Les dossiers chauds du conseil municipal estival
Pour ce dernier conseil municipal avant l'été, le maire de Marseille propose près de 360 rapports à la sagacité des élus municipaux. Les écoles tiennent encore une place importante avec pas mal de travaux de rénovation. Mais on y parlera également d'arena, du J1, de la mairie du 1er secteur ou des 100 millions du conseil départemental.
Les dossiers chauds du conseil municipal estival
Pour ce dernier conseil municipal avant la trêve estivale, le maire a choisi une charge lourde pour lester sa charrue. L’ordre du jour compte 359 rapports à examiner, au grand dam de ses opposants qui y voient un déni de démocratie au vu du faible temps de parole attribué aux différents groupes politiques. Mais le tout nouveau président du groupe socialiste, Benoît Payan, ne veut pas faire de ce thème le sujet de sa première intervention, pour ne pas être dans un “rapport administratif”. Il se réserve toutefois le droit d’attaquer devant le tribunal administratif des délibérations qui n’auraient pas fait l’objet d’intervention de l’opposition faute de temps de parole. Les occasions de débat ne manqueront pas, tant en référence aux évènements récents liés à l’Euro 2016 que de par les thèmes abordés dans les délibérations.
Travaux dans les écoles, convention avec le département, port antique, talus de la rocade L2, Arena du parc Chanot… Comme d’habitude c’est aussi l’occasion de revenir à des sujets que Marsactu a documentés et de vous livrer des clés de lecture pour suivre notre direct.
Avec l’été, les écoles repassent en mode travaux
Les médias avaient exagéré, la “honte de la République” relevait du fantasme et pourtant chaque conseil municipal est l’occasion d’une nouvelle salve de travaux plus ou moins urgents et des autorisations de programme pour de nouveaux groupes scolaires. “Nous ne pouvons pas réaliser de travaux pendant l’année en présence des enfants, rappelle Danielle Casanova, l’adjointe aux écoles. Il est donc normal que nous passions ces délibérations maintenant”.
Sept groupes scolaires du 14e arrondissement verront ainsi leur sol refait afin d’isoler le “gerflex dont la colle contient une faible dose d’amiante inerte”, détaille l’élue. “L’amiante est sans danger” – certes – mais le nouveau revêtement devrait permettre de l’isoler. Dans le même arrondissement, sept autres groupes scolaires verront leur toit refait. Mais les travaux ne se limitent aux toits, ni même à cet arrondissement. Sainte-Marguerite, la Castellane, les Accates, la Blancarde, les travaux ne s’arrêtent pas.
La Ville soumet également au vote plusieurs rapports qui concernent des groupes scolaires neufs. C’est le cas du Rouet et de la Capelette, livrables en 2017, ou de celui de Sainte-Marthe prévu pour 2018 avec le soutien de l’Etat. Pour l’école de la porte d’Aix ou de Ruffi (3e), il faudra attendre 2020. Enfin, la Ville annonce la création du groupe scolaire dit Marceau au cœur de l’opération Quartiers libres sur les anciennes casernes. Il est situé au cœur de la Belle de Mai – “quartier le plus pauvre de France”, dixit Danielle Casanova – où la Ville était contrainte d’accueillir les élèves dans des modules préfabriqués. Là encore, l’inauguration de ce super groupe scolaire de 20 classes primaires, évalué à 18 millions d’euros, attendra le prochain mandat.
100 millions d’euros du conseil départemental
Le montant est le même mais la méthode diffère en tout. En effet, ce n’est pas la première fois que la Ville signe une convention sur trois ans avec le département pour un compte tout rond de 100 millions d’euros. Jean-Noël Guérini et Jean-Claude Gaudin avait apposé leurs signatures sur un parchemin similaire en 2012. Quatre ans plus tard, seuls 40 millions d’euros ont été effectivement dépensés. “Les critères étaient tellement serrés que lorsqu’on passait devant le comité de sélection, on nous disait non quasi systématiquement”, affirme Jean-Claude Gondard.
