[Vu sur le web] 49 “narchomicides”, 49 histoires de vies volées
Le 13 avril, Mustafa, 27 ans a été “jambisé” (la cible d’une rafale de balles dans les jambes) rue Caussemille à la Belle-de-Mai et ne s’en est pas relevé. Le meurtre d’Ahmed, 19 ans, à la Granière a connu très peu de publicité, car à quelques mètres de là, tombait le même jour Samir, de deux ans son aîné. Aux Chutes-Lavie, le patron du bar envisage d’apposer une plaque en mémoire de Yann, 24 ans, mort dans une fusillade ayant visé et tué M’ssa, 41 ans.
Dans une infographie interactive, Le Monde retrace avec exhaustivité les 49 “narchomicides” – mot-valise formé par “narco-banditisme” et “homicide” popularisé par l’ex-procureure Dominique Laurens – recensés à Marseille en 2023. Sur une carte au fond anthracite, s’inscrit une par une l’histoire des victimes. Ainsi réunies de manière inédite, elles forment le récit intime d’une violence extrême qui frappe tous les secteurs de la ville. Et le journal explore ainsi “les traumatismes que laissent derrière elles ces véritables scènes de guerre en milieu urbain”.
Source : Le MondeCommentaires
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Et si la victime est une femme, peut-on dire narcféminicide ?
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Seulement dans le cas où le tueur n’est passé à l’acte que parce qu’il estime qu’il plus grave pour une femme de se livrer au trafic de drogue que pour un homme.
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