La justice ferre un réseau de braconnage dans le parc des Calanques
Le parc des Calanques met en place une politique restrictive concernant les images réalisées dans son enceinte. (Photo : Clémentine Vaysse)
Il s’agit de milliers d’oursins, de mérous par dizaines, de loups, corbs, dentis, daurades, poulpes… Le tout, au beau milieu du parc national des calanques, et parfois même dans des zones interdites car insalubres, comme par exemple autour du grand émissaire de Cortiou qui rejette des eaux usées. Le 8 novembre prochain, quatre pêcheurs et chasseurs sous-marins vont comparaître devant le tribunal correctionnel, révèle La Provence. Le lendemain, sept revendeurs ont rendez-vous chez le procureur dans le cadre d’une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité.
Les braconniers, dont deux pêcheurs professionnels, se livraient à des activités “quasi industrielles”, dénoncées par plusieurs lettres anonymes. Les enquêteurs les ont confirmées grâce à des mises sur écoutes puis des filatures entre septembre 2016 et février 2017.
Au total, les quatre prévenus ont encaissé quelques 166 000 euros et près de 200 000 euros de matériel ont été saisis. Ils risquent jusqu’à 22 500 euros d’amende chacun. Des dommages et intérêts pour préjudice morale, d’image et écologique pourront également être réclamés par le parc national qui va se constituer partie civile, tout comme le comité régional des pêches maritimes et des associations de protection de l’environnement.
Source : La Provence
Commentaires
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Il faut espérer que ces malfaiteurs seront financièrement lourdement condamnés afin d’éviter la contagion. De mème pour les restaurateurs, dont certains ont pignon sur rue, qui ont acheté le produit de ce braconnage. Déontologie journalistique probablement, aucun nom n’est cité…
La réputation des pécheurs pâtît de ces actes; le produit de leur pêche également puisque le braconnage dans le PNC diminue la dissémination des poissons hors du parc.
Une faune riche pourrait etre également un plus pour le développement d’un tourisme de “qualité”, la sensibilisation à l’environnement des jeunes marseillais-es, l’activité économique des pecheurs, bref participer au rayonnement de Marseille tant désiré par “notre” maire.
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On découvre que des gens chassent illégalement dans le parc national des Calanques et que les oursins y sont raclés hors limitations de taille, quantité ni période ???
Ces braconniers doivent payer chèrement, notamment par la cade prison FERME, ces agissements.
Il ne faut hélas pas se faire d’illusion concernant des amendes, dommages et intérêts et redressements fiscaux : ils ont du s’arranger pour se rendre insolvables.
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Si la qualification pénale des actes de ces gens-là tient en quatre mots, “préjudices moraux, d’image et écologiques”, en français de tous les jours c’est beaucoup plus simple : stupidité. Que ne ferait-on pas pour le fric, y compris scier la branche sur laquelle on est assis ou se tirer une balle dans le pied !
Tous les plongeurs peuvent parler de “l’effet réserve” : quand on laisse tranquille pendant quelques années une population de poissons dans une réserve, c’est toute la zone autour de celle-ci qui finit par profiter de la reconstitution des peuplements. Ce n’est pas très compliqué à expliquer ni à comprendre. La mentalité de pillards de certains de nos concitoyens, qui se foutent éperdument du monde dans lequel vivront leurs propres enfants, n’est vraiment pas une preuve d’intelligence…
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