Contre la violence des trafics, beaucoup d’appels citoyens et peu de réponses politiques

Décryptage
le 31 Jan 2024
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Plusieurs appels et initiatives ont vu le jour en ce début d'année pour interpeller l'opinion et surtout les autorités sur les violences causées par le narcotrafic à Marseille. Les associations espèrent un sursaut, mais sont habituées à voir leurs revendications mises de côté.

Une marche blanche organisée par l
Une marche blanche organisée par l'association Alehan en avril 2023 au Castellas. (Photo : C.B.)

Une marche blanche organisée par l'association Alehan en avril 2023 au Castellas. (Photo : C.B.)

49. Le chiffre record a tout pour marquer les esprits. 49 personnes sont mortes à Marseille en 2023 dans des assassinats en lien avec le narcotrafic. Alors que vient de démarrer une nouvelle année, plusieurs initiatives politiques, associatives, entendent mobiliser l’opinion qui a bien souvent tendance à regarder ailleurs. Avec à chaque fois l’idée de dépasser le “plus jamais ça” pour pousser davantage l’analyse de la situation et proposer des solutions concrètes, au-delà des politiques sécuritaires.

Ce samedi 27 janvier, c’est la jeune association Adelphi’cité qui présentait le résultat de plusieurs mois de concertation avec des habitants des quartiers, mais aussi des professionnels du social, de la justice, de la police, des douanes… Porté par la militante multicasquettes et ex-candidate LFI aux départementales Katia Yakoubi et plusieurs autres habitantes des quartiers Nord très motivées, le collectif a tiré de ces échanges un “plan citoyen” condensé en plus de 80 pages. Intitulé “Justice pour nos quartiers”, il franchit vite la question de la lutte contre les trafics pour proposer “un plan global, car tout est lié”. Sont donc passées en revue les problématiques allant du logement à l’éducation, en passant par la santé, les transports ou la justice, pour dresser un grand tableau des “causes” derrière les “conséquences” visibles, que sont les morts décomptés quasiment chaque semaine. Ce travail s’est fait en lien avec de nombreuses autres associations.

En 2023, les initiatives se sont multipliées : marches blanches, manifestations, action en justice…

La veille, vendredi 26 janvier, le sénateur communiste marseillais Jérémy Bacchi lançait quant à lui son “appel de Marseille”, entouré de signataires issus du monde associatif – Fana Rahem de l’association Conscience –, de la culture – le patron de la Criée Robin Renucci –, du domaine de la santé, de l’enseignement, mais aussi de la CGT – avec notamment le patron syndical des dockers, Pascal Galéoté. Là aussi, les revendications marchent sur deux pieds : “bataille déterminée contre tous les trafics” et “répondre aux besoins des habitants”. L’élu, marqué par le “décompte macabre de la fin d’année” espère “dépasser les bonnes intentions” et faire vivre l’appel sur la durée, avec une pétition, du tractage de large diffusion, et en tissant des synergies au-delà, avec d’autres communes par exemple.

Ces derniers mois ont vu naître de nombreuses autres initiatives à Marseille : marches blanches, manifestations, interpellations, tribunes dans la presse (ici ou ) et même une action en justice contre l’État menée par l’association Conscience, en septembre dernier. Des démarches qui entendent enfin mobiliser une opinion bien souvent atone. Mais surtout donner lieu à des réponses concrètes de la part des autorités, qui ne se résumeraient pas aux renforts policiers envoyés depuis 2021 – plus de 300 fonctionnaires, dont 21 rattachés à la police judiciaire.

Une commission d’enquête en cours au Sénat

Signal d’une prise de conscience peut-être en marche, l’ouverture en novembre d’une commission d’enquête parlementaire au Sénat sur “l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier”, avec trois élus marseillais parmi ses vice-présidents : Guy Benarroche (EELV), Marie-Arlette Carlotti (PS) et Valérie Boyer (LR). Une demande formulée de longue date par les militants, même si le déroulé des auditions les laisse pour le moment sur leur faim.

“On demande cette commission depuis dix ans. Elle fait un état des lieux. On va avoir des données dont on était dépourvus, commente Hassen Hammou, qui a fondé en 2016 le collectif Trop jeune pour mourir. Mais avec l’intitulé sur le narcotrafic, on se demande encore si les solutions durables, les questions de vie au quotidien dans les quartiers auront autant de place que le répressif”. Comme plusieurs autres associatifs locaux, il a été contacté par un des membres de la commission qui envisage “de se déplacer à Marseille”, nous indique-t-il. 

