Départ de l'aéroport : Ryanair fait monter la pression

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le 9 Oct 2010
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Départ de l'aéroport : Ryanair fait monter la pression
Départ de l'aéroport : Ryanair fait monter la pression

Départ de l'aéroport : Ryanair fait monter la pression

« Nous allons rapidement annoncer des projets alternatifs qui impliqueront de fermer notre base de Marseille et de relocaliser nos avions et notre personnel dans des aéroports non français. » Ces mots sont ceux de Michael O’Leary, patron de Ryanair, dans un courrier confidentiel que s’est procuré Le Parisien- Aujourd’hui en France (l’article n’est pas en ligne).

Le chef de la plus grosse compagnie aérienne à bas coût d’Europe entend ainsi faire monter la pression. Incontestablement, il s’agit-là d’une étape supplémentaire d’un départ probable. Jusqu’alors, Micheal O’Leary s’était contenté de déclarations , certes fracassantes, mais peu prises au sérieux..

Le dirigeant irlandais entend ainsi faire pression sur l’enquête de justice en cours sur les conditions sociales de ses salariés, dans laquelle la compagnie est mise en examen. Bien que basé à Marseille, une partie du personnel employé par Ryanair, les navigants, l’est sous statut irlandais et non français. Des conditions d’emploi à moindre coût pour les avions low-cost en somme.

Normal qu’il y ait un plan B

Face à cette situation de plus en plus compliquée, la chambre de commerce et d’industrie Marseille Provence, propriétaire de l’aéroport, joue l’apaisement. Il faut ménager Ryanair, générateur de 90 %du trafic de mp2, le terminal low-cost de Marignane Invité ce matin de l’émission « La voix est libre » sur France 3 Provence ,son président Jacques Pfister a ainsi estimé qu’il était normal pour une entreprise « de préparer un plan B ». Il a ensuite ajouté qu’un départ de la base n’impliquait pas que Ryanair ne desserve plus Marseille.

Mais Jacques Pfister ne s’est pas arrêté là. Il s’est par la suite joint à Ryanair pour dénoncer une directive « faite sur mesure juste après l’arrivée de Ryanair, pour aider Air France ». Et le dirigeant de la CCI de rappeler que « la souplesse et la flexibilité » sont les recettes du succès de Ryanair. Voilà qui va plutôt dans le sens de la firme irlandaise. En quelques jours, c’est le deuxième soutient de poids apporté localement après celui de Jean-Claude Gaudin.

Un lien retrouvez Jacques Pfister en VOD dans la Voix est Libre sur le site de France Télévision

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Commentaires

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  1. RIBELLU RIBELLU

    …..Encore un qui veut légitimer les entorses au Code du travail!!!!!! Y EN A VRAIMENT MARRE!!!!!!

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  2. toyasemi toyasemi

    il s’agit de personnel naviguant pour une compagnie irlandaise, pourquoi ne pourraient ils pas dépendre du droit irlandais ????
    les 1000 emplois induits en france sont en droit français…

    mais vous avez raison, coulez le bateau, les français payeront pour marseille….

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  3. jimmy jimmy

    Les entorses au code du travail… Parlons en de ce code du travail qui date d’un autre temps. Quand il n’y aura plus d’entreprises en France, il restera le code du travail. Et quand il n’y aura plus d’entreprises, il y aura encore les fonctionnaires… Quoi que, quand il n’y aura plus que des fonctionnaires dans ce pays surendetté, on pourra enfin se débarasser de ce code du travail archaïque…

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  4. céhère céhère

    Qu’il dégage…

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  5. hermes55 hermes55

    Normal que Ryanair respecte le droit français.
    Je trouve inadmissible que la Chambre de Commerce et d Industrie défende une entreprise comme Ryanair qui ne paye pas ses cotisations.
    Inadmissible que des politiques se permettent de soutenir une entreprise hors la loi !

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  6. joliette13 joliette13

    Là, on se retouve bloqué entre le capital et le social, ce qui reflète bien notre société actuelle. Les banquiers qui se répartissent les stocks options et bénéfices, milliardaires qui payent moins d’impôt que leurs ouvriers (en pourcentage)… Mais là nous sommes un trop long débat.
    Et il est vrai que sans Ryanair, tourisme et développement économique régional vont se trouver affaiblis, mais de là à exploiter les salariés… En tant qu’utilisateur régulier de Ryanair, le problème est lourd.

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  7. renard renard

    Apres le port voici l aeroport.

    Syndicats, droit du travail trop strict, le resultante en est le chomage les entreprise partent et elles ont raison, il faudrait etre fou pour y investir.

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  8. Pipoboy13 Pipoboy13

    Les collectivites locales ont mis la main au portefeuille pour faciliter l’installation de Ryanair. Et maintenant, ils ne veulent pas payer de charges sociales.
    En gros, c’est: les subventions oui, les charges non.

    Lisez cet article, c’est a pleurer:
    http://www.lepost.fr/article/2010/10/11/2259709_un-passager-s-evanouit-en-plein-vol-ryanair-lui-fait-payer-le-the-et-les-biscuits.html

    Quand on voit le niveau de pingrerie, on peut legitement se poser des questions sur la securite.

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  9. céhère céhère

    Patron voyou, élus complices http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2031

    Gaudin et pfister explosent en vol au bout de trente secondes face aux questions d’une journaliste qui a préparé un minimum son enquête (il est vrai qu’ils ont plus l’habitude du cirage de pompes avec la provence ou france 3).

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