Des travailleuses sans droit ni titre au resto de la Bonne Mère
Des travailleuses sans droit ni titre au resto de la Bonne Mère
Justine* se souviendra toujours du jour de sa libération. Ce matin de printemps 2008, elle ne s'est pas levée à 5h30 pour la séance de gymnastique, suivie de la séance de prières puis de la messe. Elle est restée dans son lit avant de fuir à toutes jambes la colline de Notre-Dame-de-la-Garde. "Je n'ai pas repris mon souffle ni fait un seul arrêt jusqu'au Vieux-Port", dit-elle aujourd'hui, alors qu'elle a reconstruit sa vie en Provence.
A l'époque, Justine faisait partie des travailleuses missionnaires de l'immaculée. La prison qu'elle quittait avait pour cadre le charmant restaurant l'Eau vive, située sous les jupes de la basilique emblématique de Marseille. Les guides touristiques vantent ses prix modestes et l'éternel sourire des charmantes dames de toutes origines qui servent en ces lieux. Mais les commensaux qui s'attablent connaissent rarement les conditions de travail de celles qui incarnent cette communauté installée sur "les cinq continents". Ces travailleuses missionnaires de l'immaculée ou TM appartiennent à un tiers ordre né sous la protection de l'église catholique.
Cette communauté aussi appelée Famille missionnaire Donum Dei a été fondée en 1950 par le père Marcel Roussel-Galle qui entendait ainsi réunir des "vierges chrétiennes" qui épousent le christ "tout en restant d'humbles travailleuses avec une profession". L'appel du père Roussel se diffuse de par le monde et les candidates à cette charge "sans voeux ni promesse" viennent d'Afrique, d'Asie, d'Océanie ou d'Amérique du sud. Dès les années 60, leurs activités se concentrent autour d'une chaîne de restaurants baptisés Eau-Vive qui devient la vitrine de cette communauté rattachée au tiers ordre carmélitain.
Livre noir d'anciennes missionnaires
Le caractère immaculé de l'association est quelque peu entaché par la publication d'un livre noir rédigé par un collectif d'anciennes travailleuses missionnaires avec le soutien de l'Avref, une association de lutte contre les dérives sectaires notamment dans la mouvance de l'église catholique. "J'ai eu un premier contact avec une personne qui avait quitté le mouvement, il y a un an et demi, explique Georges Belfort, un militant de l'Avref qui a recueilli de nombreux témoignages. Ensuite, lors de notre assemblée annuelle, deux autres personnes sont venues spontanément nous voir. On a tous été ébranlés par ce qu'elles décrivaient. De fil en aiguille, les témoignages ont fini par affluer." Justine a apporté sa pierre à cet ouvrage sans appel. Il y est décrit un système d'emprise qui débute dès le recrutement des jeunes filles le plus souvent dans des pays en voie de développement et dans des familles pauvres.
Depuis plusieurs années, elles sont nombreuses à tenter de fuir la communauté. Fuite d'autant plus difficile qu'elles n'ont pas d'existence officielle en France, si ce n'est par le biais de visas de missionnaires qui ne leur donnent pas le droit de travailler. C'est en tout cas ce dont témoignent les anciennes employées sans que nous puissions le vérifier auprès de l'organisation. Dans le livre noir, une ancienne adepte rapporte ainsi que dans les années 1990, au restaurant de Toulon, un mot de passe avait été mis en place pour éviter les contrôles de l'inspection du travail. Quand elles entendaient "banane flambée", les jeunes travailleuses "en formation" et non déclarées allaient se cacher dans un local pour éviter les contrôles. Une situation qui perdure aux dires des responsables de l'Avref. "La plupart des TM n'a pas non plus de numéro de sécurité sociale. Or, mêmes les carmélites cloîtrées ont un numéro de sécu, s'insurge Georges Belfort. Après des années de travail, elles n'ont pas le droit ni au chômage, ni à la retraite. Dans ce cadre, reconstruire sa vie demande beaucoup d'efforts."
