[C’est mon data] La population de Marseille est au point mort

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le 8 Jan 2015
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Recensement 2007 - 2012 dans les Bouches-du-Rhône. Source : Insee.
Recensement 2007 - 2012 dans les Bouches-du-Rhône. Source : Insee.

Recensement 2007 - 2012 dans les Bouches-du-Rhône. Source : Insee.

Un totem est tombé. Depuis des années, le maire de Marseille et sa majorité avancent le chiffre de 5000 nouveaux habitants par an pour illustrer l’attractivité retrouvée de la ville depuis que la droite en a les commandes. En juin 2013, le discours de Jean-Claude Gaudin pour l’inauguration du Mucem offre un condensé de la rhétorique “Marseille accélère” :

Marseille est redevenue attractive sur le plan économique, démographique, commercial et touristique. Depuis 18 ans, nous avons pu faire reculer le chômage de 21% à 12%, tout en augmentant notre population de 5000 habitants chaque année. Nous avons su créer des emplois notamment pour les jeunes des quartiers, grâce aux deux zones franches urbaines que nous avons créées.

Lors de la campagne des municipales de 2008, où le chiffre magique était déjà de mise, Marseille sortait effectivement d’une période de poussée démographique importante : 54 000 habitants gagnés entre 1999 et 2007. Désormais, à en croire le dernier recensement de l’Insee, publié fin décembre, on en est loin. Entre 2007 et 2012, la ville a gagné… 120 habitants, soit une hausse de 0,1 %. L’ex candidat socialiste Patrick Mennucci n’a pas manqué l’occasion de fustiger la “propagande [qui] ne repose sur aucune donnée statistique” de l’équipe municipale.

Quand la machine s’est-elle enrayée ? Même si les statistiques de l’Insee ne permettent pas de suivre précisément l’évolution de la population année par année, on peut dire à gros traits que Jean-Claude Gaudin aurait dû ranger la statistique au placard dès son élection en 2008. Dommage, puisqu’elle sonnait au diapason des 5000 constructions de logements par an, elle aussi nuancée par les faits.

Le centre se dépeuple

Dans le détail, les arrondissements sont touchés de manière très diverse après la hausse démographique générale de l’âge d’or 1999-2007. Ainsi, l’afflux de population ne suit pas le renouveau du centre-ville, théâtre de grands chantiers. Le Sud subit également une émigration résidentielle, mais d’ampleur moindre. La périphérie Est de la ville s’étoffe portée par des programmes immobiliers, tandis que le 15e arrondissement poursuit sa croissance (3000 habitants gagnés, après les 6 600 de la période précédente).

L’addition de toutes ces données amène à un constat : Marseille stagne et épouse ainsi la tendance régionale. “La croissance démographique ralentit”, titre l’Insee en Provence-Alpes-Côte d’Azur. “La population régionale a ainsi augmenté de + 0,3% en moyenne chaque année, soit un rythme inférieur à celui de France métropolitaine (+ 0,5 %). La situation était inverse entre 1999 et 2007. Paca affichait une croissance démographique plus forte que la moyenne nationale (+ 0,9 % par an contre + 0,7 %).” 

Small is beautiful

L’héliotropisme a vécu et “désormais, seul le solde naturel (excédent des naissances sur les décès) contribue à l’accroissement démographique de Paca”. Petit bémol, l’étude n’offre pas de chiffres précis par communes pour différencier les arrivées et départs de populations avec le solde naturel des naissances et décès. Par ailleurs, dans le département, certaines zones restent attractives. “Comme ailleurs en France, les espaces périurbains continuent de s’étendre. La croissance démographique est particulièrement forte dans le moyen pays et l’étalement urbain se poursuit dans les couronnes des pôles urbains”, observe l’Insee.

Dans l’espace métropolitain, Aix-en-Provence et Vitrolles perdent chacune plus de 2000 habitants. Les sous-préfectures Istres et Arles stagnent, tout comme Aubagne. La tendance n’a pas force de règle. Mais dans leur ensemble, les villages et villes de moins de 10 000 habitants, qui totalisent 20% de la population du département, représentent les deux tiers de la croissance démographique. La rurbanisation s’accélère, bien au-delà des communes de la première couronne d’Aix ou de Marseille.