La nouvelle convention permettrait plus de facilité “en finançant des projets déjà à maturité”. Pour Benoît Payan qui préside également le groupe socialiste au conseil départemental, “il ne faut pas croire que Martine Vassal lâchera les clefs du coffre aussi facilement. Pour avoir l’argent, il ne suffit pas d’attendre assis dans son bureau”. Le premier adjoint, Dominique Tian liste rapidement les coûteux travaux de rénovation de l’église des Réformés, des équipements sportifs “dont le skate-park de Borély [le bowl, ndlr]”, de l’équipement pour le bataillon des marins-pompiers, des équipements de proximité comme le square Michel Lévy, des écoles et des investissements comme la nouvelle mairie du 1er secteur. Un autre sujet de polémique.
Très chère mairie de secteur achetée à la région
L’affaire a fait bondir l’ancien maire de secteur, Patrick Mennucci qui a aussitôt publié un communiqué au nom de son groupe pour dénoncer “la gabegie financière” que constitue pour lui le rachat à la région de la maison du même nom, sise sur la Canebière. Tarif : 5,6 millions d’euros, “c’est-à-dire 10% de plus que l’évaluation des domaines” pour une mairie de secteur aux compétences limitées. “Sans compter les 1,3 millions de travaux pour aménager un lieu qui sera compliqué pour l’accueil des mariages”, ajoute Benoît Payan.
De son côté, Jean-Claude Gondard rétorque qu’il s’agit là d’une toute autre histoire : “La région décide de vendre un actif au plus offrant et non pas de faire un cadeau. Nous regardons le prix du domaine et nous ajoutons 10% pour être sûr d’acquérir ce bien qui correspond à notre volonté d’installer la mairie de secteur sur ce lieu emblématique.” Et pour l’accueil des mariages dans une voie en sens unique aux trottoirs très passants ? Le directeur des services élude en proposant que le cortège de la noce emprunte le tramway.
Très chers talus de la rocade L2 ?
L’histoire avait fini devant le tribunal des référés. L’inspection du travail estimait alors que la société de réalisation de la rocade L2 mettait en danger les ouvriers de la Colas quand ils travaillaient sous le centre urbain du Merlan (14e). Les talus qui jouxtent la voie rapide menacent de s’effondrer depuis des lustres du fait des infiltrations d’eau en provenance du centre commercial Carrefour qui coiffe le tout. Or, la Ville et l’État se disputaient depuis des lustres sur la propriété desdits talus.
La justice a rejeté la demande de l’État et renvoyé la Ville, propriétaire, à ses responsabilités concernant la mise en sécurité des talus. Dans le rapport 320, la municipalité soumet au vote l’approbation d’une “autorisation de programme” de 5 millions d’euros. Supérieure à l’effort municipal en direction des écoles, ce montant paraît assez astronomique. À l’époque, une source municipale évoquait une facture d’1,5 million d’euros déjà assez salée. Citant le directeur de Carrefour, La Provence évoquait “une dizaine de millions d’euros” mais pour des travaux au périmètre sans doute plus large. L’autorisation de programme correspond à la mission « environnement et espace urbain » pour 2016. Le prix du confortement des talus est sans doute caché dans cette enveloppe.
Le nouveau parc Chanot taille olympique avec Arena en option
Depuis 1985, l’usage et la gestion du parc des congrès et des expositions municipal est confié à “titre gratuit” à la Safim, aujourd’hui filiale de Veolia. En 2019, cette convention prend fin et la Ville souhaite réfléchir sur l’avenir du site afin de “positionner Marseille dans la concurrence des métropoles du bassin méditerranéen sur l’ensemble des dimensions événementielles, touristiques, et de congrès”. La Ville souhaite se faire aider dans cette réflexion qui prend forcément en compte la candidature de Marseille pour l’accueil des épreuves nautiques des jeux olympiques de 2024 pour servir de “village” de l’évènement.
