Vidéo : Didier Porte et les mésaventures d’un habitant de Septèmes sous l’état d’urgence

Vu sur le web
Bref
le 21 Déc 2015
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“C’est qui ce barbu?”. Pour sa dernière chronique de l’année, l’humoriste de Mediapart Didier Porte revient sur une “histoire vraie, à la fois dans l’esprit de Noël et de l’état d’urgence” qui s’est déroulée à Septèmes-les-Vallons. Il s’appuie sur le récit des péripéties d’un habitant, Nacer, assigné à résidence pendant trois semaines pour une “méprise” comme le racontait Le Monde dans son observatoire de l’état d’urgence. Les forces de l’ordre suspectaient ce dernier, ancien employé de Veolia, de vouloir empoisonner l’eau courante d’Aix. En réalité, si ce dernier s’était rendu sur son ancien lieu de travail, c’était pour… récupérer le banc de musculation qu’il y avait laissé.

Source : Mediapart
Clémentine Vaysse
Ex-journaliste aujourd'hui agricultrice

Commentaires

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  1. Françoise Claire Françoise Claire

    Ah ah ah !

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  2. JL41 JL41

    C’est une histoire triste, du genre de celles qui peuvent se glisser dans les actions massives développées en situation d’état d’urgence. Voir l’article du Monde. Elle a ses côtés marrants aussi : Nacer a trouvé les policiers gentils, « ils ont pris une photo du Coran et se sont inquiétés de voir une gravure représentant Léonard de Vinci : “C’est qui ce barbu ?” ».
    Des conséquences quand même : les voisins ne lui disent plus bonjour et ses enfants sont suivis par un psychologue.
    Une information intéressante également sur les transports collectifs depuis Septèmes (Nacer pointe trois fois par jour à Marseille semble-t-il), où la solidarité s’était organisée pour payer l’assurance de sa moto, parce que « s’il avait dû aller au commissariat en transports en commun, il lui aurait fallu 8 heures de bus par jour et il n’aurait pas eu le temps de rentrer chez lui entre deux pointages, précise la responsable du Secours catholique ».

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  3. shylock shylock

    Le rôle de Veolia dans cette affaire est édifiant ! Dénoncer un de ses salariés sans la moindre enquête interne sérieuse et probablement pour lui faire payer d’avoir lui-même mis en cause, à raison, l’entreprise sur des questions sanitaires …
    Un exemple de plus de l’incongruité de l’expression “entreprise citoyenne”.

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