Déménagements internes à la métropole

Il y a quelques mois, l’institut de statistiques présentait une autre étude, très complète, sur les dynamiques démographiques de la métropole Aix-Marseille Provence. Elle fournit des sous-titres précieux à la carte ci-dessous, qui représente l’évolution des communes du département. Des migrations importantes existent avec d’autres régions (Île-de-France, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon…), mais l’Insee met en évidence d’autres mouvements internes : “Sur la période récente, la communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile ainsi que celle de Salon-Étang de Berre-Durance bénéficient d’un excédent migratoire, qui résulte principalement d’arrivées en provenance de MPM et du Pays d’Aix. Ces échanges reflètent vraisemblablement un parcours résidentiel de familles qui s’installent dans l’espace périurbain moins dense pour accéder à la propriété ou gagner de l’espace à un coût moindre.”

Cette migration purement résidentielle, au prix de déplacements domicile-travail s’observe sur notre carte avec la périphérie salonaise et le versant Nord de l’Étoile. Hors du département, l’Ouest Var et le Sud Luberon sont aussi des terres d’accueil. “Près de six actifs sur dix s’installant dans ces communes limitrophes continuent en effet de travailler dans la métropole”, écrit l’Insee.

Le boom des autres métropoles

On le comprend, comparer Marseille ou Aix avec Meyreuil n’est pas vraiment pertinent puisque toutes participent d’un même bassin de vie. C’est à la lumière de Toulouse, Bordeaux ou Lyon que doit s’apprécier la stagnation de la deuxième ville de France. Si le chiffre brut, 24 habitants gagnés en moyenne par an, est cruel, l’exercice de comparaison est carrément inquiétant : parmi les huit plus grandes villes de France, seule Nice fait pire que Marseille. Mais on a vu plus haut que la ville centre est aussi liée à ses périphéries, où la croissance a tendance à se disperser. À cette échelle de l’agglomération – ou “aire urbaine” pour reprendre la terminologie de l’Insee – les statistiques de Toulouse, Bordeaux ou Rennes sont boostées et l’écart se creuse encore. Coïncidence des dates, ces villes concurrentes qui disqualifient Marseille en terme d’attractivité sont déjà des métropoles sur le plan institutionnel. Cela pourra alimenter le débat parlementaire sur la future métropole marseillaise qui débute ce mardi au Sénat.

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Mais si , l’INSEE publie chaque année une évaluation de la population , et le chiffre de 2011 était de 850 636 habitants . Celui de 2012 étant de 852 516 , la ville aurait engrangé un petit gain de 1880 personnes en un an …. Notons que le plus récent de ces chiffres donnent une image qui appartient déjà au passé , 2012 étant déjà dans le sillage à trois années-lumière …

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  2. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Peut-être cette statistique devrait-elle donner à réfléchir à MM. Gaudin, Teissier et leurs équipes, dans un contexte où Marseille est aussi l’une des villes où les impôts locaux sont parmi les plus lourds en France (http://www.laprovence.com/article/economie/2542996/impots-marseille-toujours-parmi-les-villes-les-plus-cheres.html)… pour une qualité très discutable des services municipaux et communautaires.

    Ceux qui le peuvent, notamment dans les classes moyennes, choisissent leur domicile en fonction de la qualité de la vie, de la proximité de l’emploi, de la qualité des équipements publics, mais aussi en fonction de la pression fiscale. Le rapport qualité – prix de Marseille étant, pour ceux qui paient des impôts, particulièrement médiocre, le risque est qu’à terme Marseille devienne une ville réservée à ceux qui n’ont pas les moyens d’habiter ailleurs.

    Et quand les promesses “dénuées de démagogie” de Gaudin sur la “stabilité fiscale” durant son quatrième mandat (http://www.jeanclaudegaudin.net/v4_jcg/index.php?option=com_content&view=article&id=2369:jean-claude-gaudin-presente-son-projet-base-sur-la-stabilite-fiscale&catid=8:actualite-marseille&Itemid=47) sont démenties à peine prononcées, autant dire que les con-tribuables ont bien envie d’aller voir ailleurs.