“Cette réflexion prend en compte l’hypothèse d’une Arena, indique Jean-Claude Gondard, donnant corps à une information déjà lue dans Marsactu cet automne. Mais celle-ci ne sera absolument pas concurrente de celle que la maire d’Aix projette de réaliser aux Milles. Juré, craché.
Martine Vassal est bien dans sa baignoire à l’Opéra
Dans un contexte de baisse des subventions aux associations culturelles, le conseil départemental semble aimer l’Opéra de Marseille, qui bénéficie d’un soutien renforcé de 1,5 à 1,6 million d’euros pour 2016. En contrepartie, la Ville s’engage dans des actions auprès de publics ciblés par son partenaire, dont les collégiens. La collectivité conserve également le panel de places de choix pour des représentations (à l’Opéra ainsi qu’à l’Odéon, au Silo et à l’auditorium du Pharo). En octobre dernier, Marsactu soulignait la reconduction par Martine Vassal de cet accord passé par son prédécesseur Jean-Noël Guérini, qui comprend notamment “un loge dite baignoire”. Il faut croire qu’elle est confortable.
Le MJ1 dévoile ses parrains privés
Arema, Beuchat, BNP, Bouygues immobilier, CCIMP, Caisse des dépôts, Caisse d’épargne, Catering international services, CMA-CGM, Crédit agricole, Daher, Decaux, Eiffage constructions, GL events, Hammerson, Interxion, Jaguar network, Mediaco, Onet, Société marseillaise de crédit : ce n’est pas la liste des titulaires de contrats avec la Ville – quoi que… – mais celle des fondateurs de l’association MJ1, à laquelle elle adhère ce lundi.
Initié par la collectivité, ce projet vise à installer “un outil de marketing territorial” dans le J1, bâtiment portuaire et lieu culturel éphémère en 2013. À côté des financements privés, celle-ci participera à hauteur d’1 million d’euros sur trois ans, principalement via la prise en charge de travaux. La mise à disposition de personnel municipal est également évoquée dans la délibération.
Ouverture des portes au jardin des Vestiges
Inaugurée en 2009 mais fermée l’année suivante pour la rénovation du musée d’histoire, la porte donnant sur le jardin des Vestiges rue Barbusse va enfin pouvoir coulisser sur ses rails. Le conseil municipal doit voter ce lundi une requalification du site pour 1,7 million d’euros, qui devrait ouvrir la voie à sa réouverture. Marsactu avait raconté en 2014 comment cet aménagement à près de 600 000 euros n’avait jamais pu jouer son rôle d’entrée monumentale du musée, avec billetterie et lieu de pause pour les gardiens.
À l’époque, l’adjoint au patrimoine André Malrait évoquait des travaux imminents pour justifier cette situation, mais l’absence d’accès handicapé interpellait également. “Une rampe existe à une vingtaine de mètres et c’est elle qui devait permettre l’accès des personnes handicapées. Vous imaginez bien que nous n’aurions pu ouvrir à l’époque sans cela”, balayait l’élu. Mais l’idée a dû faire son chemin puisque dans le programme global voté ce lundi, on trouve bien “la mise en place d’un dispositif d’accès aux personnes à mobilité réduite depuis la billetterie située rue Henri Barbusse”…
Benoît Gilles et Julien Vinzent
Commentaires
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Merci pour ce type d’article, qui nous permet de suivre de près ce qui se passe.
En lisant, je me demande si quelqu’un fait quelque part un recueil des petites phrases et petites actions révélatrices du fonctionnement de notre équipe municipale :
je retiens ici les 360 dossiers mis à l’ordre du jour d ‘UN conseil (histoire de passer bien vite sur chacun, sans discussion, et d’ épuiser les élus qui voudraient etre vigilants..).
