Projet de vente des œuvres de la CCI : l’UPE 13 prête à participer au rachat
Projet de vente des œuvres de la CCI : l’UPE 13 prête à participer au rachat
L’annonce de la mise en vente de près de 200 œuvres par la chambre de commerce d’Aix-Marseille a entrainé une vive polémique ces derniers jours. L’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13), le Medef local, a annoncé être prête à participer financièrement mercredi 16 mars par communiqué. “Face à cette situation, l’Upe 13 mobilisera sans hésitation son fonds de dotation, annonce l’organisation interprofessionnelle, créé pour soutenir et encourager des initiatives culturelles susceptibles de favoriser l’attractivité du territoire”.
On ignore à ce stade quelle forme et quel montant aura cette mobilisation financière de la part du syndicat. L’UPE 13 indique en tout cas “inviter tous les acteurs concernés” à se mobiliser afin d’assurer la conservation “d’une collection qui ne peut être dispersée et mérite un écrin digne”. Renaud Muselier a réagi sur Twitter à cette nouvelle. Dans son post, le président de région (ex-LR) affirme que “la région sera aux côtés de cette initiative et répondra présent à cette invitation”.
Commentaires
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C’est quoi cette tentative de privatisation ?
Que la Région intervienne,le Département ou bien la Mairie c’est sûr.Mais le MEDEF local à quel titre?.Ces oeuvres appartiennent à la Collectivité, et nous sommes en train d’assister à une captation d’héritage purement et simplement.
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Le fait est … Déjà, dans le scénario ‘vente aux enchères’ , la CCI se considérait – abusivement, certes – comme ‘propriétaire’ de cette collection patrimoniale, dont elle est certes détentrice mais à titre de ‘dépositaire’.
‘Quand tout sera privé, nous serons privés de tout’ ?
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Trop peu de Marseillais sont au courant… mais dès qu’on leur raconte, pas un qui ne s’indigne de cette énormité. La Tribune de l’Art dresse une chronique détaillée et savoureuse de cette affaire : elle tourne pas mal sur les réseaux.
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Au secours Marsactu, ne relayez pas ce genre d’informations sans clarifier un sujet que beaucoup d’intervenants souhaitent rendre confus. Le statut des collections de la CCI est probablement complexe, il n’en reste pas moins que la CCI reste un établissement public et qu’il a hérité cette collection d’institutions elles aussi financées par des ressources publiques. Il est déraisonnable voir malhonnête de proposer que des fonds, soient-ils privés ou publics viennent racheter à un établissement public des biens majoritairement acquis sur fonds publics. Si la CCI n’assume pas cette responsabilité elle doit transférer cette collection historique et patrimoniale vers une collection publique et non la démembrer à l’encans. Les archives constituées depuis le 16e siècle sont produites dans le cadre d’une activité relevant de l’action publique. Leur domanialité doit pouvoir être clairement confirmée par les scientifiques en charge des archives publiques. Les oeuvres, maquettes ont probablement été acquises grace à des subventions sur fonds publics. Dès lors on ne peut envisager des les vendre sans tirer cela au clair. S’il s’agit de dons, il faut remonter aux stipulations et conditions prévues lors du don. Si le statut de certains objets reste ambigu le principe de précaution doit inciter à protéger l’intégrité, la cohérence d’une collection de caractère historique. Les archives sont cohérentes avec les collections, tout démembrement de l’ensemble est une perte historique d’autant plus que le travail sur les collections est lacunaire, en tout cas il n’est pas rendu public sous la forme d’un inventaire en bonne et due forme (et cela malgré les quelques siècles passés…). Que la ville se réveille et quitte le banc de touche ou le fauteuil du commentateur, c’est à elle d’intervenir, qu’elle n’attende pas cela des institutions d’état (mucem et ministère).
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Maltsec,bien résumé, clairement et intelligemment.
Mais il faut peut être donner aussi un éclairage sous l’aspect historique des mentalités marseillaises.
Nos petits patrons locaux ont tellement l’habitude par des amitiés incestueuses avec le politique local et ils ont tellement l’habitude de confondre argent public et privé, qu’ils osent tout, comme l’autre.
Et la CCI et le MEDEF local sont bien dans cette lignée.
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