(La salle du restaurant Eau Vive à Marseille. Les travailleuses missionnaires mangent dans l'arrière salle)
C'est ce que Justine a découvert en fuyant la communauté. "A Notre-Dame-de-la-Garde, j'ai pris contact avec deux soeurs qui étaient en visite. Je l'ai fait très discrètement car si on se confiait à un prêtre sur place, il y avait de fortes chances qu'il prévienne la responsable. Ce sont elles qui m'ont trouvé une famille d'accueil après ma fuite. En quittant la communauté, je ne savais même pas comment prendre un ticket de métro. Cela a été très dur de me réadapter." Heureusement, Justine a pris soin de conserver son passeport sur elle en permanence. "Je craignais que quelqu'un me dénonce et qu'il soit confisqué", dit-elle aujourd'hui. C'est en faisant les démarches de renouvellement de son titre de séjour renouvelable chaque année, qu'elle s'est aperçue que celui-ci ne lui donnait pas le droit de travailler en France.
Pourtant elle a passé l'essentiel de son temps dans le labeur durant les 13 années passées au service de Donum Dei. "Le travail était pénible dans les missions qui avaient la gestion d'un restaurant ou de l'accueil des pèlerins comme c'est le cas à Lisieux et à Domrémy", explique-t-elle. La journée commence à 5h30 par de la gymnastique et des prières pour se finir en soirée si le restaurant propose deux services. "Dans ce cas, il fallait partir après le départ des derniers clients. Cela faisait des journées très longues."
Inutile d'espérer un salaire en échange. Les TM ne reçoivent rien ou presque : "Durant les premières années de formation, on n'a pas d'argent. Si on a un vêtement déchiré ou besoin d'un pull, il faut demander à une responsable qui nous l'achète. Ensuite, quand j'ai commencé à travailler dans les restaurants, j'ai eu dix ou 15 euros d'argent de poche par mois. Parfois une carte téléphonique pour appeler au pays mais rien de plus."
Fiançailles à Rome
Les vacances sont aussi rares, collectives et religieuses. "Cela n'était pas la belle vie à Paris, sourit Justine. C'était trois semaines de retraite dans un monastère." Quant aux retours au pays, ils sont également très rares. Justine est originaire du Burkina Faso, une des terres de prédilection de la communauté. Elle n'a pu y retourner qu'une fois après ses voeux de fiançailles en 2005. En effet, l'intégration au sein de la communauté passe par des rites dits de fiançailles et d'épousailles qui marquent l'officialisation de l'appartenance à la communauté.
Les fiançailles se font à Rome où la communauté possède son restaurant le plus prestigieux. La future fiancée y reste un an avant de prononcer ses voeux devant un prêtre. "Mais pour le droit canonique de l'église cela ne siginifie rien, constate Georges Belfort. Il s'agit d'une association de laïques qui ne suivent pas les règles d'une congrégation religieuse." Or, pour les candidates souvent nées dans des pays en voie de développement et peu formées, la nuance est mince. Et une fois entrée dans la communauté, il est presque impossible de la quitter.
Dans le livre noir du collectif des anciennes TM, beaucoup dénoncent les errances spirituelles de la communauté. Certaines rapportent que la parole du fondateur étaient écoutées religieusement sur de vieilles K7 de l'époque, inaudibles aujourd'hui. "On devait les écouter deux ou trois fois par mois, abonde Justine. Et c'est vrai que le son n'était pas toujours très clair. J'avais du mal à comprendre."
Cinq ans d'aspirât
Les travailleuses missionnaires passent leur temps à changer de mission. Entrée dans la communauté en 1995 alors qu'elle a 17 ans, elle quitte le pays pour l'Europe après cinq ans dits "d'aspirât" censés lui donner une première formation. "Je n'y suis retournée qu'un fois en 2005, après mes fiançailles, déplore Justine. Ils m'ont donné 300 euros en tout et pour tout. Une fois payés les médicaments et les vaccins, il ne reste vite rien." C'est d'ailleurs la relation avec sa famille qui va sonner le glas de son engagement au sein de la communauté. Une fois ses "voeux" prononcés, elle est nommée à la mission de Domrémy-la-Pucelle. "Mais entre la responsable et moi, c'était chien et chat. Elle n'arrêtait pas de me faire des reproches injustifiées. Au bout d'un moment j'ai réussi à partir à Marseille."