Ainsi que la merveilleuse réplique au soucis des mariages dans une mairie de secteur au milieu de la Canebiere : “Et pour l’accueil des mariages dans une voie en sens unique aux trottoirs très passants ? Le directeur des services élude en proposant que le cortège de la noce emprunte le tramway.”
on dirait du Pagnol ! ça vaudrait bien une petite caricature à la Dubout ! (mieux vaut en rire, hein !)
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Ils naviguent toujours entre le cocasse et le pitoyable dans les réponses données aux problématiques réelles.
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caricature à la Dubout : http://masmoulin.blog.lemonde.fr/files/2013/07/Dubout-Montez-%C3%A0-la-prochaine.jpg
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Comment se fait-il qu’il y ait autant de rapports. Ce n’est pas gerable et dénote une très mauvaise politique. Que font les services municipaux pour présenter à la même date cette somme de projets. Ou bien le septième de DGS ne peut pas prendre connaissance des affaires de notre ville et tout s’amoncęle en l’attente de la disponibilité de ces deux vieux messieurs, trop chargés et ralentis par leur âge et leurs pathologies médicales. Marseille a bien vieilli et l’année européenne du sport devrait introduire une marche des élus,les cannes sont acceptėes, celui qui l’emporté remporte la médaille de l’ėlu de l’avenir.
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Ils peuvent accumuler les rapports et projets en CM dan la mesure où une bonne partie ne sera pas réalisée et l’autre jamais finie…ces élus peu compétents font de l’occupation de terrain, à l’école on appelle cela de la fumisterie…
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Cette avalanche de rapports à adopter à chaque séance du Conseil municipal tient à une seule raison : cette instance ne se réunit en moyenne que six fois par an.
De son côté, le Conseil municipal de Lyon se tient neuf fois par an en moyenne, ceux de Bordeaux et de Strasbourg dix fois par an, etc.
Mais Marseille étant une petite bourgade sans problème, elle n’a pas besoin de réunir ses conseillers municipaux aussi souvent que dans les grandes villes.
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Il me semble –mais Marsactu doit savoir– que la séance du conseil municipal que l’on commente et retransmet, n’est qu’une sorte de théâtre public, de ce qui s’est réglé auparavant en commission (où sont des élus titulaires, mais ouvertes aux autres) et décidé en bureau (le vrai lieu de pouvoir et d’arbitrage). Sur certains dossiers il faudrait peut-être remonter davantage et ne pas se contenter de la partition publique terminale, agrémentée de ses bons mots. Il me semble d’ailleurs que les comptes-rendus des réunions du bureau sont accessibles. Merci à Marsactu de nous éclairer, je ne suis pas certain de ce que je viens de dire.
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Certes, les réunions du Conseil municipal sont là pour avaliser le travail réalisé préalablement en commissions. Mais s’il ne s’agissait que d’un théâtre, nous gagnerions certainement à les supprimer.
Si, à Marseille, on peut parler de théâtre, c’est aussi parce que la majorité municipale, à commencer par le maire, ne respecte pas l’opposition, dont l’expression est limitée à des temps de parole indécents. Bons mots, langue de bois et effets de manche sont considérés comme suffisants pour alimenter les “débats” : cela permet de masquer l’absence de travail de fond sur les dossiers et d’éluder les questions. Le sommet a été atteint il y a quelques mois lors du débat sur l’état des écoles : le problème était, paraît-il, limité à des “robinets qui fuient” dans “trois ou quatre écoles”…
Les réunions du Conseil municipal sont nécessaires à la démocratie pour une raison simple : elles sont publiques. Evidemment, leur intérêt pour le citoyen, ici, est limité lorsqu’elles doivent enfiler comme des perles 360 rapports en une demi-journées, mais c’est sans doute fait pour cela. Au même moment se tenait une autre réunion de Conseil municipal, à Strasbourg : là où Marsactu parle de “charge lourde” pour 360 rapports, Rue 89 Strasbourg qualifie de “chargé” un ordre du jour de 85 rapports : autres lieux, autres moeurs, mais je ne suis pas sûr que la démocratie fonctionne moins bien à Strasbourg qu’à Marseille (http://www.rue89strasbourg.com/conseil-municipal-juin2017-109206).
