Une enquête ouverte pour des “menaces” visant le député insoumis Sébastien Delogu

C’est le grand intérêt d’avoir des députés qui vivent au quotidien avec leurs concitoyens (et non leurs administrés) contrairement à notre ex député Mélenchon (qui -dixit- n’était pas là “pour gérer les poubelles de Marseille” mais pour faire des lois) et notre nouveau Bompard : sans ancrage local comment mesurer les problèmes des citoyens ?
Donc honte à ceux qui menacent mais, surtout, honte aussi à un système judiciaire qui ne parvient plus à rendre la justice.

On peut toujours se cacher derrière le manque de moyens humains et financiers mais à un moment il faut aussi appeler un chat un chat, la justice est quasi inaccessible au citoyen de base. Certes il peut porter plainte mais derrière, sans appuis médiatiques ou politiques, c’est zéro effet et cela alimente le vote d’extrême droite qui promets de mettre au pas… tous les autres.
Le groupe qui se dénomme “France insoumise” n’a pas tellement fait de travail législatif pour que le citoyen de base se sente défendu par l’état.

A Marseille c’est même la caricature : on ne compte ni sur la loi ni sur les règlements mais on fait appel aux arrangements, aux combines, aux réseaux, aux mafias, aux connaissances … (rayer les mentions inutiles).

Je vais prendre pour exemple ce que nous vivons tous les jours dans notre quartier (autour de Bernabo) :
Dès 6 h du matin, les enfants sont réveillés par les klaxons de trains 100 fois plus puissants que ceux d’une automobiles et qui proviennent des lignes sur le port … à qui se plaindre ???
Ensuite ce sont les embouteillages causés par les départs pour la Corse et le Maghreb : les files de voitures bloquent les rues car les belles gares restent fermées.
Les camions qui reviennent de la Corse se prennent un petit café et se garent en double file ajoutant au désordre. Les camions d’enlèvements des ordures et les balayeuses qui ne balaient rien du tout en dehors des zones touristiques s’y ajoutent : les bars sont bien remplis, la voirie très encombrée.
La poussière des déchargements d’alumine fait que le citoyen du coin doit balayer tous les jour un seau de poussière, il rêve de voir s’étouffer le directeur du GPMM dans un sac de poussière mais il ne sait plus à qui se plaindre car les arrêtés préfectoraux pris il y a des années ne sont pas respectés.
Quand il y a un grave problème : incendies, cambriolages, agressions, … les appels à la police sont sans aucune efficacité. Il se dit d’ailleurs que pour avoir une petite chance d’intervention il faut mentir et signaler des blessures graves.
Comme je l’ai déjà écrit, ce”pas de loi” nous mène au “pas de l’oie”

Donc grand merci à M. Delogu de signaler aussi ce que nous signalons depuis de nombreuses années.

Maintenant, qu’il travaille avec ses collègues et avec les citoyens du coin : on devrait pouvoir faire évoluer les lois et les pratiques.