. On ne peut monter par l’avant (où sont les machines à composter) et donc on monte par l’arrière et même ceux qui voudraient composter ne le peuvent (physiquement) pas. Par contre je note que les haut parleurs répètent en permanence la nécessité de composter. Je n’entend pas cette insistance autiste sur les autres lignes que je pratique (81, 19, 53, T1,T2,T3 et M1 et M2). Donc en plus de la maltraitance physique des habitants du 3è arrondissement il existe aussi un harcèlement moral spécifique.
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On dirait Richard Virenque qui “fraude à l’insu de son plein gré”!
Déjà, si vous arrivez à monter dans les bus par l’arrière, c’est la preuve qu’ils ne sont pas pleins…
Et que les usagers de ces bus que vous empruntez entre les quartiers nord et le centre ne sont pas éduqués au bon usage des transports en commun : on se déplace vers l’arrière au fur et à mesure que le bus se remplit.
Et si les hauts-parleurs des bus qui parcourent ces lignes spécifiques diffusent des messages demandant de composter, est-ce parce que ces lignes concentrent un taux de fraude plus élevé que sur les autres lignes? J’insiste sur le fait qu’il s’agit d’une question, à laquelle je n’ai pas la réponse.
Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que la fréquence des bus entre les quartiers nord et le centre est dramatiquement et scandaleusement faible. Peut-être que si la fraude sur l’ensemble du réseau était moindre, plus de bus pourraient être affectés sur ces lignes? Là encore, c’est une question à laquelle je n’ai pas de réponse.
En revanche, je réfute toute idée de harcèlement moral, a fortiori “spécifique” à l’encontre “des habitants du 3ème”.
Les premiers responsables de l’image des habitants du 3ème, si tant est que ces habitants puissent constituer un groupe homogène et qu’il puisse exister une image de ce groupe, ce sont les habitants du 3ème eux-mêmes. Cela est valable pour n’importe groupe social, communauté, quartier, région etc.
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Euh, @SLM, je ne sais pas s’il vous arrive d’emprunter les bus aux heures de pointe. C’est mon cas et, bien que muni d’un abonnement parfaitement valable, il m’arrive aussi de “frauder à l’insu de mon plein gré” en montant dans un bus par l’arrière.
Essayez donc d’utiliser un 23 ou un 45 – dans les quartiers sud, donc – en semaine vers 7h30, quand ils ressemblent plus à des boîte de sardines qu’à des bus. Le conducteur ne prend même pas la peine d’ouvrir la porte avant : il espère juste que deux ou trois personnes de plus pourront encore se tasser à l’arrière en insistant un peu. C’est surtout la preuve que la chair humaine est élastique, même quand le bus est plein et que l’inconfort est maximal pour le bétail, euh, pour les usagers qu’il transporte.
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Je ne comprends pas la démarche de réaliser une étude sur la fraude si elle est déjà estimée, à minima, à 1/3 des usagers, par la RTM.
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J’ai eu une riche idée de parler de gratuité! Que de commentaires intéressants! Je suis ravi de mon initiative, j’en ai appris beaucoup, alors, vous tous, soyez en remerciés ☺☺☺
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Il faut que les transports en commun soient gratuits
Pour lutter contre le réchauffement climatique
Pour lutter contre la pollution
Des économies sur l’entretien des rues et routes
Moins de morts et d’accidentés parfois à vie
Plus facile à maintenir la ville plus propre
Les frais que cela soit un service public ou privé sont les mêmes donc nous les payons dans les 2 cas
Sauf que les services publics sont au service de tous et permet de réduire les inégalités
Par exemple les habitants du 3ème dont plus de 52 % sont sous le seuil de pauvreté ne pourraient plus se déplacer facilement et seraient encore plus ghettoïsés
Il faut agir pour des services publics qui sont plus efficaces, plus économique set réduisent les inégalités en améliorant dans la qualité de vie de tous
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