Effondrements de la rue d’Aubagne : un jugement à la portée politique sans précédent
Le jugement des effondrements de la rue d'Aubagne met en cause la responsabilité directe d'un élu municipal dans la mort de huit personnes dans un dossier de mal-logement. C'est une première. Plus largement, le tribunal pointe l'organisation défaillante des services municipaux et établit un préjudice collectif pour "destruction du cadre de vie" à Noailles.
Margaux Kennedy, Pascal Gand et Lola Vandermaesen, lors du procès de la rue d'Aubagne. (Dessin : Ben 8)
Commentaires
Rejoignez-la communauté Marsactu pour, vous aussi, contribuer au débat local.
Découvrez nos offres
ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Merci pour cette analyse Benoît. J’ai lu et entendu beaucoup de commentaires dégoutés, jugeant les peines trop légères, mais comme vous le soulignez ici, ce jugement est historique. Ils sont condamnés pour les fautes commises, ils ne sont pas excusés, les dysfonctionnements (et responsabilités) sont bien établis.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Les petites communes vont avoir encore plus demal à trouver un Maire.
https://www.tf1info.fr/politique/municipales-2026-le-spleen-des-maires-de-petites-communes-dont-pres-du-tiers-ne-comptent-pas-se-representer-2363902.html
Se connecter pour écrire un commentaire.
Merci pour le suivi en direct et en détail de cette affaire.
La conclusion de l’article me pose question: si l’audience concernant les intérêts civils et qui aura lieu devant le tribunal pénal ne concernera que les coupables “privés”, non?
C’est seulement devant le tribunal administratif que la ville de Marseille pourrait avoir à verser qqc(vous en parliez hier dans le suivi de l’audience en direct, me semble-t-il)
Se connecter pour écrire un commentaire.
Houla,
Pas très compréhensible mon précédent message! (Désolé)
Je voulais dire que si les indemnisations se font devant le tribunal pénal, a priori la ville de Marseille ne devrait pas être concernée…
Se connecter pour écrire un commentaire.
Vous écrivez qu’à travers la condamnation de l’adjoint au maire c’est “la Ville de Marseille en tant qu’entité administrative qui est condamnée” et le tribunal correctionnel renvoie les victimes devant le tribunal administratif pour demander réparation à la Ville.
Mais il y a aussi l’expert missionné par le TA qui est condamné. Est-ce qu’à travers cette condamnation il n’y aurait pas une mise en cause de ce tribunal administratif ?
Il y a la faute personnelle de l’architecte Carta. Mais dans le contexte de l’emploi de ces expertises par le TA et par la Ville, qui était dysfonctionnel. Qui n’a pas empêché la catastrophe. Qui a provoqué la crise des périls.
L’administration municipal était dans le déni de son dysfonctionnement systémique sur les périls. Elle ne peut plus l’être en effet.
Reste au tribunal administratif à se remettre en cause sur comment il a piloté ces expertises avec le service municipal.
Et comment penser que ce TA de Marseille pourrait juger des indemnisations que la Ville devrait verser, pour des fautes dans lesquels ce tribunal était impliqué ? Comment croire qu’il pourrait être impartial ?
Se connecter pour écrire un commentaire.