Rubirola répond aux attaques de la droite : “Je ne suis pas une poupée que l’on agite”
“Cela me fait rire et cela m’attriste aussi. Je ne suis pas une poupée qu’on agite“, s’agace Michèle Rubirola. La première adjointe écologiste, qui a renoncé à être maire de Marseille le 15 décembre 2020 au profit de Benoît Payan, six mois après son élection, réagit auprès de Marsactu aux attaques de Renaud Muselier contre la majorité municipale. Le président (Renaissance) de la région a au cours d’un entretien sur BFM Marseille qualifié de “féminicide politique” ce changement de premier magistrat. Michèle Rubirola ajoute : “Je ne pense pas qu’il y ait nécessité à expliquer ce qui s’est passé il y a trois ans. Tout est clair entre nous, au sein de cette majorité. Tout cela n’a qu’un but, nous diviser. Ils n’y parviendront pas.”
Elle dénonce par ailleurs l’apparition d’un site internet annonçant faussement sa candidature aux municipales de 2026 sur fond de dénonciation de la gestion Payan. “J’ai découvert ce site et ce message qui usurpent mon identité. Je me réserve le droit d’attaquer en justice en lien avec les services juridiques. Ce sont des méthodes à la Poutine, à la Trump”, dénonce-t-elle. Elle dit ne pas savoir qui est derrière ces messages. “Mais je remarque qu’ils interviennent au lendemain d’une prise de parole du président de région. Je trouve cela grotesque”, conclut-elle.
Commentaires
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Le seul qui, dans l’opposition de droite à la majorité municipale actuelle, s’en tienne aux faits et soit crédible dans ses critiques est Pierre Robin.
Les autres sont de minables clowns à la mémoire courte : ils ont déjà oublié l’état dans lequel ils ont laissé la ville après 25 ans de “gestion” par leurs “soins” attentifs.
Vassal, Muselier, Pila et autres feraient bien de se concentrer sur leurs fonctions actuelles plutôt que, trois ans à l’avance, de faire de la politique politicienne à coup de petites phrases consternantes. Entre la banalisation du mot “féminicide” par l’imbécile qui ne doit son élection qu’au retrait de la gauche et le je-m’en-foutisme de la présidente de la RTM devant la déliquescence croissante du service offert par celle-ci, la populace peut constater que son sort préoccupe assez peu ces Excellences.
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Avec le sourire 8eme ,vous vilipendiez hier ou avant hier le discours haineux , mais vous êtes là sur la mauvaise pente.Méfi.
Tout à fait d’accord sur le fond avec vous , mais un “moderato cantabile” serait plus opportun.Nous sommes à 3 ans des élections, vous n’allez pas tenir le coup à ce rythme.
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@Electeur du 8e: +1
(à ceci près que Muselier doit son élection au retrait de la gauche ET surtout à la démission d’Estrosi 🙂 )
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PS: est-ce qu’on en sait plus sur les conditions du switch à la tête de la région ? (hormis l’hypothèse selon laquelle Muselier serait une telle tête à claque qu’il est incapable de rassembler son camp?)
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Je trouve un peu osé de critiquer le switch Payan/Rubirola quand on a bénéficié du switch Muselier/Estrosi.
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: “Je ne pense pas qu’il y ait nécessité à expliquer ce qui s’est passé il y a trois ans. Tout est clair entre nous, au sein de cette majorité. Tout cela n’a qu’un but, nous diviser. Ils n’y parviendront pas.”
Je ne sais si le récit de la Provence évoquant il y à quelques jours cet épisode est totalement fiable, mais à sa lecture il y avait effectivement besoin à expliquer, tout est clair mais légèrement obscur comme dirait le poète ,Chère Michèle,et concernant la division, il y a un brave moment que le Printemps Marseillais l’a entamée.
Alors on communique, on broumege ,ce qui n’enlève rien aux réflexions pitoyables de Muselier
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« Je ne suis pas une poupée que l’on agite » (avant de s’en servir).
C’est beau comme du Polnareff :
« Mais c’est une poupée
Qui fait “non, non, non, non”
Toute la journée
Elle fait “non, non, non, non”
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Et donc, on est heureux d’apprendre que “Rubirola est là” ! Parmi d’autres missions,elle est, déléguée aux affaires internationales. Qui l’a entendue sur le génocide en cours à Gaza ? Ou sur les jumelages avec les villes palestiniennes, demandés à cors et à cris par bon nombre d’associations ?
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Donc l’aide humanitaire envoyer à Gaza par la mairie ça ne compte pas ?
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envoyée*
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Rubirola est là et heureusement. Comme cite en dessous la ville à apporte son aide humanitaire…
Ensuite, elle n’est pas le ministere des affaires etrangeres…
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Avec le nombre de femmes qui meurt sous les coups, utiliser féminicide comme élément est écoeurant.
Ça s’appelle faire feu de tout bois.
Tout cela manque gravement d’éthique politique et de respect des femmes.
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Les électeurs ont votés Rubirolla, pas Payan . Muselier est sur son trône parce que la gauche s’efface… Ils sont tous très loin des gens tant par leurs propos que par leurs actes.
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Pour Paris, Lyon et Marseille, on vote par secteur à la proportionnelle pour des listes de candidats. Ce sont les conseillers municipaux élus qui choisissent le maire parmi eux. Mme Rubirola était la tête d’une liste, comme Mr Payan.
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j’ai un peu de mal avec ce que les média et d’autres appelle le “switch” !
la loi PLM est inique, certes, mais elle existe et elle est applicable à paris, lyon et marseille, on n’y peut rien c’est la loi.
alors oui, la campagne a été basée sur rubirola.
voilà presque 3 ans que ce sujet ressort sur le tapis !!
on aurait pû passer à autre chose, mais non. pas possible. et là, un des pires politiciens du secteur en remet une couche.
a mon avis, si c’est le seul argument qu’il possède, dommage pour lui.
je n’ai jamais eu besoin d’un “gourou” pour voter, et j’ai toujours voté sur un programme. alors pour moi, rubirola, payan ou tartempion…..j’ai voté printemps marseillais.
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Tout à fait d’accord avec Richard Mouren: les électeurs ont voté une liste et non le maire.
Benoit Payan a laissé Michèle Rubirola sur le devant pour contourner le véto de Jean Luc Mélenchon sur sa personne, seulement parce qu’il était PS. Sans cela, le Printemps Marseillais n’aurait pas pu exister et gagner les élections municipales.
Tout cela à cause d’une vieille rancune de Mélenchon contre le PS d’où il est issu.
Et 3 ans après, Mélenchon a abandonné Marseille et a fait imploser la NUPES ! Il n’a pas de quoi pavoiser…
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il faut toujours taper sur melenchon, c’est bien normal, ça mange pas de pain, et c’est la mode !
mais, pas si simple, il faut quand même rappeler, que payan avait la réputation d’être un “bébé guérini”…ce qu’il a été d’ailleurs. et que bon nombre de gens du ps à l’époque étaient particulièrement hostiles à ce qu’il soit tête de liste. et pareil pour beaucoup chez les verts, qui refusaient également rubirola, exclue, elle des verts.
l’ensemble des “groupes” qui ont formé le printemps marseillais ont beaucoup discuté pour élaborer une “tête” de liste. et c’est plutôt sur le duo rubirola-payan qu’ils sont tombés d’accord in fine.
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Avec outrance, la droite appuie là où ça fait mal: une tête de liste citoyenne remplace difficilement un professionnel de la politique quand il s’agit d’exercer.
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