Une étude pointe l’impact des éoliennes en mer sur les oiseaux

L'une des trois éoliennes de la ferme pilote Provence grand large, à 17 km des côtes. photo : VA

Il s’agit d’une étude “inédite“, selon les mots de la directrice déléguée à l’Office français de la biodiversité (OFB, Isabelle Terrier. Selon les informations de La Provence, une étude concernant l’impact des éoliennes en mer sur les oiseaux en Méditerranée a été menée dans le cadre du programme d’État Migralion, avec des moyens d’ampleur. À l’aide de nombreuses balises GPS, ou encore d’enregistrements acoustiques, des chercheurs ont ainsi pu définir des couloirs de migration et lieux de repos et de nidification. Dans notre région, ces conclusions sont à mettre en rapport avec le projet d’éoliennes flottantes au large de Fos-sur-Mer.

La principale conclusion de cette étude est que près de la moitié des oiseaux migrateurs en Méditerranée volent au-dessous de 300 mètres. Soit pile la hauteur des éoliennes du projet Deos. “Il y a évidemment le risque direct que les oiseaux se prennent dans les pales d’éoliennes et un impact indirect, où les turbulences de l’air perturbent les oiseaux dans leur trajet, voire les menacent d’être tués”, réagit chez nos confrères Isabelle Terrier. Du côté du Grand Port de Marseille, interrogé par La Provence, on affirme “poursuivre les études préparatoires” et, par conséquent, “ne pas encore avoir intégré les résultats du programme”. Quant à la préfecture, en charge des vérifications de la conformité du projet avec les enjeux environnementaux, elle précise que “les résultats de Migralion seront intégrés dans l’état initial”, document obligatoire qui précise l’état d’un milieu avant projet. Pour autant, il n’existe pas de couloirs spécifiques à éviter.

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