Un surcoût de 3,2 millions pour la première tranche du Vieux-Port
7 janvier 2013. La communauté urbaine de Marseille réceptionnait les travaux du Vieux-Port, à temps pour accueillir une semaine plus tard des centaines de milliers de spectateurs massés pour l’ouverture de la capitale européenne de la culture. Trois ans et demi plus tard, la communauté urbaine est devenue un conseil de territoire de la métropole, et doit donner son avis ce vendredi sur un surcoût notable du chantier, avant un vote en conseil de métropole le 30 juin.
Trois groupements d’entreprises, où dominent des filiales de Vinci et Bouygues, ont réclamé séparément un total de 5,4 millions d’euros d’indemnisation et devraient obtenir 3,2 millions suite à une procédure de conciliation. Les motifs sont nombreux : “dépassement dans la masse des travaux”, “difficultés rencontrées” dans le chantier et même “désorganisation” de celui-ci.
L’affaire n’est pas un cas unique, mais ce montant est à comparer avec les 45 millions d’euros de travaux global de cette rénovation. La deuxième tranche du Vieux-Port (17 millions d’euros de travaux) a été inaugurée le 3 juin, quelques jours avant le coup d’envoi de l’Euro. Doit-on prendre rendez-vous pour un nouveau surcoût fin 2019 ?
Commentaires
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Est-ce une fois encore l’incompétence et l’impréparation des services métropolitains et municipaux que l’on paye?
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et alors?
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La métropole doit-elle payer un avenant au marché initial où un montant supplémentaire issu d’un mémoire en réclamation du groupement d’entreprises?
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On serait tenté de vous “”répondre””: Oui, bien sur, rien de plus normal. Parce que la métropole a été faite, conçue (sur mesure) pour ça, pour payer, et en toute priorité payer pour les gabégies de l’équipe Gaudin. Et là, c’est bien le cas, puisque , avenant ou pas, il s’agit ici de payer Bouygues/Vinci/et Consorts, et c’est bien à cela que l’on reconnait une gabégie de l’équipe Gaudin.
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Bonjour, il s’agit de protocoles transactionnels suite à des mémoires en réclamation des trois groupements. Après le refus de la communauté urbaine de Marseille, les dossiers sont passés par le Comitéconsultatif interrégional de règlement amiable des différends et litiges en matière de marches publics (CCIRAL).
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J’aime bien le “et alors?”, çà c’est envoyé… Quand je pense que Gaudin ne cesse de taper sur la gestion calamiteuse du gouvernement, ici c’est la calamité sans la gestion. On peut du reste faire la liste, des réalisations calamiteuses (extension du métro, tram, maison de région surpayée), tous les chantiers qui n’en finissent pas de finir ou qui ne démarrent pas, et pour le bouquet final, l’incurie au quotidien (propreté, voirie etc etc etc.) Et alors vous dites?
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Ces dépassements du montant du marché sont-ils justifiés? Qui décide d’accorder les sommes demandées par l’entreprise? Les ingénieurs de l’ex Cumpm , aujourd’hui métropole ?Ceux de la ville de Marseille?Ou bien un prestataire externe?Ce sont des sommes exorbitantes pour somme toute un petit aménagement …
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C’est vrai ça : “et alors ?” Je ne voudrais pas feeder le troll, mais après tout, il ne s’agit que de l’argent de nos impôts. Un détail, donc, puisque quand il n’y en a plus, il y en a encore : il suffit d’augmenter lesdits impôts… Non sans faire de grands discours sur la faillite de la gestion socialiss et sur la nécessité de diminuer drastiquement la dépense publique en France.
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Le “marin” est un grand pourfendeur de socialistes (et c’est parfois mérité) mais aussi un ardent défenseur de l’incurie gaudinesque, c’est : et alors? ben tu payes et c’est tout!
Pour revenir à la “facture” en question, il existe certainement des articles ou avenants du contrat prévoyant certains “problèmes” entraînant des dérapages budgétaires. Il serait bon aussi de s’interroger sur la notion de “désorganisation” évoquée (cf ma première intervention).
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A moins, la tradition marseillaise est-elle respectée : chaque chantier donne lieu à des “imprévus” et des changements de cap qui se traduisent soit par des surcoûts monumentaux, soit par des délais hallucinants, soit par les deux à la fois. Le tunnel Prado-Sud (https://marsactu.fr/le-tunnel-prado-sud-rallonge-de-24-millions/) et le parvis de la Major (http://www.20minutes.fr/marseille/1855459-20160530-marseille-seize-ans-apres-lancement-esplanade-major-voit-enfin-jour) en sont de bons exemples. Mais c’est pas grave, puisqu’à la fin, on dit “et alors ?” et on présente la note au contribuable.
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