Là, l'ambiance est un peu meilleure et le travail moins harassant notamment parce que le restaurant ne propose pas de service du soir. C'est pourtant à Marseille qu'elle décide de rompre les ponts : "Mon père est décédé au pays et ma famille a donc cherché à m'informer en allant voir la communauté de Ouagadougou. Moi-même, j'ai appris sa mort un an après son décès. Ils ne m'ont rien dit alors qu'ils savaient. J'ai alors demandé à pouvoir envoyer de l'argent à ma mère et elles ont refusé. J'ai passé 13 ans de ma vie chez les TM et je n'ai jamais pu payer un sac de riz à ma mère. C'est là que j'ai décidé de quitter. Au moins maintenant je travaille et peux l'aider."
"Imprécisions, inexactitudes et contrevérités notoires"
Comme elle, d'autres travailleuses ont choisi de quitter le mouvement. L'Avref a donc alerté les associations locales pour qu'elles puissent recueillir celles qui sauteraient le pas. "Nous avons également alerté la Cimade pour tout ce qui concerne la régularisation administrative de ces jeunes femmes." L'association a également transmis le document à la conférence des évêques dont l'archevêque de Marseille est le président. "Pour qu'ils essaient au moins de faire en sorte que ces jeunes femmes obtiennent un numéro de sécurité sociale et une carte vitale", espère Georges Belfort. A l'archevêché, les services de communication indiquent avoir également reçu le document mais Georges Pontier étant à vacances, il ne faut pas attendre une éventuelle réaction avant la cérémonie du 15 août.
Quant à la responsable du restaurant Eau Vive de Marseille, Anne Hông Nguyen, après plusieurs sollicitations, elle a fini par répondre via un courrier visiblement passé par les arcanes romaines de la communauté. Celle-ci annonce préparer dans les prochaines semaines une "réponse appropriée aux allégations" portées.
Pour l'heure, elle se contente de dénoncer le Livre noir rendu public par l'Avref : "L'analyse de ce document révèle de très nombreuses imprécisions et inexactitudes, des contrevérités notoires et des appréciations portées à l'emporte-pièce sans réel soucis de vérifications des sources et de vérités historiques ou doctrinales." En revanche, elle n'apporte aucune réponse aux questions précises que nous lui avions formulées par courriel. Elle n'a pas plus donné suite à nos demandes de rendez-vous.
(*le prénom a été modifié)
Commentaires
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Apparemment, le clergé a lui aussi son “lumpen prolétariat”…
Mais que fait Dieu ?
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Dieu ? Il exfiltre quelques paroissiennes méritantes des pays où règne la misère. Mais il a beau travailler dans l’immaculée conception, la paroissienne, bien qu’elle soit nourrie, logée et bénie, est moins bien lotie en France qu’un travailleur marocain chez lui, où un SMAG fixe royalement son salaire à 6,24 €/jour. Et que dire d’un travailleur marocain à Berre, où le SMIC lui permet de multiplier son salaire par 10 ?
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Ça doit être la providence selon notre maire à tous les marseillais
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Article très intéressant. Merci.
Personne n’a pensé à une plainte devant le procureur pour travail dissimulé et exploitation d’êtres humains ?
Certaines ambassades et négriers de tous genres ont été condamnés pour ce type d’actes.
Mais c’est vrai que les voies du seigneur sont impénétrables.
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j’ai déjeuné plusieurs fois dans ce restaurant et la dernière fois en compagnie d’amis qui ont été outrés par le contenu de la plaquette posée sur la table.
En effet, pourquoi affirmer sur la table que la personne qui vous sert est vierge ? je n’avais jamais pris la peine de lire ce document moi-même et je suis choquée que l’église catholique là aussi ferme les yeux.
Il faut vraiment que l’église catholique se réforme en profondeur et retrouve son rôle de pasteur.
Merci a Marsactu pour cet article.
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Douuce Fraance!
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Désolé, je préfère les restaurants où les serveuses ne sont pas vierges.Non mais quelle idée…
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Désolé, je préfère les restaurants où les serveuses ne sont pas vierges.Non mais quelle idée…
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Rassurez-moi : ce qui est décrit dans cet article, ça se passe bien au Qatar, n’est-ce pas ? (http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0203675108510-mondial-au-qatar-les-conditions-de-travail-des-ouvriers-a-nouveau-denoncees-1029012.php)
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La Croix a fait un article intéressant sur le sujet voici quelques semaines.
