[Vu sur le web] RFI raconte le manque de soins psychiatriques dans les quartiers Nord
“Le lundi, on fait de la couture, c’est un moment de convivialité et de partage enrichissant. Mais cette fois l’atelier n’a pas eu lieu, alors je suis rentrée chez moi. On est laissés à l’abandon, avec nos vieux démons”, raconte une bénéficiaire des activités culturelles de l’hôpital Edouard Toulouse, le seul présent dans le Nord de Marseille. Dans un grand reportage, la radio RFI relate le manque de personnel auquel fait face la direction de l’hôpital, contrainte de fermer 50 lits cette année.
Les soignants interviewés soulignent aussi la difficulté supplémentaire de prendre en charge une patientèle très précaire, “parfois sans famille et sans papiers“, et qui vit dans des quartiers souvent marqués par l’emprise du trafic de stupéfiants. Les professionnels aimeraient bénéficier d’une “prime pour territoire difficile”.
Si l’hôpital est en crise, c’est l’ensemble du secteur médical qui peine à offrir des soins aux personnes ayant des troubles psychiatriques. Et même les professions libérales sont sous-représentées. “On est dix pour tout le 14e arrondissement“, déplore un psychiatre.
Source : RFICommentaires
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Un psychiatre en plus, c’est une kalachnikov en moins.
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depuis des décennies, la croissance démographique est constante ( 45 millions d’habitants en France en 1960, 66 millions aujourd’hui),
depuis des décennies, le nombre de chomeurs et de chomeuses augmente peu à peu chaque année
et
il est patent que le chômage accroit les probabilités d’être dépressif
Or, depuis des décennies, quel que soient les gouvernements, le nombre de lits disponibles en psychiatrie est en diminution constante.
Les urgences psychiatriques parviennent de moins en moins à faire hospitaliser quelqu’un de suicidaire, faute de place (les services sont engorgés puisque tant de lits et tant de services ont été fermés)
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