Si on ne met pas tout le monde autour de la table, on va continuer à prier qu’il y ait un peu moins d’assassinats cette année pour montrer qu’on a fait des efforts.

Karima Meziene, association Alehan

Même prudence du côté de l’association Alehan, qui regroupe des proches de victimes d’assassinats. “On est mitigés sur sa mission : savoir les causes du narcotrafic, est-ce qu’on en a besoin ? C’est peut-être un peu à côté de la plaque, non ?”, interroge Karima Meziene, membre d’Alehan et avocate.

Elle plaide de son côté pour des “états généraux” : Tant que tout le monde n’est pas autour de la table, police, justice, éducation, famille, social, les décisions prises ne seront pas suffisantes”. Pour la militante, “il y a une prise de conscience du milieu politique, associatif, oui. Ils dressent un état des lieux assez correct. Les policiers occupent un peu plus le terrain. On affiche une fermeté rassurante, mais ce ne sera pas suffisant. Sinon, on va continuer à prier qu’il y ait un peu moins d’assassinats cette année pour montrer qu’on a fait des efforts”

Des revendications claires qui n’avancent pas

D’année en année, les revendications citoyennes centrales restent inchangées, et toujours non exaucées. “Toutes ces organisations, on est d’accord à 90%”, confirme Katia Yakoubi pour Adelphi’cité. Au premier rang de tous les appels : permettre aux familles de victimes qui demandent à être éloignées de leur environnement de pouvoir déménager en urgence. Le collectif Trop jeune pour mourir réclame par exemple la création d’un comité d’évaluation en urgence pour traiter ces dossiers. Mais ce point, porté depuis une décennie, n’a toujours pas trouvé de réponse effective. “Sur le relogement des familles en difficultés, on n’a pas avancé d’un iota, soupire Yamina Benchenni, qui lançait il y a dix ans l’Appel du premier juin avec des familles et militants associatifs. En 2013, on a fait 24 propositions, elles n’ont pas été reprises. Je dis aux associations de ne pas recommencer de zéro ce qu’on a déjà fait. Sinon c’est un éternel recommencement”. 

Comment on protège aujourd’hui les mineurs qui tombent dans le trafic ? Concrètement ?

Yamina Benchenni, militante de l’appel du premier juin en 2013

Autre point noir où l’on constate davantage de reculs que d’avancées : la prévention de la délinquance et l’accompagnement de ceux qui veulent en sortir. Numéro d’urgence pour les uns, cellule d’écoute ou lieu d’accueil pluridisciplinaire pour les autres, les solutions évoquées se recoupent, mais ne voient pas le jour. Comment on protège aujourd’hui les mineurs qui tombent dans le trafic ? Concrètement ? Aujourd’hui ça ne prend pas, les jeunes s’échappent des centres fermés, ils retombent, on est impuissants”, pose Yamina Benchenni qui a travaillé jusqu’au début des années 2010 au sein d’un “point écoute jeunes-parents” aujourd’hui fermé. À ses yeux, l’absence de dispositif d’accueil mêlant prévention et justice est une urgence à laquelle il faut remédier. 

“Qu’est-ce qu’on fait pour protéger ce gamin dont on sait qu’il va vriller ? Rien”, la rejoint Karima Meziene. Quant au travail de la justice, dont les associations déplorent régulièrement la saturation, l’avocate constate de petites avancées, mais loin d’être à la hauteur du défi. “Même s’il y a des efforts faits par le procureur, notamment dans la communication, ça reste fragile. Les renforts donnés à la justice sont déjà absorbés, on a une famille de victimes qui a vu son dossier transféré à Toulouse”, souffle-t-elle, effarée. 

La fenêtre d’attention médiatique ouverte par ces initiatives permettra-t-elle à des revendications en apparence simples de se concrétiser ? Face à l’ampleur de l’emprise des réseaux, rares sont ceux qui s’autorisent à être optimistes. C’est une course contre-la-montre”, résume Karima Meziene.

