[Bruits d’ici] Au cabanon de Gisèle Navarro
Lorsque Pascal Messaoudi va quelque part, il pose son micro et puis il écoute. Pour cette nouvelle série de chroniques sonores, il s'en va traquer l'histoire qui se cache dans chaque lieu et se révèle avec les sons et la parole des hommes et des femmes qui l’habitent. Ce mois-ci, c'est sur les rivages de Port-Saint-Louis qu'il s'est rendu.
![[Bruits d’ici] Au cabanon de Gisèle Navarro](data:image/svg+xml;base64,PHN2ZyB4bWxucz0iaHR0cDovL3d3dy53My5vcmcvMjAwMC9zdmciIHZpZXdCb3g9IjAgMCAyMDQ4IDEzNjUiIHdpZHRoPSIyMDQ4IiBoZWlnaHQ9IjEzNjUiIGRhdGEtdT0iaHR0cHMlM0ElMkYlMkZtYXJzYWN0dS5mciUyRndwLWNvbnRlbnQlMkZ1cGxvYWRzJTJGMjAyMSUyRjA3JTJGZHNjLTQ2MDgtc2NhbGVkLmpwZyIgZGF0YS13PSIyMDQ4IiBkYXRhLWg9IjEzNjUiIGRhdGEtYmlwPSIiPjwvc3ZnPg== "[Bruits d’ici] Au cabanon de Gisèle Navarro")
[Bruits d’ici] Au cabanon de Gisèle Navarro
Gisèle Navarro est la doyenne du quartier sud de Carteau, à Port-Saint-Louis. De sa fenêtre, on peut pêcher et quand il y a des marées hautes l’eau vient cogner le mur de son cabanon. De sa véranda on ne voit que la lagune, les barques, le ciel et en face Fos-sur-Mer, Port-Saint-Louis, Martigues avec leurs florilèges d’usines.
Ainsi va la vie, avec les oiseaux, le vent et quelques voisins. Ils sont peu à vivre dans leurs cabanons à l’année, beaucoup plus pour le week-end ou les vacances.
Mais vivre dans ce décor au fil de l’eau a un prix, celui d’affronter une nature peu conciliante et de vivre dans un avenir incertain puisque la légalité fragile de ces cabanons est soumise à une dynamique politique qui ne leur appartient pas.
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