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  3. Anonyme Anonyme

    Il faut faire attention aux chiffres. Si il y a une dizaine d’années, quelques parisiens ou gens du Nord trouvaient exotique de venir s’encanailler au soleil marseillais, aujourd’hui ils y réfléchissent à 2 fois : difficile de passer au travers de l’image dégradée de ville sale et gangrenée par la pègre, de port de commerce et de voyageurs très très souvent bloqué pour des raisons qui n’ont pas lieu ailleurs en Europe, de personnel politique Gaudin en tête qui n’offre pas de chouettes perspectives, de ville marron caca d’oie quand d’autres sont vertes, de feuilles d’impôts locaux astronomiques pour ceux qui en paient…
    Ensuite, par exemple, si la ville accueille en 10 ans 5000 comoriens, et que 5000 marseillais partent habiter Saint Zacharie (comme c’est joli, comme il y fait bon vivre !), Auriol ou Aubagne, l’INSEE dit que c’est “point mort”

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  4. Anonyme Anonyme

    Bonsoir,
    Je vois qu’il y a ici des gens qui ont les comptécences pour nous éclairer, et perso y’a des trucs que je ne suis pas sûr de maîtriser…
    “Chomeurs”, ça concerne bien la population dite “active” ?
    Quand on rentre dans la catégotie “retraité”, on sort de la population active, donc …
    DONC, imaginons (c’est juste une hypothèse…) que si une zone (Marseille en l’occurence) vieillit et que sa population “active” diminue (ce qui, au regard de la pyramide des ages française ne semble pas relever de la science-fiction), on peut donc en déduire que chaque chomeur qui passe dans la catégorie “retraité” (donc hors population active…)fait, mécaniquement, baisser le taux de chômage ?…
    Nan ?…
    De là, est-il osé de se demander si finalement il ne serait pas impossible que ces belles statistiques puissent s’interprêter par :
    La population de Marseille devient composée principalement de chomeurs qui, devenus retraités, meurent et ne sont pas remplacés ?…
    Je dis ça je dis rien, on sait bien que les stats on leur fait dire ce que l’on veut….

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  5. Tresorier Tresorier

    Ou l’on confirme encore une fois le bilan catastrophique des EPCI a la con qui ont cumule imots astronomiques, transports nuls, segregation sociale, embouteillages, pollution, logements chers, faiblesse des HLM, segregation raciale et sociale, faible attractivite des entreprises, manque de foncier.

    D’ou l’urgence de la metropole et d’une competence urbanisme a sa disposition.

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  6. Anonyme Anonyme

    Dans le sac de gaudin quelques histoires drôles les mêmes répétées en boucle depuis 20 ans plus quelques chiffres qu’il répéte inlassablement depuis 20 ans et les marseillais se sont laissés prendre tout n’est que poudre aux yeux ce maire ne restera pas dans l’histoire et tant mieux pour le mal qu’il aura fait dans cette ville sous des airs paternalistes il est un des plus mauvais maire qui soit et que risquons nous de découvrir qui est encore sous le tapis ?

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  7. Anonyme Anonyme

    Gaudin et son syndicat FO majoritaire n’écoute plus personne depuis longtemps, Gaudin et son éminence grise ont coulé cette ville et tous les gens qui s’en vont ou ne viennent pas ne peuvent rester dans une ville qui broie sur son passage tous ceux qui n’acceptent pas la crasse, le manque de places en crèches, etc…. et la dernière sur les rythmes scolaires ne va pas attirer les foules un maire qui en plus ne respecte pas les lois

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  8. metropole metropole

    Incroyable, on nous aurait menti ?

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  9. Anonyme Anonyme

    Il y a de nombreuses raisons à la fuite des Marseillais. L’une d’elles – et non la moindre – est le niveau intolérable des impôts locaux (pour ceux qui y sont assujettis, évidemment). A ce rythme, il n’y aura un jour plus de contribuables à Marseille. Qui, alors, alimentera le budget ?

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  10. toine toine

    Tous les indicateurs qu’ils soient économiques ou démographiques démontrent la léthargie de notre territoire en grande partie du à l’absence d’une métropole ici!

    Pendant ce temps, Lyon, Toulouse, Lille, Bordeaux… s’organisent en métropole, attirent des entreprises, développent leurs réseaux de Transports en commun.

    Ici, hélas, rien de tout ça…
    La métropole, et vite!!!

