Pour Renaud Muselier, “il ne faut pas toucher” au mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille
Il y a un point sur lequel le président de région Renaissance n’est pas d’accord avec Emmanuel Macron, c’est la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Lors de sa conférence de presse en début d’année, le chef de l’État a redit sa volonté de voir le parlement abroger le mode de scrutin particulier dit “PLM”.
“Il ne faut pas y toucher, affirme Renaud Muselier en réponse à une question de Marsactu. Quand on touche à un mode de scrutin, derrière on perd“. Pour lui, les électeurs votent pour la tête de liste, malgré le système de découpage par secteur. “Les gens ont élu Defferre, Vigouroux, Gaudin et Rubirola“, insiste-t-il. S’il faut toiletter la loi, il est favorable à un scrutin unique, avec une liste par sections “comme pour les élections régionales“, plutôt qu’à un double scrutin avec une élection par secteur et une autre pour la mairie centrale.
Mais, surtout, il plaide pour une réforme en profondeur des compétences des collectivités locales qui doit découler de la mission menée par Éric Woerth. “PLM n’existe pas, insiste-t-il. Une mairie de secteur n’a pas les mêmes prérogatives à Lyon, Marseille ou Paris. À Paris, une seule assemblée concentre les pouvoirs de la Ville, du département et de la métropole, là où nous avons quatre hémicycles. À Lyon, c’est encore différent“. Pour le patron de Renaissance dans la région, l’urgence est donc la mise à plat des compétences, en particulier métropolitaines, une institution qui relève “du bricolage administratif”.
Commentaires
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Si Muselier et Vassal sont d’accord pour s’opposer à la réforme du mode de scrutin municipal à Marseille, c’est que c’est une réforme indispensable et urgente.
On voit l’usage qui a été fait du mode de scrutin actuel par le patriarche de leur famille politique : multiplier les investissements dans certains secteurs, et en abandonner totalement d’autres pour de strictes raisons d’arithmétique électorale.
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Oui enfin Muselier remet en cause la métropole, le joujou de sa copine Martine… voudrait-il lui en priver et ainsi la réduire au silence ? Je n’ose l’imaginer.
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Cher @Electeur du 8e, vous m’avez (gentiment) coupé l’herbe sous le pied : c’est exactement ce que j’allai affirmer! J’ai immédiatement pensé comme vous, c’est tellement évident de la part de nos deux loustics!
Réforme indispensable donc 😉
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+2, et merci pour votre humour..
J’ajouterai qu’en 2016 les électeurs avaient choisi Estrosi comme President de Region et qu’ils se se sont retrouvés avec Estrosi.
Celui-ci ayant démissionné pour la noble raison d’empêcher Ciotti de lui prendre son siège de maire. Mais les élus de la droite marseillaise ont une mémoire qui s’arrête à juillet 2020 !
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Muselier le malfaisant ? il veut massacrer les Alpes avec des jeux olympiques hors du temps et perpétuer un mode délection anti-démocratique…
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Ce qui sous entend que Madame Rubirola et son remplaçant par défaut ont été désigné de façon anti démocratique ? Intéressant !!! Il faut donc exiger leur départ ?
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Il se trouve que la dernière élection a produit un résultat plus ou moins correspondant au vote des électeurs, que la liste finalement élue Rubirola a eu plus de voix que celle de Vassal. Mais le contraire a été vécu et est possible. De plus nous nous retrouvons avec une1ère adjointe Samia Ghali que la majorité de la ville ne souhaitait pas à un si haut niveau, que celle-ci a pu exercer un “chantage” pas très démocratique pour imposer sa présence que pas mal de marseillais jugent venimeuse
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D’autant que Samia Ghali n’est pas 1ere adjointe, c’est Michèle Rubirola. Dans l’ordre protocolaire Samia Ghali est n•3. Et sans la loi PLM elle ne serait rien,
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Pas faux 🤣
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On est tous d accord sur le mode de scrutin avec la réaction de Muselier c est confirmé
Par contre je le rejoins sur les disparités réelles des mairies de secteur malgré la loi PLM et du partage confus des compétences…
C est la 1ere fois que je suis d accord avec lui
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QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉFLEXION
SUR LE PROJET DE MODIFICATION
DE LA LOI PLM
SITUATION ACTUELLE
Depuis la Loi de 1982, dite Loi PLM (Paris Lyon Marseille), les Conseillers municipaux de ces villes, qui par la suite élisent le Maire, ne sont pas élus sur une circonscription unique mais par arrondissement ou regroupement d’arrondissements dit secteur.
Par la suite les expressions Maire ou Mairie d’arrondissement(s) seront utilisées.
Ce mode de scrutin présente plusieurs inconvénients :
– un Maire peut être élu sans que la somme des électeurs ayant voté pour ses listes d’arrondissement(s) soit majoritaire à l’échelle de la ville ;
– ce vote indirect peut conduire à des stratégies électorales du type « je te fait Maire d’arrondissement(s), tu me fais Maire de la ville ;
– les électeurs n’ont pas la possibilité de choisir directement le candidat qui souhaitent être Maire ;
– il crée des « Maires de barronnies » qui entretiennent le flou sur la réalité de leur pouvoir et des citoyens sont abusés par ces Maires d’arrondissent(s) qui se présentent être les bons interlocuteurs alors qui n’ont aucun pouvoir.
