Une lanceuse d’alerte licenciée après avoir dénoncé l’association Fouque
L’ancienne veilleuse de nuit de la Maison d’enfants à caractère social (MECS) de l’association Fouque à Marseille a dénoncé auprès de l’inspection du travail des conditions de travail dangereuses pour elle et les enfants. Elle a notamment confié à l’inspection du travail, un courriel des éducateurs qui relatent plusieurs “incidents à connotations sexuelles” entre les jeunes et s’inquiètent qu’il n’existe qu’un veilleur de nuit “pour deux unités séparées” à la MECS les Saints-Anges dans le 8e arrondissement. En janvier 2019, c’est elle qui est licenciée pour faute grave.
Mediapart et Le Ravi, reviennent sur cette situation ubuesque. En septembre 2019, aux prud’hommes de Marseille, Laurence M. demandait à être reconnue comme lanceuse d’alerte et ainsi bénéficier de ce statut protecteur qui interdit tout licenciement.
Le Défenseur des droits avait été saisi par l’employée et mené sa propre enquête en mars 2019. Sans avoir eu connaissance du dossier pénal, il note que “le licenciement qui fait suite à une discrimination, une atteinte au statut protégé de lanceur d’alerte, […] constitue une situation particulièrement grave dont l’auteur doit être dûment condamné” et affirme que l’association n’apporte pas la preuve de la mauvaise foi de Laurence M.
Source : Le RaviCommentaires
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JB FOUQUE….
Il y a une mine d’or pour le journalisme d’investigation dans cette association.
Pour peu que l’on interroge les bonnes personnes.
Et pas forcément les syndicalistes.
Une mine d’or.
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