Pour la Cour des comptes, l’école de la marine marchande devrait se recentrer sur Marseille

Le rapport annuel de la Cour des comptes est toujours riche d’avis en tous genres. Outre les piscines marseillaises, les magistrats de la rue Cambon se sont penchés sur le sort de l’École nationale supérieure maritime. Résultat de la fusion des quatre écoles de la marine marchande, elle fait l’objet d’“un premier bilan alarmiste” de la Cour.

Sous l’impulsion des élus locaux des quatre sites (Nantes, Saint-Malo, Le Havre et Marseille), elle a éclaté sa formation et notamment confié les trois premières années d’études des ingénieurs-navigants à Marseille. Ce choix s’avère “coûteux pour l’école”, relève le rapport [consultable ici].
“Le lieu qui aurait pu être privilégié lors de la création de l’école est Marseille. C’est le siège du principal armateur français et l’implantation dont la capacité d’accueil des étudiants est la plus importante et qui regroupe la majeure partie des services centraux de l’école”, notent par ailleurs les magistrats. Ils estiment toutefois que mener ce regroupement “indispensable” serait aujourd’hui “complexe à mettre en œuvre” étant donné les bâtiments flambant neufs construit au Havre.