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  11. Marséillé Marséillé

    Les impôts locaux + une certaine politique municipale ne sont pas encourageantes, résidant dans les QN qui cumulent beaucoup de maux on peut comprendre cet exil <> d’un efraction des Marseillais. Il faut revoir la copie et accélerer la mise en place de la métropole malgré les maires accrochés à leurs petits intérêts, peut être pa sla panacée mais économiquement attractive, ce qui entrainera des effets démographiques positifs peut être….

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  12. Anonyme Anonyme

    la population n’augmente pas ? tant mieux !! quel bel objectif de devenir de + en + gros !! Ça me fait penser à ces escroqueries genre Madoff ou listes de Ponzi.

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  13. Anonyme Anonyme

    la population n’augmente pas ? tant mieux !! quel bel objectif de devenir de + en + gros !! Ça me fait penser à ces escroqueries genre Madoff ou listes de Ponzi.

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  14. marcel marcel

    Les commentaires ci dessus sont intéressants et pertinents.
    Pour ma part, je pense que c’est à la ville de nous payer pour rester ” en ville ” , et non pas à nous de payer des impôts locaux vu la qualité de vie et tous les soucis que nous connaissons au quotidien. Je sais la critique est aisée, mais cela devient un vrai choix très difficile de résister à vivre dans ces conditions dans cette ville que j’adore par ailleurs.

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  15. Philippe Philippe

    En même temps il ne faut pas oublier que la pollution de l’air, notamment aux particules (Marseille étant toujours capitale française en la matière, source La Provence 07012015), entraine 980 morts par an à Marseille (source INVS 2011).
    Peut-être que le solde démographique augmenterait davantage si les gens ne mourraient pas autant : sur la période 2007-2012 ça fait 5000 morts prématurés !

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  16. Anonyme Anonyme

    La population n’augmente pas mais la ville est couverte de grue. Mora

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  17. JL41 JL41

    120 personnes de plus en 5 ans, une vraie blague de statisticiens qui savent qu’à chaque recensement, les services de la ville s’énervent et c’est à qui fournira aux élus le meilleur argumentaire pour leur faire croire que c’est faux. Le mantra de Gaudin part de là et lui est livré tout chaud par les services de communication.
    Ceci étant dit, les mêmes statisticiens savent qu’on peut se tromper de quelques milliers de personnes dans une ville comme Marseille, où dans certains quartiers, la réalisation des décomptes est particulièrement ardue. Il s’agit donc d’une « vérité » statistique obtenue par calcul davantage que par l’établissement d’une liste d’habitants.
    Il est facile de faire des comparaisons entre communes, mais découper un tissu urbain continu en arrondissements permet évidemment de faire de jolies cartes, mais vide beaucoup les comparaisons de leur sens. Selon la localisation d’un lotissement, c’est tel ou tel arrondissement qui va gagner de la population. Faire une exploitation des données de population par quartier serait plus pertinent.
    La baisse de population dans le 8è est peut-être due à une certaine décohabitation, mais c’est aussi un arrondissement plus isolé du point de vue de la fluidité du trafic ? Peut-être est-ce pour cela qu’il est taxé de résidentiel, par opposition aux cités dortoir ? La localisation des activités est un bon indicateur. Lorsque les programmes d’immobilier d’entreprise ont pris leur départ Porte d’Aix et autour, on a observé un effet domino : des entreprises du Prado sont venues vers la Porte d’Aix et les Docks, tandis que celles du 8è sont parties vers le Prado. Une petite partie de la population s’est peut-être déplacée aussi ?
    Il y a eu une immigration vers Marseille, d’actifs venus d’ailleurs, jusque depuis Paris, pour occuper des emplois nouveaux développés à Marseille, peut-être plus inaccessibles qu’ailleurs aux jeunes demandeurs d’emploi locaux. L’école à Marseille n’est pas adaptée au contexte local, le rattrapage des décrocheurs et les formations professionnelles ne le sont peut-être pas non plus, d’où ce divorce. Si l’on veut faire repartir la ville et l’emploi, c’est là qu’il faut agir.
    Parallèlement, les actifs qui ont les ressources pour le faire, quittent la ville et font d’autres choix résidentiels. Il existe un immense cône de pénétration résidentielle vers le Var, la Provence Verte notamment (Brignoles), depuis Aix et Marseille.
    Il se trouve que les populations et les quartiers qu’on fuit font beaucoup d’enfants, Marseille est donc sauvée par son solde naturel, auquel contribuent ceux que l’on fustige ! Et la France de s’enorgueillir que l’on compte 2 enfants par femme dans notre doux pays, ce qui (pour une fois) nous permet d’occuper la 1è place en Europe.

