Effectifs de police à Marseille : combien de bleus sur le terrain ?
Malgré les renforts de police promis par l'exécutif pour Marseille, le compte n’y est pas. Une partie de ces forces supplémentaires est bien arrivée dans la ville. Mais le déficit accumulé depuis des années n’est toujours pas comblé.
Des policiers nationaux en patrouille sur le Vieux-Port de Marseille. (Photo : illustration Marsactu)
Guillaume Origoni
Commentaires
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Nous avons assisté, depuis des années, à une dérive constante des missions de la police municipale vers celles de la police nationale. Au départ, sa mission était de faire appliquer les arrêtés municipaux concernant le maintien de l’ordre dont le maire est responsable dans sa commune. En gros, déplacements des véhicules et leur stationnement sur la voirie municipale et prévention et sanction des incivilités. La police municipale tend à remplir des missions de la police nationale sans cadre juridique approprié (par exemple l’autorisation de porter une arme). Cette dérive arrange bien l’état qui se désengage d’autant en faisant supporter une partie de ses missions sur les finances de la municipalité (pour ensuite éventuellement la fustiger pour des dépenses qui augmentent le déficit national).
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J’aimerais bien savoir à quoi servent les CRS (en dehors des manifestations) ils sont dans leur camions devant leur smartphone sans regarder ce qui se passe à l’extérieur et même quand ils sortent du camion ils ne font rien…
Sur la Canebière piétonne vous pouvez rouler en scooter à côté des CRS sans rien craindre.
0,4% de temps à pied sur la voie publique !!! Ce serait intéressant de comparer avec le taux des autres grandes villes françaises et européennes.
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bof tous ces articles pro-police et pro répression sur Marsactu. A quand une enquête sur les contrôles au facies en centre-ville et ailleurs ??
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“Articles pro-police” et “pro-répression” ?? C’est une enquête qui laisse la parole à plusieurs protagonistes et relate des faits, des chiffres…
Si prise de position il y a, c’est il me semble sur la mise en avant du flou sur les effectifs réels, et sur le fait que le 17 ne remplit pas ses missions auprès des citoyens, ou que du moins il n’ya personne pour gérer au qotidien “les petits riens qui ne relevent pas de l’urgence” pour les policiers.
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Au risque de passer pour “pro-police” et pour “pro-répression”, j’ai eu besoin de la police pour réprimer les petites frappes qui tentaient d’installer un “point de deal” dans mon immeuble (oui, oui, dans le 8e). En vain, malheureusement. Le sujet a sans doute été considéré comme négligeable, car personne ne s’est déplacé. Ces articles “pro-police” et “pro-répression” ont au moins pour mérite de montrer que les moyens d’empêcher la dérive de cette ville sont insuffisants.
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donner la parole au syndicat d’extrême droite Alliance… c’est pas normal !
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Dans un monde d’idéologues qui ne voient les choses qu’à travers leur propre prisme, ça n’est en effet pas normal.
Dans le monde démocratique, un média donne la parole à tout le monde.
Or le regroupement Alliance-Unsa est arrivé en tête des dernières élections professionnelles en décembre 2022. Il n’aurait pas été professionnel de la part de Marsactu de ne pas sonder le syndicat majoritaire.
Toujours dans le monde réel, le RN est le premier parti en nombre de députés à l’Assemblée Nationale.
Et Donald Trump vient de très largement remporter l’élection présidentielle US, en nombre de voix qui plus est.
Ca n’est pas en niant la réalité qu’on l’accepte plus facilement, bien au contraire.
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Les caméras ni le 17 n’ont empêché la fermeture du centre d’accueil de jour de la rue Loubon sous la pression des narcos sortis gagnants de l’affaire … le recul et l’échec sont nets. Pourquoi ????
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Bon, sans surprise, le nombre de fonctionnaires sur le terrain est famélique comparé aux besoins d’une ville gangrénée par les délits, en particulier sur sa voie publique.
Une défaillance de plus des pouvoirs publics français donc, à mettre en perspective avec le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé des pays de l’OCDE.
Bref, comme dirait l’autre, on paye un pognon de dingue, mais on ne sait pas à quoi il sert ; en tout cas pas à envoyer des effectifs policiers sur le terrain.
Il serait intéressant de disposer des mêmes indicateurs pour les autres services de police à Marseille, à commencer par la PJ, ainsi que tous les services administratifs. Un simple ratio des effectifs terrain / bureau serait déjà éclairant.
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On n’est même pas sûr que préfecture dispose de ces chiffres
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Entre je m’étonne de comprendre à la lecture de l’article qu’à tout moment un policier sur 3 est en congé de maladie:
“En 2023, au sein de la direction départementale de sécurité publique (DDSP), 467 795 heures ont été non travaillées pour cause de congés maladie, soit 34 % d’indisponibilité en pourcentage du potentiel théorique.”
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Que du blabla, la réalité est tout autre…quand on se fait renverser par une voiture personne ne vient et la plainte n’est pas traitée, quand une voiture est garée sur le PP devant une école personne ne se déplace, quand des jeunes foutent le bazar à 2H du matin sur une placette d’un quartier personne ne se déplace, à part le centre ville aucune verbalisation, aucune fourrière, aucun contrôle sur les déchets sauvages, aucun contrôle sur les entreprises du bâtiment qui balancent leurs gravas et dechets en tout genre à tous les coins de rue etc…par contre samedi denier ils étaient aux Catalans et arrêtaient tous les scooter dont les conducteurs n’avaient pas de gants..
Jamais vu une ville dans laquelle le sentiment d’impunité est si présent dans toutes les classes sociales, tout le monde fait ce qu’il veut et se fout royalement des autres et du vivre ensemble !
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