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La Croix en a parlé il y a peu. Ca s’arrange pas…
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Le catholicisme a beaucoup évolué depuis l’Inquisition et le pétainisme, mais il reste des zones d’arriération.
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C est vrai qu il y a à redire,c est vrai qu il faut vite corriger les choses dans le domaine.
Il faudrait avoir aussi un autre son de cloche pour avoir un avis bien arrêté.
Je pense que ce genre de chose existe dans d autres religions et qu Emaüs par exemple peut parfois paraître aussi inéquitable avec ses travailleurs sur le plan social ou sur des règles économiques ou de concurrences déloyales.
Ce qui est fou c est qu écrit sur d autres religions il y a un tolé et le lobbying qui se mettent en route et que chez les catholiques tout le monde se tait car en pénitence sur cette terre et devant pardonner.
Il faut remettre vite de l ordre,et appliquer un minimum de droits dans ces lieux.
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Notre bon sénateur maire est fort bien placé pour répondre Aux interrogations des lecteurs.N’est-il pas en effet fait l’objet de toutes les bénédictions ? Là aussi il cumule les distinctions :
Commandeur de l’ordre de Saint-Charles (Principauté de Monaco)
Commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (Saint-Siège)
Commandeur de l’ordre de Malte
Grand-croix du Mérite de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem
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pourquoi ne pas aussi regarder de près certaines communautés juives ou musulmanes?
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ite missa est
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En poste à Rome dans les années 80, j’ai très bien connu cette communauté. Le restaurant y est célèbre. Tous les hauts prélats du Vatican le fréquentent régulièrement. Il y avait une directrice, que nous journalistes décrivions comme la mère maquerelle auprès de ces jeunes serveuses venues de partout et qui la craignaient beaucoup. Elle était terrible -c’était une Française – et lorsqu’elle voyait entrer les journalistes français qu’elle connaissait, elle interdisait toutes prises de photos et nous surveillait. Seul côtés positifs de l’établissement, c’est que l’on mangeait fort bien et non pas aux prix marseillais mais aux prix très conséquents. Bien qu’habitant Marseille, je n’y suis jamais allée mais connais celui de Toulon. Et comme partout, avant de déjeuner où dîner, il faut prier à la gloire de la Vierge…..
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Comme leur modèle il y a 2000 ans , elles pourront aussi utiliser la Pma & Gpa …
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Merci à MARSACTU pour avoir évoqué ce scandale . Une fois de plus on voit comment l’Eglise catholique traite les femmes en son sein.
On ne peut pas rester insensible à cette situation non conforme à la législation du travail.
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Quand on ne veut pas voir ce qui se passe sous la couverture des religions ou des institutions … bien des choses immorales. Après la révélation des Magdalena Sisters, les enfants enlevés à leur mère sous le franquisme, la pédophilie pour ne parler que des religions chrétiennes. Vive les institutions laïques et les contrôles indépendants. Pourquoi ne fait on par intervenir les procédures judiciaires qui existent ?
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C’est vraiment triste cette histoire.
Je connais bien l’Eau-Vive de Noumea et rien qu’à voir la responsable Jeanne d’Arc, on a vite fait de douter du serieux de ce groupe de femmes.
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@AnonymeC’est pourtant très simple. La proximité de notre sénateur maire des plus hautes autorités religieuses, attestée par de nombreuses distinctions honorifiques, reconnaissant ses mérites éminents, doit lui permettre d’intervenir auprès de celles-ci, pour que cesse cette situation scandaleuse. Celle-ci nuit d’abord à la religion, dont il doit être un des champions (au sens chevaleresque du terme) en sa qualité de Commandeur de l’ordre de Malte Grand-croix du Mérite de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem Car « Malheur à l’homme par qui le scandale arrive » selon Matthieu 18.5-9. En outre cette affaire cause un préjudice certain à l’image de la ville de Marseille, symbolisée notamment par la Bonne Mère. Tout le monde sait combien notre premier édile et les Marseillais sont attachés à cette image. A moins que la situation de ces religieuses, sans droit ni titre, qui devrait naturellement être régularisées, ne soit que l’application aux institutions cléricales du principe européen, de la concurrence libre et non faussée. Cruel dilemme dans ce cas pour le maire de Marseille Ce qui peut se comprendre quand on connaît son attachement au libéralisme avancé
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Je pense que nous devons respecter, le choix de vie de chacun.