PROJET DE MODIFICATION
La modification envisagée porte sur :
– la création d’une circonscription unique pour l’élection des Maires de Paris, Lyon et Marseille ;
– l’octroi d’une prime majoritaire en siège (25% ? 50% ?) au groupe politique arrivé en tête, le reste des sièges étant répartis à la proportionnelle.
La première disposition corrige les inconvénients de la loi actuelle.
La seconde disposition dégage une majorité et évite une majorité relative qui peut rendre la gouvernance chaotique.
DEVENIR DES MAIRES ET MAIRIES ’ARRONDISSEMENT(S)
Les Mairies d’arrondissement(s) gardent leur rôle d’administration de proximité : célébration des mariages, état civil, demande de carte d’identité ou de passeport et cetera.
Pour les Maires d’arrondissement(s) il faut bannir la proposition d’un Député Renaissance de deux votes simultanés avec chacun sa liste, un pour le Maire de la ville et l’autre pour le Maire d’arrondissement(s).
Pour avoir un élu à la tête des Mairies d’arrondissement(s) le Maire nouvellement élu pourrait créer des adjoints délégués à ces arrondissent(s).
MÉTROPOLE
Outre le mode de désignation des Conseillers métropolitains actuel (Fléchage des candidats sur les listes municipales) une réflexion pourrait de faire sur une élection autonome avec une seule circonscription métropolitaine et des candidats ne pouvant être en même temps sur des listes municipales.
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Quel que soit le mode de scrutin,le maire n’est jamais élu directement, c’est le vote de tous les conseillers qui décide.
Si la tête de la liste majoritaire était élue maire automatiquement cela serait un antidote efficace contre le “venin” évoqué
Enfin, j’ai dit ça,j’ai rien dit hein!
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“Quand on touche à un mode de scrutin, derrière on perd”
il est hallucinent mumu ! il devrait supprimer les élections et se prénommer Kim
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C est très révélateur en effet
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Il ne faut pas toucher au mode de scrutin Paris-Lyon-Marseille selon Muselier. Donc il faut faire exactement l’inverse.
Autre déclaration rigolote à ses amis : ne vous préoccupez pas de l’incarnation ( c’est à dire de qui sera candidat). En effet, il ne faut pas susciter des vocations autres que …la sienne.
Le plus inquiétant : l’utilisation des moyens du conseil régional
Paca pour sa campagne déjà entamée.
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Je partage totalement l’avis de Renaud Muselier sur la nécessité d’un scrutin unique. Toucher au mode de scrutin PLM pourrait engendrer des pertes, comme il le souligne. La proposition d’un scrutin unique avec une liste par sections, similaire aux élections régionales, semble judicieuse. Par ailleurs, la mise à plat des compétences territoriales, surtout au niveau métropolitain, est une étape cruciale pour éviter le caractère disparate actuel. Une réforme en profondeur semble incontournable pour une gouvernance locale plus efficace et cohérente.
Jean-Philippe Vigneron, Marseille Vision 6/8
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votre remarque est incompréhensible :
“Je partage totalement l’avis de Renaud Muselier sur la nécessité d’un scrutin unique. Toucher au mode de scrutin PLM pourrait engendrer des pertes, comme il le souligne”
alors, il est nécessaire…ou pas, parce qu’il y a des pertes….????
et bien sûr qu’il a raison, il faut mettre en cohérence les compétences des différentes collectivités locales…..mais, pour l’instant il s’en sert, et il se sert…
sûr que depuis defferre, les réformes, installées parfois sous sarkozy , mais ils sont plus nombreux, balladur en 2010, la loi “notre” en 2014….en 2019 la diminution des régions…et j’en passe, .pour mettre une pagaille insurmontable…et tout ça au gré de leurs ambitions électorales, ce qui explique les différences entre P, L et M !!
mais je n’ai aucun souvenir d’une opposition de muselier à chaque étape ( il ne fallait pas à l’époque re-conquérir la mairie de marseille.)
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Ce qui manque surtout actuellement, c’est une élection directe des conseillers métropolitains. Cela permettrait, d’une part, un débat sur le projet métropolitain qui n’existe pas actuellement (on vote pour un projet municipal) et, d’autre part, d’éviter le déni de démocratie qui permet à un•e candidat•e désavoué•e par les électeurs au niveau municipal de passer outre en prenant les commandes de l’échelon supérieur.
Bref, il y a beaucoup de raisons de ne pas laisser les choses en l’état, nonobstant les petits intérêts électoralistes particuliers.
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La question du mode de scrutin est complexe et dépend de divers facteurs. Certains estiment qu’une modification pourrait améliorer la représentativité démocratique, tandis que d’autres soutiennent le système actuel. Les réformes électorales nécessitent une analyse approfondie des besoins locaux et des implications potentielles sur la gouvernance municipale.
Le choix du mode de scrutin peut influencer la stabilité municipale, la capacité à prendre des décisions efficaces, et la représentativité des divers groupes politiques.
Certains modes favorisent la formation de coalitions, tandis que d’autres encouragent des majorités plus claires.
L’impact sur la gouvernance locale dépendra de la capacité du système à refléter les préférences des électeurs et à permettre une prise de décision efficiente
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Merci cher petit télégraphiste « Responsable délégué Renaissance des 6e et 8e arrondissements »
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22 commentaires. Il ne laisse pas indifférent
C’est ca qui est important en politique
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