Crise de nerfs dans la carte postale du Vallon des Auffes

Reportage
le 24 Avr 2021
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Dès que les beaux jours reviennent, le Vallon des Auffes étouffe, saturé par la surfréquentation. Du coup, la tension monte entre les amateurs d'apéro, réfugiés du confinement, les plaisanciers et riverains, sur fond de bisbille entre Ville et métropole.    

En fin de journée, une foule jeune a pris l
En fin de journée, une foule jeune a pris l'habitude de se rassembler sur le petit port, malgré les consignes sanitaires. (Photo GM)

En fin de journée, une foule jeune a pris l'habitude de se rassembler sur le petit port, malgré les consignes sanitaires. (Photo GM)

Nous sommes nés ici et nous ne reconnaissons plus notre vallon“, soupire Charles Cieussa, président de l’amicale des pêcheurs plaisanciers du Vallon des Auffes (APPVA). Placé en contrebas de l’avenue Edmond-Oraison, à gauche du port, le cabanon de l’amicale monte la garde. Au milieu de l’après-midi, les membres installent des chaises, non loin de leur étendard, une petit grue floquée APPVA.

Ils toisent le quai d’en face et désespèrent de le voir se remplir inexorablement à partir de 17 heures. “C’est comme ça tous les jours de beaux temps, soupire le président de l’amicale. Le quai se remplit, les jeunes se tassent entre les quais et les glissants des bateaux. Le week-end, les nuisances, c’est jusqu’à deux, voire trois heures du matin avec leurs haut-parleurs en bluetooth qui tapent dans les oreilles.”

S’il y a bien un lieu qui illustre tous les récents débats autour de la surfréquentation du littoral marseillais, c’est bien le Vallon des Auffes. Avec son habitat cabanonier typique et son adorable port de plaisance, l’enclave a tout des “points chauds” touristiques identifiés par la Ville de Marseille pour la saison qui s’ouvre.

Les restaurateurs avaient lancé l’habitude des apéros sur le port. Elle perdure malgré leur fermeture.

Depuis la deuxième fermeture des bars et des restaurants, ce petit port hors du temps apprend un difficile vivre ensemble. Car il est devenu le lieu privilégié de la jeunesse marseillaise et des touristes en mal de bars et de terrasses. Dès que les beaux jours reviennent, ils sont nombreux, le gobelet de vin ou la bouteille de bière à la main à profiter du soleil finissant sur le port de plaisance. La pratique avait été développée par les restaurateurs locaux avant la pandémie. Ceux-ci proposaient à leurs clients de s’installer à même le sol, fournissant même des petits coussins.

Désormais, la pratique perdure sans leur régulation. Les fêtards s’installent pêle-mêle sur le quai, entre les filets de pêches et les bittes d’amarrage, à côté ou parfois sur les cageots des quelques pêcheurs que compte encore le port. Le Vallon, petit cirque à ciel ouvert, fait rebondir les éclats de rire et les discussions soutenues sur les fenêtres des riverains excédés par cette surfréquentation quasi quotidienne du lieu.

“Un conflit de génération”

Il est midi ce lundi 19 avril. Manon et Adrien Berthier, 30 ans, prennent le soleil sur la terrasse du père d’Adrien qui habite ici depuis plusieurs années. Le Vallon est calme, difficile d’imaginer que le port est un haut lieu d’anicroche sur la corniche. “Il y a un conflit de générations ici, expliquent-ils devant deux verres de blanc sec et un plateau d’oursins. Les jeunes ne comprennent pas la quiétude du lieu, ils pensent qu’ils sont seuls ici à l’heure de l’apéro. L’amicale et les riverains râlent, mais personne ne se parle”. 

Ce petit coin de paradis est devenu l’enfer.

Un habitant du Vallon

“Ils font la fête jusqu’à tard et après nous le matin on ramasse les cadavres de bouteilles, les mégots sur les sièges des bateaux, à proximité du moteur et du fioul… Cette situation n’est pas tenable et ça fait des mois que ça dure“, déplore pour sa part Serge Vila, vice-président de l’amicale. “J’habite le Vallon depuis 50 ans, ce petit coin de paradis est devenu l’enfer“, abonde le fils de Gregory Vila. “Le purgatoire plutôt“, rectifie un employé de la métropole venu lundi dernier tenter d’apporter des réponses concrètes aux problèmes de fréquentation anarchique du lieu.