je respecte aussi celle qui cries leurs souffrances, mais il faut le respect. merci
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A vous lire vous qui prenez la défense des TM je me demande si vous même vous n´êtes pas TM et que vous cherchez à embellir votre image comme toujours ou alors vous faites partie de leur sois disante freternité et que vous vous contentez de ces plats de nourriture et des danses lors de vos rencontres avec des TM. Vous vous arrêtez sur ces sourires forcés et imposés par les responsables. C´est bien domage! Essayez de poser un regard analytique sur ces femmes vous verrez bien que derrière ces sourires se cachent tristesse, souffrance, incertitude et naiveté. C´est pas la première fois que les TM apparaissent sur la scène médiatique de facon négative. Rappellez-vous des articles des journaux apparus dans les années 80 et les émissions télévisées sur l´Eau_vive de Rome ou les TM dénoncaient le travail abusif , l´abus d´autorité et le non respect de leur intimité féminine de leur fondateur Marcel Roussel qui obligerait les TM à prendre leur douche devant lui et leur interdisait de fermer la porte de leur dortoir……Ces articles des journaux ont amené les TM à prendre la fuite en France et d´ aller se regrouper à Rome. Ces critiques ont été l´origine du schisme qu´on connait bien aujourd´hui à savoir les TM fidèles au charisme de fondation qui trouvent en Belgique de nos jours et les gourous qui se sont affiliées à l´ordre des grands carmes et qui sont à l´origine du livre noir des TM qui fait écho dans le monde à présent. Vous dites bien que des TM sont libres et modernes c´est depuis quand? l´accès à l´internet on l´obtient chez les TM apres combien d´années. les correspondances avec les familles ont quelle fréquence? …..Si tout ceci s´est amélioré ca veut tout simplement dire que l´un des objectifs du collectif a été atteint à savoir l´amélioration des conditions de vie des TM. Il est également publié que la TM qui est partie au mois de juin dernier a recu une somme de 2000 € chose qui était impossible et inimaginable d´après le livre noir des TM. Alors nius ne pouvons que dire bravo au collectif.
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J’appuie l’idée de mes prédécesseurs je fais partir de celles qui ont exploitées pendant 10 ans sans pourtant penser à nous faire étudier
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je suis congolaise à l’âge de 13 ans encore mineure ne connaissant rien de la vie il fallait trop l’âge pour obtenir les documents c’est – à dire passeport, l’amour de servir Dieu m’ébranlerle TM ont une politique extraordinaire
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La réaction des grands Carmes dans l´und des articles des journaux me fait couler les larmes. Quelle complicité diabolique! Comment peut- on admettre qu´une association publique des laiques affiliée chez des grands Carmes fonctionne sans contactes directes avec ces dernières? Comment les grands Carmes admettent ils les TM à faire leur profession de tertiaire dans leur ordre sans avoir des contactes directes avec elles? Dans les témoignages publiés dans le livre noir des TM de l´AVREF il est mentioné que les responsables de “formation” des jeunes TM font des rapports au conseil général des TM à Rome et ces dernières les font parvenir aux grands Carmes. De quels rapports s´agirait il? Ces rapports ne sont ils pas pas aussi des contactes directes entre eux? Nya t- il pas des visites des pères Carmes chez les TM? Les qui sont chargés de la direction spirituelle des TM? Ne s´en rendent t ils pas compte de ce qui se vit dans ces maisons lors de ces visites?
En plus il ya une branche masculine qui vient de naître et certains candidats aspirent au sacerdoce et ont deja terminé leurs études de philosophie et de théologie et se trouvent maintenant en stage. Une autre question qui présenterait ces candidats aux ordres? serait-ce madame Renée Prieur? je doute bien fort….une femme présenter les hommes aux ordres dans l´église romaine c´est du jamais vu….. Alors les grands Carmes présenteront aux ordres des candidats qu´ils ne connaissent pas et n´ont pas de contactes directes avec leur communauté?