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Commentaires

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  1. Moaàa Moaàa

    Il est clairement établi un abandon de ces secteurs par la guadinie pendant 25 ans, en voilà le résultat. Il vaut mieux que ces habitants se tuent entres eux plutot que d’aller voter, tel était le plan machiavélique de cette droaaaaaaate a qui a profité cette abstention, alors on a laissé faire en toute impunité, on leur a tout enlevé : les stades, les piscines, les gymnases, les centres sociaux, les éducateurs. .. on était arrivé à un point de non retour… Quelle tristesse et surtout quand on voit que quelques élus locaux de droaaaaate, les fameux bourreaux, essaient d’approcher certaines associations en faisant croire qu’ils rallient leur cause alors qu’il n’en n’ai rien, c’est juste pour garder leur prochain fauteuil aux élections et c’est dramatique que ces associations là ne le voient pas ou alors ferme les
    yeux.

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    • Alceste. Alceste.

      Et là Gaûûuuuuche et le Printempscôn,il est oú ?

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    • julijo julijo

      et alceste, il est où ??

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  2. Alceste. Alceste.

    Surtout pas avec la gaudinie, à mille lieux de la nupes et de lfi , refuse le rn et contre les verts punitifs.Pas besoin d’ideologies pour penser politique et très distant avec les “matamore” politiques.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      En résumé, Alceste est contre ceux qui sont pour et pour ceux qui sont contre. Une démarche politique constructive qui ouvre des perspectives.

      Sinon, il faudra un jour que vous expliquiez pourquoi vous affublez systématiquement les “verts” de l’adjectif “punitifs”. Ils n’ont jamais été nulle part en position d’imposer leurs idées, et ça se voit : nous avons une pollution de l’air “punitive”, un changement climatique “punitif”, une ville de Marseille “punitive” pour les piétons, usagers des transports collectifs et cyclistes, etc. Le tout grâce à l’inaction “punitive” de ceux qui l’ont eu, le pouvoir.

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    • polipola polipola

      Electeur du 8e je vous aime.

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    • RML RML

      Non mais de neurones, oui!

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  3. Mars, et yeah. Mars, et yeah.

    Plus de 10 ans que je travaille dans les quartiers Nord (programmes ANRU, côté travaux publics). Plus de 10 ans que je vois la maman trentenaire en pyjama / claquettes moumoute jeter sa voiture (son SUV Mercedes GLA noir vitres fumées évidemment) n’importe où vers 10h du matin, et appeler “le réseau” sans hésiter quand on lui demande de la bouger parce-qu’elle est au milieu du chantier.

    Oui, il y a des gens qui subissent.
    Oui, il y a des gens qu’il faut aider.
    Oui, il faut instruire. Mais pas éduquer, car ça c’est le rôle des parents.

    On ne progressera pas tant qu’on n’aura pas l’honnêteté de reconnaître que nombre de parents qui pleurent leurs enfants / proches morts sont aussi les complices passifs des trafics, par faiblesse morale, par facilité, par fainéantise et parfois aussi par intérêt.

    Trop facile de toujours se déresponsabiliser.

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    • julijo julijo

      oui, bon, sûrement….il faut un peu moduler quand même.
      dans des quartiers où les écoles sont pourris, les crèches inexistantes, un taux de chomâge important, les services publics disparus….aucun entretien des cités…etc. malheureusement la liste des galères dans ces quartiers abandonnés depuis des années est longue.
      que quelques uns cèdent aux sorènes de la facilité et de l’argent facile….est malgré tout compréhensible quand ils n’ont pas un rond pour bouffer. votre description de la “trentenaire en grosse bagnole” est réelle, mais loin très loin de la majorité des habitants de ces quartiers.
      d’autant plus qu’on fait le constat au fil des années que l'”opinion”, les politiques, les élus font la sourde oreille et regardent ailleurs.
      quelques assoc, exsangues souvent, mais motivées se débattent avec ces problématiques, et seules des solutions sécuritaires sont proposées, crs, armée….rien n’est fait en amont.

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    • Mars, et yeah. Mars, et yeah.

      Julijo,
      Aucun doute de mon côté sur les carences de la gouvernance locale et nationale : ils préfèrent des gens non-instruits et rabaissés car ils sont plus malléables pour servir de balancier et appuyer malgré eux une posture politique ou une autre. Ceci étant, ma position demeure. D’accord avec vous sur le fait que le problème n’est pas unilatéral. Et justement, il est multilatéral : chacun doit prendre sa part de responsabilité, notamment les parents / familles des membres des réseaux.