Un projet de sécurisation du port à l’étude

La métropole Aix-Marseille Provence est chargée de la gestion des ports de plaisance. Mais ici au Vallon des Auffes, l’APPVA jouit d’un droit délégué de gestion sur l’espace. En vertu d’un contrat d’autorisation d’occupation temporaire du domaine public (AOT) signé avec la métropole Aix-Marseille, elle occupe les lieux contre une redevance annuelle de 25 000 euros. Ce lundi, une délégation de la métropole est venue au Vallon proposer à l’amicale un projet concret de sécurisation par des barrières uniformisées le long du port et des glissants. L’idée est “de créer du dissuasif et de sécuriser le matériel de pêche stocké sur les quais.” Le projet présenté ce lundi doit être encore accepté par l’architecte des bâtiments de France (ABF). “Un rendez-vous a été demandé à l’ABF pour une réunion de travail la semaine prochaine. L’instruction devrait commencer début mai”, fait savoir la métropole.   

Les riverains dissuadent de pénétrer sur le port en installant des barrières sauvages tout au long du chemin menant à la piscine. (Photo GM)

Mais l’objet de la visite est plus profond : l’institution veut reprendre sa place dans le jeu alors que le conflit dans le Vallon prend une ampleur médiatique insoupçonnée. La semaine dernière, l’APPVA a érigé des barrières en bois afin de limiter l’accès au glacis du port, sous l’arche du site classé. Cette pose illégale est en réalité le symptôme d’un ras-le-bol plus profond d’autres riverains du site qui, en janvier dernier déjà, fermaient l’impasse des Beaux-Yeux, coupant ainsi la traverse entre le boulevard des Dardanelles et le petit port.

Pour les touristes et les amateurs d’apéros au bord de l’eau, la tension ne passe pas inaperçue. Richard Muzas, chef d’entreprise dans les Hautes-Pyrénées a dormi au Vallon-des-Auffes le week-end dans une location Airbnb. “Ce matin j’ai vu TF1 filmer des tessons de bouteille par terre pour faire de la haine anti-jeunes, c’est intolérable“, explique-t-il son sac en toile sur l’épaule, sidéré par l’engouement médiatique créé par les nuisances au Vallon.

Corentin et Carla ont la trentaine et viennent souvent dans le Vallon entre copains pour boire l’apéro en fin de journée. Ils comprennent le ras-le-bol des riverains et des pêcheurs, mais estiment que l’endroit se doit aussi d’être partagé : “C’est temporaire, en l’absence de terrasse, les jeunes ne savent plus où se poser”, expliquent-ils. C’est difficile de jeter la pierre, ils cherchent à boire un coup dans un endroit agréable sauf que tout le monde a la même idée”, ajoute Corentin.

Léo, 17 ans, est en terminale au lycée Thiers et vient depuis “la fin du premier confinement” boire l’apéro au Vallon des Auffes : “L’endroit est devenu un lieu cool pour finir la journée. Ici, tout le monde connait le Vallon et on comprend pas pourquoi les Marseillais devraient rendre des comptes quand ils investissent un lieu qui appartient à leur ville. On stigmatise les jeunes, mais je vois ici des familles, des jeunes, des vieux, toutes les générations cohabitent.”

“C’est un vrai panier de crabes”

Malik Zergua, le membre de l’amicale à l’origine de la pose de barrière la semaine dernière s’explique : “on savait que c’était illégal, mais on a décidé de frapper un grand coup, car les jeunes se croient tout permis ici”. Et ça marche : en l’espace de quelques jours, La Marseillaise, TF1, France 3 Provence-Alpes multiplient les sujets sur les tensions dans le Vallon. À cela, s’ajoutent au tableau des responsabilités croisées entre le domaine portuaire de la métropole, le domaine maritime de la Ville de Marseille.

Rien n’est clair dans ce vallon, c’est pour ça que vous êtes là, nous interpelle Sarah Delpierre, habituée des lieux. On met un pied dans la piscine naturelle derrière les arches, c’est l’Association des amis du Vallon, sur le port, les gens se collent au quai qui est du ressort de la métropole et de l’APPVA mais ils empiètent aussi sur la rue qui revient à la Ville. C’est un vrai panier de crabes ici.

La Ville et la métropole se partagent la gestion des espaces avec les associations.

Quelles solutions dès lors peuvent se dégager pour permettre une coexistence pacifique des différents usages du lieu ? “La question n’est pas savoir qui est légitime dans ce port, l’enjeu est que chaque acteur prenne sa part, souligne Sophie Camard, maire des 1/7. La Ville, la métropole, les professionnels et associatifs, mais aussi les citoyens doivent comprendre que le Vallon est un espace partagé. Notre boussole, c’est le respect des réglementations”. La Ville a ainsi mandaté l’association Dunes pour faire de la médiation autour des gestes barrières sans attendre la période estivale. Même son de cloche du côté de la métropole : “Nous sommes en charge de la sécurisation du port de plaisance, la Ville doit faire de la prévention et de la surveillance, les citoyens doivent faire preuve de responsabilité.”