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Strasbourg est une ville que je connais bien. On se moque parfois du sérieux des Alsaciens, mais on ne se permettrait pas la superficialité, jusqu’en commission d’ailleurs, que l’on constate parfois à Marseille. A propos des écoles notamment. J’aime bien Rue 89 Strasbourg que j’ai également soutenu dans leur opération de crowdfunding. Je suis assez content de l’avoir fait. Au passage, Les Jours aussi (des anciens de Libé), mais j’en suis moins content, c’est resté assez « parisien ».
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Les assemblées ouvertes au public connaissent des fortunes diverses. Avant d’émigrer à Marseille, j’allais assister aux séances de ma communauté d’agglomération dans le nord des Bouches-du-Rhône. Nous étions entre 3 et 8 personnes sur les bancs du public : le correspondant local de la Provence, un ou deux associatifs côté Attac ou écolos, parfois quelques personnes concernées par le déclassement d’un terrain, et moi. Nous avions tous droit à l’apéro de clôture que les élus ne réussissaient pas à bâfrer jusqu’au bout. J’en profitais pour ramasser sur une chaise, le rapport sur les sujets à l’ordre du jour parmi ceux oubliés par les élus. Il y avait là matière à mettre en ligne sur le site citoyen que j’animais et qui informait ceux que la politique pouvait intéresser.
Il y a des communes où le maire provoque une suspension de séance où la parole est donnée au public, ce qui est souvent le cas de la séance où le projet de budget sera voté. Il y a même des municipalités communistes de la région parisienne (dont Montreuil peut-être ?) qui poussent le vice jusqu’à réserver des crédits à des actions « d’ajustage » directement souhaitées par les citoyens.
On est évidemment loin de Marseille, mais ce n’est pas évident d’associer davantage le public. C’était faussement possible au conseil de développement, où les membres choisis au sein de la société civile étaient déjà les conseillers du prince dans les institutions locales, une certaine nomenklatura qui pensait pouvoir faire fructifier une fois à la retraite des idées qu’elle n’était pas parvenue à mettre en œuvre avant.
S’agissant de la ville de Marseille, la salle Bargemon est quand même la plus grande scène de théâtre de la ville. Le public, parmi lequel quelques historiens, sociologues et de nombreux journalistes, tous à l’affut des bons mots de notre bon maire, serait de plus de 500 personnes. Les citoyens ne sont-ils pas à Marseille au cœur des décisions qui se prennent, avec de temps en temps un bon mot en forme de suppositoire pour faire aller la décision dans le bon sens ? J’avoue avoir un peu cherché à agacer Electeur du 8è, qui a raison de souhaiter que ces séances soient plus nombreuses. Le temps imparti aux orateurs et aux partis politiques est soigneusement millimétré avant le début de la séance par une réunion des présidents de commission.
Si vous voulez assister à ces séances, il faut vous faire parrainer par un élu ou un parti politique.
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Point n’est besoin d’être une municipalité communiste pour réserver des crédits à des actions décidées par les citoyens. Cette démarche – le budget “participatif” – existe certes à Montreuil, mais aussi à Lanester (mairie “divers gauche”) et à Paris, pour ne citer que quelques exemples. Evidemment, elle suppose d’avoir envie d’écouter les électeurs et de dialoguer avec eux, plutôt que de se croire propriétaire de son mandat entre deux élections…
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Merci de votre œil , de votre conscience , de votre analyse .. Notre démocratie perd tellement à ce que vos articles ne soient pas accessibles à tous les citoyens . Continuez , on vous soutient
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Certains d’entre vous devraient se présenter aux élections, ça serait mieux géré. Les places sont toujours occupées par les mêmes qui sont prêts à tout pour les conserver voir le cas de l’ancien maire des 11/12. Ça rajeunirait les assemblées et apporterait plus de probité dans la gestion décentralisée des territoires.
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