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    • julijo julijo

      je suis de votre avis.
      c’est multilatéral.
      je trouve injuste qu’on ne parle que des parents; oui, ils sont responsables. ils sont effectivement complices que ce soit par faiblesse, fainéantise ou intérêt, mais tellement démunis que même leur volonté, pour ceux qui s’en rendent compte, ne peut suffire.
      c’est bien multilatéral, et ce ne seront pas des mesures de plus en plus sécuritaires qui règleront la situation, mais bien des actions concertées et profondes pour “réarmer” -dans le sens macron- ces quartiers.

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  4. Alceste. Alceste.

    8 eme , je n’ai jamais contesté les soucis de pollution, il faudrait être idiot pour prétendre le contraire. Je n’ai jamais émis l’idée de ne rien faire contre cette situation , bien au contraire. Ce qui me fait bondir ce sont les méthodes et l’idéologie verte , voire la connerie à l’état pur qui en transparait régulièrement dans les méthodes. Exemple , un élu marseillais souhaitait interdire le volley-ball sur certaines plages. Pouquoi ?: cela allait altérer le microbiot !Faut arréter les cachets, mon gars. Les piétons marseillais, j’en suis un , cela n’est pas votre exclusivité, je râle après les voitures, les motos, les trotinettes, l’état des trottoirs, les merdes de chiens , etc.La solution harceler les gens ( les automobilistes) et “leur pourrir la vie”, citation de de Mathilde CHABOCHE. Et puis les retraités cela n’a pas besoin de voyager , il faut interdire l’avion à cette catégorie.De véritables fachos.Alors moi, les gens qui veulent me pourrir la vie , qu’ils aillent se faire inclure ailleurs.
    Je marche, je prends à contre coeur les transports en commun en supportant les conversations téléphoniques des uns et des autres, bref je vous passe les détails , cela est insupportable, mais bon on fait avec.
    Il y a quand même un gros problème d’éducation dans cette ville.
    Marseille , parlons en et des croisières aussi. Sète , Toulon sont éléctrifiés et nous pseudo premier port français , pseudo capitale euromachintruc nous commençons à peine. Alors , l’on me dit que cela n’est pas la faute ou du ressort de la ville de Marseille. Pas en charge de la propreté , pas en charge des transports, pas en charge de la sécurité , déchargé du logement et des écoles. Une question 8 eme , le maire de Marseille sert à quoi ?. Ah si , le gâteau des rois.
    Ce qui est punitif à Marseille, c’est l’incompétence et les petits intérets matériels des zélus les verts en tête. 20 années a minima de retard sur tout . Toutes ces pleureuses de politiques s’émeuvent par exemple de la sur fréquentation dans les calanques.
    Allez faire un tour dans les parcs nationaux aux USA , le 10eme de ce qui est fait ici n’est pas imaginable là bas. Ah oui , mais ce sont des salauds de capitalistes. On va loin avec ce type de raisonnement.
    Je regardais volontiers , pour me marrer le conseil municipal . J’ai arrété . Ce spectacle est pitoyable tant dans le contenu que dans la tenue des débats.Sandrine Rousseau y aurait largement sa place.
    Hier un commentaire m’a fait sourire jaune , il concernait l’aménagement du GPPM et sa mutation. Réponse d’un contributeur face à ce pan de l’économie locale qui chute, il faut ouvrir la digue du large aux piètons.
    La station d’épuration n’épure rien, le grand collecteur dévérse sa merde dans les calanques, les boues de gardanne avec, Marseille est une déchétterie à ciel ouvert , les rats envahissent la ville , mais le gros soucis de nos amis verts c’est la piste cyclabe de la rue Breteuil.
    Faudrait un jour se poser les bonnes questions sur les vrais soucis.
    La solution ?créons un tiers lieu associatif inclusif pour visonner je ne sais quoi et en espérant qu’ils ne soient jamais en position d’imposer leurs idées. L’écologie n’est pas une exclusivité écologiste , cela n’est pas difficile à comprendre , sauf pour les idéologues.

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    • julijo julijo

      hé ho, faites court !!

      surtout quand vous dites des énormités….et des lieux communs ridicules. sur des sujets que vous abordez constamment au fil de vos commentaires !
      vous êtes admiratifs de ce qui se fait aux usa !! j’ai eu l’occasion d’y vivre un peu…je suis enchanté d’être à marseille ! certaines villes ou quartiers sont autrement dangereux que nos quartiers abandonnés.
      il y a 20 ans…les écolos, verts punitifs, n’étaient pas élus !

      pour revenir au sujet, à la question où est payan, le printemps marseillais…..je pense qu’ils font ce qu’ils peuvent au grand dam de la minorité au conseil municipal qui souhaite le départ de ce mineurs migrants.
      et puis surtout : il n’ont pas la compétence !

      alceste, je vous le redit : déménagez. les élus du printemps marseillais ont encore en gros 3 ans devant eux…ils ne déménageront pas !!!

