La région vote les financements des nouveaux projets de rénovation urbaine

En langage administratif, il y a les Prin et les Prir. Ces horribles acronymes cachent les projets de rénovation d’intérêts nationaux (Prin) et ceux d’intérêt régionaux (Prir). Les deux niveaux d’intérêt entraînent un financement de la région de 100 000 euros pour les premiers et de 35 000 pour les seconds. Les autres financeurs doivent abonder à leur tour pour pouvoir lancer “les études pré-opérationnelles”. “Les protocoles de préfiguration sont prêts”, affirme Arlette Fructus (UDI), présidente de la commission logement à la région et en charge de ces compétences à la métropole et à la Ville.

À Marseille, les projets de rénovation d’intérêt national sont connus. Il s’agit d’Air-Bel (11e), d’une vaste zone du centre-ville jusqu’au Canet, de Malpassé et Corot (13e), Frais-Vallon et Clos La Rose (13e), la Castellane et la Bricarde (16e), Kallisté, la Granière et la Solidarité (15e), La Savine (15e) et la Cabucelle (15e).

Les programmes d’intérêt régional sont moins connus mais tout aussi cruciaux pour les zones concernées. Il s’agit de Consolat-Ruisseau Mirabeau (15e), Campagne Lévêque (15e), résidence Les Aygalades (15e), La Maurelette (15e), Bassens et les Arnavaux (14e). La cité de Bassens vient d’être le théâtre d’un règlement de compte sanglant il y a moins d’une semaine.