Nous voyons qu´il s´agit bel et bien d´un gros mensonge et d´une grande complicité diabolique ou alors les grands carmes se contentent des services de ménage et de cuisine qui leur sont renduees par les TM et n´osent pas ouvrire leur bouche comme toujours. C´est scandaleux!
L´Église et l´état doivent intervenir dans cette histoire. C´est trop d´abus comme ca.
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Je connais les TM de Lisieux. En 2004 nous étions pour une semaine au Foyer Louis et Zélie Martin tenu par TM. Un jour j´avais suivi comment la responsable Suzanne originaire du Burkina Faso et une francaise Renée étaient entrain de gronder une vietnamienne au nom d´Annie dans leur bureau pendant que je sortais de l´oratoire du foyer. Null ne avait vu Annie pleurait beaucoup. Au couloir j´avais demandé á Annie se qui n´allait pas car j´étais choqué par le comportement de Suzanne et Renée. Annie m´avait dit qu´on disait d´elle qu´elle était folle alors qu´elle était fatiguée à cause du travail. quelque temps après c´était leur du repas. suzanne était venue faire un discours sur l´amour et la miséricorde ensuite les jeunes TM ont chanté deux chansons. Chose curieuse Annie était parmi et faisait des sourires pendant les chants comme les autres mais je voyais bien que ces sourires étaient forcés je dirais même imposés ce n´était point des sourires naturels. quelques mois plutard nous sommes encore partis à Lisieux et nous logions une fois de plus au foyer. J´avais demandé à suzanne ou était Annie elle m´avait dit qu´Annie était nommée ailleurs mais une autre jeune vietnamienne m´avait ´soufflé discrètement qu´Annie aurait été renvoyée au Vietnam dans sa famille car suzanne et Renée la traitaient de folle. A lire ces témoignages je me rappelle de cette histoire de Lisieux… Que c´est choquant! Mesdames les TM je pense que vous devriez passer devant la justice pour exploitation abusive de l´être humain.
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C´est honteux mesdames les TM. Vous contribuez à léxpansion du regne de Lucifer !
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Bravo nos sœurs! Tenez bon! Les forces de mal vont s’épuiser sous peu.
Amitié
Gisèle et Pavel
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Tenez bien mes sœurs car le bien ne fait jamais de bruit.
Et vous ex Tm que recevrez vous après tout ceci?
Le mal ne triomphera jamais.
Courage mes soeurs TM nous sommes avec vous.
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Je dois reconnaitre que, quelque peu néophite en la matière religieuse, je me suis souvent demandé pourquoi on appelait ce “monument” la Bonne Mère. Et là, il me semble comprendre qu’en fait, c’est dédié comme si c’était en quelque sorte à une Notre Dame des Bonnes, si je saisis bien. En fait, vu le lieu, le point de vue, le caractère symbolique voulu de l’architecture… on peut comprendre que l’architecte n’ait pas placé, comme ce bon Haussman, les chambres de bonnes en haut, au dernier étage. Mais de fait, lorsqu’on visite le monument, c’est vrai qu’on en voit jamais de bonnes. Bon maintenant, s’il faut, pour qu’elles apparaissent, s’aventurer, comme semble nous y inviter le (quelque peu mécréant) rédacteur de l’article, “sous les jupes de Notre Dame” où niche leur lieu de travail… je ne suis pas du genre à pousser la curiosité, disons l’indiscrétion, jusque là! Surtout avec toutes ces histoires,quelques peu ésotériques et en tout cas très compliquées, d’immaculée contraception ,non je me trompe, d’immatriculée conception, non et puis m… je m’arrête!
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Pour avoir invité les voisins à venir manger les restes des restaurants “eau-vive” pendant le temps de noel dernier, les TM osent publier cette petite rencontre avec leurs voisins de paris. Elles veulent se justifier davantange par apport aux témoignages des EX-TM que c´est scandaleux! “Que la main gauche ignore ce que donne la main droite ” nous enseigne le Christ. Ne sont elles plus les serviteurs de l´ombre?
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