El Mordjene : comment Marsactu a mis la main sur une contrefaçon “producted in Türkiye”
Interdite en France, la pâte à tartiner algérienne El Mordjene se trouve encore dans l'hypercentre marseillais, au compte-gouttes et au prix fort. Mais une contrefaçon turque, repérée par Marsactu, pourrait déréguler le marché.
Pâte à tartiner imitation "El Mordjene" importée de Turquie à Marseille, en janvier 2025. (Photo : CMB)
Clara Martot Bacry
Commentaires
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On trouve aussi en France des millions de pots de Nutella mauvaises contrefaçons des bons gianduia ou gianduja italiens
Il y a aussi dans l’article l’orthographe contrefaçon de celle toute particulière de Noailles : “l’expertise du marché turque”
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j’en ai acheté et effectivement le gout est différent, plus amer… Par contre autant d’énergie pour un sujet si peu intéressant et surtout si instrumentalisé par le milieu médiatico politique, je dis bof. Marsactu, vous avez mieux à faire et à enquêter !
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bonjour, entièrement d’accord avec vous sur ce sujet peu intéressant
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“certains professionnels parviennent à se réapprovisionner de manière informelle et en petites quantités”
J’ai cru lire “illégale” et pas “informelle” ; ouf, tout va bien alors, les commerçants marseillais qui vendent cette pâte à tartiner respectent la loi.
“Donc en théorie, si le container de El Mordjene vient de Turquie, il pourra débarquer à Marseille.”
Pas si les douanes françaises font correctement leur travail. Peu importe (haha) d’où provient le container, ce qui compte c’est où a été fabriqué le produit. L’Algérie n’a pas le droit d’exporter sa pâte à tartiner contenant de la poudre de lait vers l’UE, même si le produit transite par la Turquie.
@Marsactu, quand vous aurez fini d’enquêter sur ce sujet hautement stratégique pour les relations entre la France et l’Algérie dans le contexte géopolitique actuel, on aimerait bien lire un travail d’investigation similaire sur la politique d’attribution des laissez-passer par le consulat d’Algérie à Marseille, les détenteurs de passeports diplomatiques algériens venus se faire soigner à Marseille, les relais marseillais du régime algérien sur les réseaux sociaux etc.
Bref, tout ce qui éclairerait les lecteurs pour comprendre à travers quels prismes le pouvoir algérien considère et, le cas échéant, influence Marseille.
A moins bien sûr qu’El Mordjene fasse partie de ce soft power.
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One two three viva La Turquie !
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