Charles Cieussa, président de l’APPVA vit au Vallon depuis toujours. (Photo GM)

Une coexistence d’usages difficile à imaginer pour Charles Cieussa, le président de l’amicale : “Quel pouvoir avons-nous lorsque l’on demande aux gens de s’écarter de nos bateaux ? Aucun”, déplore-t-il. “Nous réclamons que la police municipale vienne ici faire des rondes, surtout la nuit. On pourrait même imaginer que la police stationne ici à l’année”, abonde-t-il. Une cabane de forces de l’ordre à l’année au milieu des cabanons ? Pas sûr que la nouvelle carte postale plaise à tout le monde.

L’association du Vallon des Auffes priée de quitter son local
 Dans une lettre datant du 8 avril, Sophie Camard la maire de secteur, a demandé la résiliation de la convention temporaire qui permettait jusqu’à lors à l’association du Vallon des Auffes (AVA) d’utiliser les locaux situés au niveau de la piscine de mer pour louer des kayaks et des paddles aux adhérents. Interrogée par Marsactu, Sophie Camard s’explique : “Les baigneurs sont protégés par une ligne de flottaison qui sépare la piscine et le port, les kayaks et les paddle ne peuvent pas traverser cette ligne pour gagner le large. De plus, la métropole nous a demandé qu’il n’y ait pas d’activités commerciales sur le site.” Et l’édile d’ajouter : “On reprend le dossier pour pouvoir mettre des activités associatives écocitoyennes en conformité avec les usages du lieu et la réglementation du code des ports.” Grégory Vila, le vice-président de l’AVA, ne comprend pas cette résiliation : “Nous sommes une association éco-citoyenne, nous nettoyons la piscine tous les soirs 7 jours sur 7, nous animons des galeries d’art à ciel ouvert, on fait du social et de l’écologie ici“. L’AVA a un mois pour quitter les locaux et rendre les clefs à la municipalité. Mais le vice-président annonce que l’AVA fera tourner une pétition et organisera de possibles manifestations : “Si on doit partir on partira mais on se battra jusqu’à la fin.
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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Situation complexe… à la marseillaise…
    il y a quelques rentes de situation aussi…
    Un espace public que certains avaient quasiment privatisé…

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  2. Dark Vador Dark Vador

    Je suis né juste au dessus du Vallon, à Endoume-Samatan. Tous les enfants des environs ont appris à nager à la “piscine”. Systématiquement, je fais visiter le Vallon à mes amis de passage à Marseille. C’est indéniable, le Vallon c’est toute ma jeunesse, alors le voir squatté de cette manière est un vrai pincement de coeur. Cela dit, je comprends l’engouement des Marseillais qui prennent l’apéro sur ce site, magnifique, qui n’appartient pas aux résidents qui veulent en faire une chasse-gardée!. Combattre l’incivilité de certains et ouvrir le site intelligemment, voilà la solution.

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  3. barbapapa barbapapa

    “Il est midi ce lundi 19 avril. Manon et Adrien Berthier, devant deux verres de blanc sec et un plateau d’oursins.” ça râle contre les jeunes, mais les oursins le 19 avril c’est de la délinquance, de la prédation…
    + Il faut bien une contrepartie aux fabuleuses plus-values immobilères effectuées par les propriétaires de pauvres cabanons qui se louent et se vendent des fortunes.

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    • petitvelo petitvelo

      les oursins peuvent venir de Galice

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  4. petitvelo petitvelo

    “Mais l’objet de la visite est plus profong” : c’est pour mettre l’accent dans le texte ?

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    • Jean-Marie Leforestier Jean-Marie Leforestier

      Exactement ! (j’ai corrigé…)

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    • toto toto

      puisqu’on y est:

      “l’enjeu est que chaque acteur prennent sa part”
      “les citoyens doivent faire preuve de responsabilités”
      “Nous réclamons que la police municipale viennent”
      “la métropole nous a demandés”

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  5. petitvelo petitvelo

    “Mais l’objet de la visite est plus profong” : c’est pour mettre l’accent dans le texte ?
    Plus sérieusement, sur le fond et hors crise sanitaire, la place des loisirs dans la Ville, et notamment des sociabilités des jeunes doit pouvoir dépasser la cadre payant de la terrasse de café ou galerie commerciale et du terrain de sport, peut-être un impensé des 25 dernières années ? Un peu plus de parcs, plages, lieux de convivialité … plus ouverts, plus nettoyés, plus régulés en termes de nuisances ? des trams vers la friche de la belle de mai ? un contrôle d’entrée plus fluide pour ne pas décourager ? La tache est immense.

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    • Alceste. Alceste.

      On peut rêver !