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  18. Anonyme Anonyme

    Bonjour,

    La population n’augmente pas (ou très peu selon les sources?) mais la ville est couverte de grues et les ZAC prospèrent. Conclusion : la population se déplace à l’intérieur de la ville.

    Or les réseaux de transports et les services publics ne suivent pas. En outre, la création de quartiers nouveaux entiers d’habitation, comme à Chateau-Gombert, engendre des coûts d’infrastructures colossaux.

    Comment financer les adaptations nécessaires d’infrastructures et de services publics, si la population et donc les bases fiscales n’augmentent pas ? En augmentant encore les impôts ?

    Nous sommes dans la pire des configuration imaginable. Il est donc urgent de revoir le modèle.

    Il faut reconstruire la ville dans les quartiers déjà équipés en infrastructures tout en les rendant plus attractifs pour les classes moyennes actives (centre-ville) et mettre immédiatement un terme à l’extension inconsidérée de l’habitat dans les banlieues éloignées.
    A défaut, à terme, il ne restera plus qu’une poignée d’habitants, les autres auront fui les nuisances et la pression fiscale écrasante.

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  19. leravidemilo leravidemilo

    Il est très intéressant d’étudier les statistiques, et heureux de disposer, en france, d’un tel appareil. Mais sur un sujet tel que l’attractivité de Marseille, c’est tout de même assez superflu, et la simple expérience vécue permet de prendre comme tel les fantasmes du discours Gaudinesque. En quels domaines cette ville peut elle paraitre attractive? L’état physique de ses écoles? La qualité des écoles? Celle des installations sportives? Les crèches et haltes garderies? Les centres dits aérés? La propreté des plages? La propreté en général? Le tri sélectif? Les transports en commun? Les pistes cyclables? Le nombre, la proximité, la qualité des équipements socio-culturels et éducatifs, M.J.C, Centres socio- culturels? La pollution? Les embouteillages? La qualité de l’accueil dans les services municipaux? Les risques dits naturels d’inondation du centre ville (dont on ne nous parle pas)? Les montants des impôts locaux? La qualité de gestion des chantiers? … Non, non, non plus, non piu, ouaf, hélas non, trois fois non, euh, c’est la meilleure, raté, encore raté… Bon, il nous reste certes le risque nucléaire comparé à celui de Colmar ou de Bollène (quoique), l’envahissement par les algues vertes comparé à celui de St malo et quelques autres “bricoles” du genre… Bienvenue quand même aux 24 bébés “excédentaires” annuels! On se poussera un peu, on n’est pas des sauvages quand même!

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  20. JL41 JL41

    Apparemment, tu nous sers là un inventaire à la Prévert, Leravidemilo, mais tout cela est malheureusement juste. Quant au post d’Anonyme, il nous permet de comprendre pourquoi un certain nombre de cadres quittent Marseille. Les classes moyennes vont encore déguster davantage en matière d’impôts, sans avoir les services que ces prélèvement devraient nous assurer. Pourquoi la ville fait-elle si mal avec l’argent qu’elle nous prend ?
    A propos de la justesse du recensement, j’ai appris que les mises à jour annuelles portaient sur 8% de la population. Il se peut qu’il y ait des bébés qui soient passés entre les mailles du tamis.
    Quant aux grues qui luttent avec le mistral dans les quartiers portuaires, il faut dire quand même que les réhabilitations et la densification urbaines mises en œuvre par Euroméditerranée porteront leurs fruits.

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  21. jml13 jml13

    J’aime bien tous vos commentaires, bien entendu tous totalement “objectifs”. Moi, j’observe juste que, pendant le temps où Marseille stagnait (gain de 200 h en 5 ans), Aix baissait de 2.200 h, Digne baissait de 600 h, Nice de 5.000 h, Toulon de 1.600 h, Avignon de 2.000 h… Sans doute les effets à distance de la fameuse politique de Gaudin, des écoles, de la pollution, de la circulation, et j’en passe…

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