Sur le cours d’Estienne d’Orves les poubelles des restos débordent

bordilles
Bref
le 11 Juil 2022
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Cet été, une importante partie des restaurateurs du cours d
Cet été, une importante partie des restaurateurs du cours d'Estienne d'Orves continuaient de poser leurs déchets à l'angle de la rue Fortia. Ceux-ci ne sont plus ramassés par la métropole. Les professionnels doivent soit avoir recours à un prestataire privé pour leur collecte, soit s'acquitter d'une redevance spécifique auprès de la métropole. Ils avaient jusqu'au 1er septembre pour se mettre en règle (Photo C.By.)

Cet été, une importante partie des restaurateurs du cours d'Estienne d'Orves continuaient de poser leurs déchets à l'angle de la rue Fortia. Ceux-ci ne sont plus ramassés par la métropole. Les professionnels doivent soit avoir recours à un prestataire privé pour leur collecte, soit s'acquitter d'une redevance spécifique auprès de la métropole. Ils avaient jusqu'au 1er septembre pour se mettre en règle (Photo C.By.)

Des crispations et des poubelles qui s’amoncellent. Depuis plusieurs jours, comme le notent La Marseillaise dans son édition de samedi et La Provence aujourd’hui, des déchets non ramassés forment un tas impressionnant à l’angle entre le cours d’Estienne et de la rue Fortia dans le 1er arrondissement.  La raison ? Depuis le 1er juillet, les restaurateurs de la zone doivent soit avoir recours à un prestataire privé, soit être assujettis à une redevance en signant une convention avec Aix Marseille Provence métropole, pour la prise en charge des déchets issus de leur activité.

Les professionnels ont été prévenus en mai de ce changement. Il fait suite à une délibération prise par la collectivité en 2018 et actant “un retrait du service public de collecte en zone d’activité économique”. Mais une partie des restaurateurs de la place refuse manifestement ces nouvelles règles et continue de déposer ses sacs-poubelles au même endroit, même s’ils ne sont plus collectés. Ils dénoncent une décision trop coûteuse pour eux et dont le timing, “en pleine saison”, tombe mal.

Source : La Marseillaise
Coralie Bonnefoy

Commentaires

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  1. Happy Happy

    Curieux calcul : je suis restaurateur, je fais presque tout mon chiffre d’affaire en terrasse… mais je préfère infliger à mes potentiels clients et accessoirement à tous les autres usagers un tas de poubelles nauséabondes plutôt que de payer ma juste part du ramassage… Sans doute parce que “on a toujours fait comme ça”!?

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  2. Jack Jack

    Peut on avoir la liste des restaurateurs récalcitrants ? Les clients pourraient ainsi faire leur choix en pleine connaissance ….

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  3. Jean Pierre RAMONDOU Jean Pierre RAMONDOU

    Comment est faite la distinction entre les OM (ordures ménagère) et celles des restaurateur ?

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  4. Mars1 Mars1

    Il n’y a pas que les poubelles des restos qui débordent, depuis quelques semaines certaines rues du 1er arrondissement semblent régulièrement oubliées lors du ramassage des ordures.
    Il s’agit bien de la collecte d’ordures ménagères, notamment dans le secteur proche du lycée Saint-Charles où les rats en profitent allègrement.

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  5. polipola polipola

    Comme d’habitude, focalisons-nous uniquement sur le problème de qui ramasse les déchets et non pas de leur production à outrance …

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  6. Maltsec Maltsec

    Sur le théâtre de la Plaine, toutes les “épiceries” déversent leurs cartons de pack de bière -parce qu’ils vendent autre chose?- non pliés, non compactés -faudrait pas rêver- au pied des container prévus et réservés aux déchets recyclés des particuliers. Je souligne, les commerçants ne doivent pas blinder ces container mais avoir leur propre collecte. Résultat les particuliers n’ayant plus accès au container jettent leurs poubelles au pied de containers vides. Quelqu’un a t-il gardé la notice d’explication en chinois de cette ville ? ;)…

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  7. petitvelo petitvelo

    Changement délibérément mal géré pour se titiller entre Ville et Métropole ?

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  8. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Cela fait des années que les commerçants sont supposés payer pour l’évacuation de leurs déchets au-delà d’un certain volume, mais ne le font pas. Une tradition, sans doute. Comme celle qui consiste pour eux à saturer les poubelles des immeubles avoisinants ou les bornes de tri destinées aux particuliers.

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