Centres sociaux : "nous n'avons plus les moyens de mener ces missions"
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À noter que la majorité des animatrices/teurs de centres sociaux sont employé-es en contrats aidés pour 20 h. par semaine avec un salaire au lance-pierre alors qu’avec la préparation des animations le volume horaire hebdomadaire de travail atteint facilement 35h. Les contrats aidées sont censés d’adresser à des personnes en insertion alors que le personnel embauché en centre social est la plupart du temps déjà diplômé et/ou expérimenté donc ne rentre pas dans la catégorie des salarié-es à “insérer”.
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Petite méthodologie à l’usage d’un gouvernement désireux de jouer en faveur de la monté du fashisme :
1 – démantèlement de tout les cadres structurants ( Éducation nationale ; centres sociaux ; Associations ; Emplois : Familles touchées de plein fouet par le chômage … ; Justice ; Police … )
2 – Utilisation des médias à des fins démagogiques et idéologiques : ou comment attiser toutes formes de haines et de violences.
3 – Renforcement de l’esprit communautariste … et de tout ce qui divise les individus entre eux.
4 – Rapt de la démocratie : glissement du pouvoir vers un gouvernement non Elu des peuples.
4 – Construction d’une Europe basée non pas sur des réalités historiques tangibles mais sur le canevas de l’idéologie du ” choc des civilisations “.
5 – Développement au plus haut sommet de l’État, de pratiques mafieuses.
Ou comment, quand on est bien décidé à ne plus endiguer le Fascisme rampant, on fait son lit : Après Fucushima, Fascissima !
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Who ?
Je ne sais pas d’où vous sortez ça … La majorité des animateurs sont en contrat CEE, donc payés entre 25 € et 45 € (selon s’ils ont le BAFA ou pas) la journée (de 10heures!).
Les contrats aidés sont réservés aux référents et sont déjà, malheureusement, un luxe dans le milieu de l’animation.
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Centre social. Lieu aujourd’hui laïc, où on peut mettre les minots après l’école, le mercredi et vacances, afin qu’ils aient des activités structurées. Alternative à la rue, la cage d’escalier ou la TV, en cas de contexte délicat: manque de moyens matériels, logistiques et/ou culturels des familles, impliquant impossibilité de proposer des alternatives constructives. Cadre d’emploi où des gens bossent par conviction, malgré des salaires de travailleurs pauvres. Définition exacte?
Casanovette l’a déjà bien dit. Marseille, en tête de mire des objectifs électoraux en province du gouvernement actuel , devenue laboratoire à l’envers. Etape 1, démanteler tout ce qui maintien le tissu social. L’obstacle, c’est qu’à Marseille, la force et l’engagement courageux des structures d’accueil et associations prouvaient dans la pratique des théories sociales, fort dérangeantes pour les théories contraires de la droite. Etape 2, observer le résultat, laisser la marmite sociale chauffer; mais prétendre s’impliquer, par d’habiles distorsions dans les faits de dispositifs supposés juguler les dégâts (éducation, emploi, centres sociaux). Rendus ainsi inefficaces, on peut ensuite paraître de bonne foi – décomplexée- en les déclarant inadaptés, et serrer le collier d’un cran. Etape 3, faire de la communication populiste intensive en désignant responsables certaines communautés et couches de populations, afin de mieux racoler les électeurs potentiels. Dans le même temps, accentuer encore plus les inégalités, en laissant d’un coté se dégrader certaines zones du tissu urbain (non rénovation des hlm et des équipements, éviction des projets de transports en commun, équipes de collectes d’ordure diminuées de façon “sélective”), de l’autre en élaborant des projets prestigieux, générateurs d’augmentation d’impôts locaux et de prix des loyers. Résultat double: accentuation des frustrations de ceux qui n’auront accès qu’en théorie…ou pas du tout à ces projets, et éloignement “naturel” du centre-ville des foyers à faible revenus. Pointer ceux des frustrés adoptant les attitudes des exclus (incivisme, délinquance), ainsi que les faibles revenus, comme freins logistiques et moraux évidents à “l’accélération” en cours. Etape 4, campagne électorale, où l’on vient en sauveur avec des statistiques sécuritaires et mesures de redressement à l’inadaptation sociale d’une main, dans l’autre des diplômes auto-attribués de réussite. Etape 5 ?
Pour faire plus court: sempiternelle méthode du pompier pyromane.
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Merci madame Griffe d avoir relayer ce cri d alarme. Certes, tout n est peut etre parfait dans les centres sociaux mais il y est generalement fait un bon travail et dans des conditions de plus en plus difficiles. Heureusement que sur certains territoires il reste encore ca. Quant a dire que les animateurs sont trop payes, c est vraiment meconnaitre la realites des choses.
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