Dorothée Sebbagh, au cinéma, "le moment de vérité est entre les prises"
Dorothée Sebbagh, au cinéma, "le moment de vérité est entre les prises"
Dorothée Sebbagh voulait faire passer un message. Réalisatrice de Cherchez le garçon, elle se dit "malheureuse" du maigre accueil réservé à son film dans la région et à Marseille en particulier. Seuls trois cinémas ont diffusé son long métrage 100% marseillais, pourtant "sorti sur plus de trente copies en France", programmé dans plusieurs salles sur l'ensemble du territoire – dont cinq à Paris "et qui a eu bonne presse".
Seulement voilà. Des cinémas comme Le César, les Variétés ont "des problèmes avec les distributeurs indépendants, ils ne les paient pas tous, du coup, le syndicat des distributeurs indépendants a décidé de ne plus diffuser de film dans ce cinéma." Voilà qui est envoyé.
Comparée à des réalisateurs adeptes de l'improvisation comme Jacques Rivette ou encore Jacques Rozier, la réalisatrice qui dans Cherchez le garçon filme dans les conditions du documentaire enchérit : "J'ai le sentiment que les moments de vérité des comédiens sont entre les prises".
Son prochain long métrage, Grosse Patate, restera dans le registre de la comédie légère. Dorothée Sebbagh ne craint pas de s'enfermer dans un style cinématographique, car, dit-elle, "j'aime les films où l'émotion et la comédie se touchent".
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