Devant la justice, le député Sébastien Delogu, trois coups de pied et un contexte politique
Le député insoumis Sébastien Delogu est poursuivi pour avoir donné des coups de pied à deux fonctionnaires du lycée Nord, en marge d'une grève contre la réforme des retraites. Le parquet a requis six mois de prison avec sursis.
Sébastien Delogu et son avocat Yones Taguelmint avant son procès à Marseille, le 7 janvier 2024. (Photo : CMB)
Clara Martot Bacry
Commentaires
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Ne jamais accepter qu’un membre de la communauté enseignante soit menacée frappée quant il fait son travail. Et merci que DELOGU ne fasse pas la loi à la vue de ses méthodes.
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Ces déclarations ” la république c est moi “ou “C est moi qui fait les lois ” provoquent la même réaction de dégoût pour ceux qui sont sensés être des représentants du peuple
Faire taire vos égos messieurs
Ça décrédibilise le mouvement des insoumis qui heureusement a d autres cordes à son arc comme son programme et son positionnement à l AN même si les députés LFI sont victimes de nombreuses attaques politiques et médiatiques
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Malheureusement c’est un peu trop tard pour les autres cordes…
Des attaques médiatiques? Franchement c’est une blague…
Ne vous étonnez pas que le vote ouvrier aille au RN…
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c’est effrayant de voir que le rn et lfi abritent autant d’élus à ce point abrutis
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En fait, quand les membres de LFI se démarquent du lider maximo, on les vire. Delogu par contre, ne risque pas ce traitement.
Cet individu tonitruant fait honte à la République, honte à la gauche, si toutefois LFI, avec sa stratégie électorale, son fonctionnement interne, ses positionnements ambigus, les saillies de son maître à penser, s’inscrit encore pleinement dans les valeurs de la dite gauche.
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élu consternant et révoltant, à pleurer. Pourquoi est-ce que les pires politiques viennent s’incruster dans ces quartiers Nord de la ville, comme des langastes sur les toutous ?
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Patientons jusqu’au 14 février pour démêler les faits, le jugement sera rendu, et la justice passera.
Sans vouloir mettre en cause les déclarations des uns et des autres, je connais bien ce milieu très particulier. Ce n’est pas la première fois que des incidents se déroulent après et pendant les tentatives de blocage d’établissements à cette époque de manifestations importantes contre la réforme des retraites. Plusieurs lycées de notre ville ont dû faire face à ce problème. Des incidents ont eu lieu avec parfois une certaine gravité, et l’intervention des forces de l’ordre.
Au lycée st Exupéry plainte a été déposée quelques heures après cet incident, et cela m’interpelle quand on sait que les chefs d’établissements, les personnels et le rectorat ont pour devise première : « pas de vagues » quand on sait aussi que des incidents, bagarres, port d’armes, harcèlements… se déroulent malheureusement fréquemment dans les établissements scolaires et que dans ces cas, le « pas de vagues » s’appliquant généreusement il y a un silence radio total, et certainement pas un dépôt de plainte, ou un signalement ! ( les promotions et mutations obligent souvent les personnels à la discrétion)
Le dépôt de plainte et la communication du rectorat s’explique probablement par le fait qu’un député est impliqué. Et c’est normal, l’exemplarité qu’on doit pouvoir attendre de nos élus, n’est pas acquise.
La justice passera et c’est tant mieux.
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Je connais très bien le milieu enseignant et j’affirme que le fameux « pas de vagues » est une légende répandue par des extrêmes ou des anti-chefs primaires.
Je connais deux proviseurs qui ont fait des carrières très enviables en finissant dans les meilleurs établissements de leur académie et qui portaient systématiquement plainte contre tous les actes de violence avérés.
Les proviseurs, leurs adjoints et les inspecteurs sont tous d’anciens profs et beaucoup s’engagent dans l’encadrement pour agir davantage dans un système éducatif qui leur semble être le service public le plus fondamental dans une démocratie.
Évidemment, parmi les centaines de milliers de fonctionnaires de l’EN il y en a forcément quelques-uns plus timorés mais ce qu’on désigne souvent par « pas de vagues » ce sont des attitudes de prudence souvent nécessaire dans des conflits où il est parfois très difficile de démêler les responsabilités des uns et des autres.
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Alors non les proviseurs, adjoints ou inspecteurs non pas tous été enseignants. Depuis plus d’une dizaine d’années les concours sont ouverts à des personnels de l’Éducation nationale qui ne sont pas forcément enseignants.
Moi aussi dans le milieu j’ai connu au fil des années un bon nombre le chefs d’établissement qui ont évité un an ou deux avant une mutation ou une promotion de se faire remarquer. Que ce soit par le nombre de signalement ou de conseil de discipline de leur établissement.
Et bien évidemment, le “pas de vagues”n’est pas une norme, mais reste largement partagé est n’est certainement pas une légende.
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Dès qu’un élu est mis en cause pour son comportement ou ses actes, il est victime “d’une attaque politique”. Cette ligne de défense bas de gamme et usée jusqu’à la corde est plus risible que crédible, mais apparemment il se trouve un avocat pour s’en servir encore.
Avec un tel défenseur, Delogu a du souci à se faire.
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oui, c’est largement récurrent.
la ligne de défense des avocats n’est pas forcément un long fleuve tranquille.
que dire des lignes de défense des avocats, de sarko, bayrou, le pen, et tant d’autres avant eux, … qui hurlent à longueur de reportage que leurs clients sont innocents ! traquenards, vengeances….et donc, cqfd : attaque politique !!
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S. Delogu reste présumé innocent et il est possible qu’il soit in fine relaxé.
Mais en attendant, honnêtement, qui est surpris d’une telle affaire le concernant?
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En élisant des voyous à l’Assemblée Nationale, on se retrouve avec ce genre de comportement … Drogués, trafiquants, petites frappes, … elle fait envie la “6e république” de LFI !!
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C’est très juste !
Ajouter aussi le nombre de repris de justice parmi les députés…
Est-ce réellement l’apanage du groupe LFI
C’est largement moins sûr.
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