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    • RML RML

      Moi, moi , moi et encore moi. Que ceux qui me pourrisent la vie aillent inclure ailleurs.
      C’est affligeant. Mais ca peut resumer toutes vis contributions. La haine de ce qui n’est pas moi. Je comprends qu’à Marseille vous souffriez beaucoup.
      S’inclure ailleurs: votre insulte ultime . Un condensé d inflation de l’ego. Soit votre vie ne vous a pas satisfaite et ne vous a pas donné le pouvoir que vous espériez, soit elle vous l’a repris.
      C’est triste mais personne ne devrait le subir ici. On a tellement envie de vous dire, allez vous exclure ailleurs svp , mais nous sommes trop bien pour le dire et continuons de subir vos vomissements de haine. En exploitant le personnage de Moliere dont l’autre nom, vous le savez est l’atrabilaire amoureux, on se plait a vous imaginer amoureux quelque part comme ce pauvre Alceste. Et si c’etait ca votre clef: un amoureux insatisfait et pas aimé a sa juste valeur. Une blessure originelle diraient les psychologues. Et comme Alceste, l’ile deserte existe: pour vous elle a la verdeur des grands espaces americains…ideologie quand tu nous tiens…

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  5. Alceste. Alceste.

    Nous les déménagerons, ce qui revient au même ,in fine.Comme vous l’écrivez , étant incompétents ils n’ont rien à faire là, CQFD.
    Concernant les USA , vous ne connaissez sans doute pas la douceur du Maryland ,de la Caroline du Nord et de la Virginie .Concernant Marseille , heureusement que cela n’est pas la France, pour la France.

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    • julijo julijo

      “nous les déménagerons” qui ça nous, alceste ? vous n’êtes d’accord avec personne…..
      enfin, voyons, des quartiers chauds et dangereux il y en a -malheureusement- dans toutes les villes, en france et ailleurs.
      et la douceur du lubéron ou du garlaban….

      baltimore a connu des émeutes sanglantes en 2000-2015 ?
      en caroline du nord : stérilisation des noirs obligatoire jusqu’en…1975 , (la douceur…)
      la virginie : jusqu’en 1970, les mariages mixtes étaient interdits (douceur encore…)
      et en ce moment il y a le risque trump, et là pour la douceur ça va pas le faire !

      à part la planete mars…..au cimetière peut être ?

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  6. Alceste. Alceste.

    Julijo, et la peine de mort était légale jusqu’en 1981 en France. N’avez pas la mémoire sélective.
    Quitte à rappeler des événements douloureux,allez jusqu’au bout,sans oublis.

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  7. didier L didier L

    Les couches successives de ” politique de la ville” n’ont servi à rien ou presque puisque nous en sommes là, en 2024 à répéter les mêmes tragiques rengaines. Des dizaines de millions de francs puis d’euros ont pourtant été investies pour quel résultat ? Je me souviens encore des engagements et des objectifs de ” Banlieue 89″ c’était beau comme l’antique … et puis plouf !
    Alors oui, c’est la faute à … la société, aux politiques, à l’éducation nationale, aux profs, aux curés, aux imans, à la mondialisation, aux capitalistes, aux socialistes, à la droite qui n’a rien fait à la gauche qui a fait guère mieux ( voir l’époque Andrieux à Marseille) … que sais-je encore ? Je n’ai pas de réponses, mais je vois une incroyable déresponsabilisation, une incroyable inconscience vis à vis des droits et des devoirs que chacun d’entre nous doit avoir pour vivre en société. La faute à qui ?

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  8. Alceste. Alceste.

    Audition de magistrats marseillais en charge des narcotiques devant le Sénat, compte rendu dans le Monde cette semaine.
    Marseille est une ” narcoville” .
    La sanction est tombée et bien caractérisée.
    J’attends avec impatience la réaction de nos zélus sur cette qualification. Les pistes cyclables et la réintroduction du gobi au Frioul seront sans doute plus importantes à leurs yeux.
    Mais il est vrai que le domaine évoqué par les magistrats n’est pas de leurs compétences , nos zélites sont plus à l’aise avec leurs gadgets dignes de PIF de la grande époque.

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