Salle de shoot à Marseille : le projet ne se fera pas au 110, boulevard de la libération
Tandis que la Ville de Marseille et ses partenaires associatifs voulaient montrer leur volonté dans ce dossier enlisé depuis des années, un nouveau coup dur vient de frapper le projet de salle de consommation de drogue. Selon La Provence, lors d’un comité de pilotage qui se tenait ce mercredi soir, l’État, qui tardait à donner sa validation, a fini par émettre un avis défavorable concernant l’installation au 110, boulevard de la Libération, dans le 4e arrondissement.
Ce bâtiment, accueillant déjà des services municipaux et disposant d’une cour fermée, avait été choisi en octobre dernier après des mois de recherches. Immédiatement, des riverains s’étaient mobilisés pour décrier l’initiative, arguant de la proximité d’écoles. Malgré plusieurs réunions publiques, la colère ne semblait pas apaisée. On ignore à ce stade les motivations invoquées par les services de l’État, mais La Provence souligne que la secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache a rencontré un collectif d’habitants récemment.
Interrogé sur le sujet la semaine dernière par La Provence et BFM Marseille, le maire Benoît Payan se disait en attente du “feu vert” du gouvernement, avant de déclarer “je souhaite que ça puisse exister, en milieu médical [ou] en milieu clos, on verra bien”.
Source : La ProvenceCommentaires
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Complètement lunaire cette action …
Il semble que pour la préfecture de police délimiter un périmètre entre les lieux de deal et le 110 était compliqué sauf à faire une zone hyper étendue, et comment imaginer dans une démarche sanitaire de faire faire 20 minutes de marche à quelqu’un qui est en urgence et en demande.
Bon et plus sérieusement pourquoi ne pas demander au département une partie de l’immeuble du désormais ancien CMP de Pressensé place Louise Michel ou bien construire sur la parcelle municipale a l’angle de la rue de la fare et rue nationale ?
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Pas de raison valable, uniquement un soutien à la droite locale qui en avait fait un combat contre la municipalité de gauche.
Au fait, Agresti Roubache, elle est quoi aujourd’hui dans le gouvernement ?
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Autre chose Marsactu : c’est plus long à écrire mais tellement moins stigmatisant d’appeler correctement ce type de lieu (lieu de consommation à moindre risque), cela permet de rappeler qu’il y a des professionnels dans ces structures d’accueil.
Dans l’imaginaire “salle de shoot” fait surgir l’image d’un lieu rempli de drogués étalés par terre, pas du tout encadrés.
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oui c’est aussi mon avis ; ce vocabulaire prête à confusion pour un établissement qui ne devrait pas subir cette publicité mensongère accordée par des gens qui n’y comprennent rien.
je passe très souvent sur ce boulevard, il me semblait que vu son état, la priorité était plutôt son entretien, et la réfection de ses batiments, plutôt que de stigmatiser une population qui souffre et qui a besoin de ce genre d’accueil.
agresti roubache va-t-elle ou non récupérer son poste ? bah cela a-t-il vraiment de l’importance. qui que ce soit, son successeur suivra le chemin d’un soutien à la droite locale ; c’est dans l’air du temps.
le “nimby” classique : il y a des écoles…, ne tient pas la route longtemps. imaginer qu’il y aurait moins d’usagers de ce “hsa” parce qu’éloigné des consommateurs est un leurre quasi amusant, pour qui connait ce quartier.
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Cette remarque adressée à l’équipe de Marsactu est juste : depuis le début vous employez le vocabulaire choquant et partisan de la droite, excusez-moi mais il s’agit de “haltes soins addictions” (HSA) qui sont des “salles de consommation à moindre risque pour les usagers de drogues”. C’est de la santé publique. Vous n’appelleriez pas les centres de dialyse autrement que par leur nom, que je sache. Merci pour l’avenir d’en tenir compte.
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Bonne idée. Puisque la dialyse est une méthode d’épuration du sang, pourquoi ne pas nommer ce lieu où il s’agit d’injecter un produit stupéfiant dans l’organisme , un centre de rétrodialyse.
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Une très bonne nouvelle, il ne manque plus qu’à trouver un lieu localisé au plus près des populations dans le besoin (Colbert / Porte d’Aix) , et une vocation pour le 110 adaptée aux réels besoins des habitants : en lien avec les enfants peut-être ?
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Une très bonne nouvelle ? Je trouve ça calamiteux et ça ne va faire qu’empirer…
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oui, le temps perdu n’a pas d’importance….du reste, si on attend encore, peut être le dossier va sombrer dans les oubliettes ?
et puis les “populations dans le besoin” !!!! on peut les compter aussi bd de la libération et rues attenantes.
si on prend votre exemple, porte d’aix et colbert, on en loupe pas mal. et là aussi, écoles, collèges…..( ah, mais ce n’est pas la même population, peut être ?)
c’est franchement calamiteux. le mot n’est pas trop fort.
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