Trois grues portuaires du patrimoine maritime vouées à disparaître

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Bref
le 19 Sep 2017
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Il y a quatre ans, on les éclairait à l’occasion de MP2013. Aujourd’hui, leur durée de vie est comptée : trois des cinq grues portuaires, emblèmes historiques des dockers, vont être retirées de la Digue du Large selon La Marseillaise. Le Grand port maritime de Marseille a lancé ce lundi un appel d’offre pour “le démantèlement et le ferraillage” de ces grues. Les deux autres devraient en revanche rester en place et à terme, être rénovées grâce avec un investissement de 300 000 euros annonce le GPMM dans les colonnes du quotidien qui ajoute que ces grues sont “en très mauvais état et particulièrement dangereuses pour les véhicules et piétons qui doivent passer en dessous.”

Ces installations, mises en service il y a 56 ans et qui pèsent chacune 72 tonnes, font partie de l’inventaire général du patrimoine culturel de la Région PACA. Interrogé par le journal, le conseil régional a répondu qu’il ne s’agissait là que d’un inventaire “purement scientifique, la Région n’ayant pas de prérogatives en matière de protection du patrimoine qui reste du ressort exclusif de l’Etat.” 

Source : La Marseillaise
Violette Artaud

Commentaires

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  1. ptit-marin ptit-marin

    bis repetita!!!!
    comme quand eric brassart ex patron des phares et balises via la dde des bdr de 1992 à 1998 “vola” les magnifiques globes terrestres de planier et les offrit à eric brassart patron du pam de 1998 à 2005!!!
    honteux…..
    on nous vole notre patrimoine
    des fonctionnaires de base nommés par des socialistes nous volent notre histoire et pas un ps13 ne réagit….
    honte à eux, à elle (nommée aussi par le ps)!!

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  2. Maltsec Maltsec

    A Gênes Renzo Piano conserve l’outillage de port comme des symboles de la ville industrielle, à Nantes ce sont des emblèmes qui donnent une échelle aux bassins du port depuis la ville. Le port de Nice a fait protéger une de ses grues, …Le GPMM est-il le seul a devoir se prononcer sur l’évolution de ces bassins, sans réflexion partagée avec la ville. L’activité du port maritime a vocation à se développer en direction des bassins ouest, d’ici 10 ans du bassin National jusqu’à l’Estaque un quartier littoral se développera (même si ce doit être une petite Défense). Le GPMM gère au plus mal son emprise foncière titanesque : aménagements médiocres, gare maritime internationale en préfabriqués. Qu’il lâche du lest, entretienne son patrimoine magnifique : la digue du large est en piteux état, la gare maritime du cap Pinède sous valorisée, le bâtiment de service de la forme X est un ovni à chérir. Le GPMM c’est Jabba the hutt en plus impotent et content de lui. Au secours…

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Oui, dans nombre de villes portuaires, on a mis ces dernières années en valeur le patrimoine industriel des bassins enclavés en zone urbaine, notamment au moyen d’illuminations qui, de nuit, transforment en quasi oeuvres d’art des bâtiments ou des appareils d’aspect ingrat.

      Même à Marseille, on a su faire de la digue du large un beau paysage nocturne : http://www.dupy.fr/images/20111009110441_grues_port_marseille.jpg

      Mais visiblement, c’est passé de mode ici. Les Terrasses du Port, voilà l’avenir !..

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  3. Alceste. Alceste.

    Pourquoi tant de déception dans ce constat. Les dirigeants du GPMM ne sont ni plus ni moins qu’au niveau des édiles municipaux.
    D’autre part n’oubliez jamais l’histoire pour expliquer le présent. Gênes était une ville de marchands ( et République de surcroît) , Marseille une ville d’épiciers. La différence est là “in fine”.

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