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    • vékiya vékiya

      ok avec vous, je compte sur le PM pour nous offrir tout ça

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  6. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Quand les ”responsables” (domaine portuaire de la métropole, domaine maritime de la Ville de Marseille) comme les associations riveraines se disputent, étonnez vous que la population qui a besoin de ”sortir” se relâche !!!
    Peut-être une médiation / table ronde sous l’autorité de la Mairie serait-elle nécessaire ? Non ?

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    • Pierre12 Pierre12

      Oui, une réunion et le problème est réglé, les jeunes ne feront plus de bruit le soir.

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    • vékiya vékiya

      je propose d’exproprier les habitants de ce petit paradis en d’en faire (d’enfer) un espace public.

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  7. Coquelicot Coquelicot

    Le vallon appartient à tous les marseillais.
    L’AVA permet de faire un peu de kayak à des prix accessibles. Très mauvaise idée de les virer.

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    • barbapapa barbapapa

      Il s’agit d’une privatisation déguisée, même situation en pire sous le pont de la Fausse Monnaie

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    • Assedix Assedix

      @barbapapa: C’est vrai, ça ! Un coin magique et dont le public est tenu à l’écart alors que la SNC qui l’occupe n’a pas franchement l’air de deborder d’activité…
      Merci pour ce rappel

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  8. Mx Mx

    Ici, on les vire pas parce que ce sont des petits trentenaires bien blancs qui envahissent nos coins. Imaginez si c’était des noirs et des arabes… heureusement que la mairie précédente a tout fait pour garder les quartiers nord le plus inaccessible au 7eme 😉
    La situation est très similaire dans le port de Malmousque : la calanque répercute les sons des enceintes Bluetooth et les riverains se plaignent de ne plus dormir avant 3H du matin entre avril et septembre. L’asso bienvivre Malmousque pousse pour faire de ce petit quartier une Gated Community et installe des bac à fleurs (de droite mais Ecolobobo les riverains) en travers du chemin pour rendre plus difficile l’accès. Il faut arriver à limiter l’accès quantitatif d’une façon ou d’une autre et la nuit, il faut que les enceintes se taisent. Une solution pourrait de réaménager les rochers pour que le son ne soit plus porté par l’eau et les calanque…

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    • Alceste. Alceste.

      Tiens MX ,vous venez de découvrir que quelques soient leurs quartiers d’origine les habitants de Marseille n’ont pas en commun un minimum de politesse et de savoir- vivre.

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    • Mx Mx

      @Brallaisse, je comprends pas le sens de votre message. De toute évidence, c’est pas parce qu’on vient du 7e qu’on a plus de savoir vivre, je dis exactement l’inverse…

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  9. CAT13 CAT13

    Ce phénomène a commencé avant le covid et cette crise n’a fait que l’accentuer, ce sont les restaurateurs et autres organisateurs qui ont initié ça aux beaux jours, il ne faut pas le perdre de vue.

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    • Alceste. Alceste.

      Il fallait bien inclure bien inclure aussi et en premier lieu les gens que vous évoquez.

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    • miss-b miss-b

      on oublie de dire qu’ il y a quelques semaines un resto a mis un fut à bière et vendait à même le trottoir de l’alcool à ces jeunes
      dans des gobelets en plastique !!!

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  10. Alceste. Alceste.

    MX ,je confirme votre point de vue totalement.
    Marseille est une ville du non savoir vivre

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    • Mx Mx

      Décidément, je crois qu’on ne se comprend pas du tout. 🙂
      J’ai jamais dit que les marseillais n’avaient pas de savoir vivre… Les gens ont des intérêts bien différents, et boire des coups ou vouloir dormir chez soi sans bruit n’est pas la preuve d’un manque de savoir vire…

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  11. GlenRunciter GlenRunciter

    Rien de nouveau sous le soleil : les endroits sympas attirent du monde, en particulier aux beaux jours. Et ceux qui y vivent à l’année se sentent envahis. Parfois les plus virulents ont une fâcheuse tendance à penser que le site est leur propriété. C’est sûr, l’enfer c’est les autres !

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  12. Dark Vador Dark Vador

    Petite précision à l’attention de @Mx : il y a belle lurette que les noirs et les arabes (vous dixit) fréquentent la “piscine”. Dès les premiers beaux jours, toute une jeunesse, familles et marmots compris, prennent le bain, le soleil et déjeunent sur les rochers alentours. Que je saches, personne ne s’en est offusqués à ce jours 😉

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    • Mx Mx

      à la piscine ouais, pas pour un afterwork en pleine pandémie.

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    • Alceste. Alceste.

      Vous avez raison , mais qui que tu sois et d’où que tu viennes ( j’inclus tout le monde), putain ,ramasse tes canettes et les sacs plastiques !

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