Politique en faveur du vélo : Marseille garde son clou rouillé

Plateau
Bref
le 19 Mar 2018
11

“J’espère que le clou rouillé de Marseille nous sera restitué un jour”. Vendredi, au congrès de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), auquel assistait le blogueur Olivier Razemon, la politique de Marseille en faveur du vélo a déclenché des rires dans la salle. En 2013, l’association lui avait remis ce trophée sanction. Pour son président Olivier Schneider, le retard n’est pas comblé.

Si le “clou rouillé” n’est plus décerné, la nouvelle mouture du baromètre annuel de la FUB n’est pas plus flatteuse. 2 187 Marseillais ont participé à ce large questionnaire (les résultats complets sont disponibles ici) et placent leur ville en queue de peloton. Marseille est la seule des grandes villes à se classer G (“très défavorable”). Dans le département, Aubagne, La Bouilladisse et La Fare-les-Oliviers sont aussi dans cette catégorie et aucune autre ville n’atteint la note D (“moyen”).

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. LN LN

    Après 2 accidents (le tiers ayant tjs tort) mes côtes, ma clavicule, mon arcade sourcilière, mon poignet gauche, mon genou droit et mes multiples contusions sont arrivés à la même conclusion : Classée G; très défavorable = abandon définitif du vélo (on a qu’une vie !)

    Signaler
  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Les communes sur lesquelles l’enquête de la FUB a porté, 316 au total, sont notées de 1 à 6. Il n’y a pas de note inférieure à 1,98/6, et seules trois communes obtiennent ce résultat quasiment infamant : Draveil (en Ile-de-France), La-Fare-les-Oliviers et… Marseille. On ne peut donc pas faire moins bien.

    Mais si le maire de Clermont-Ferrand, ville un peu mieux notée que Marseille, a réagit pour dire qu’il s’engageait à mieux faire, ici c’est silence radio : même pas une fausse promesse électoraliste ou une galéjade de l’inénarrable adjoint aux sports. On ne saurait mieux dire que le je-m’en-foutisme tient lieu de politique de mobilité “douce”.

    Signaler
    • LaPlaine _ LaPlaine _

      Le je-m’en-foutisme tient lieu de politique d’une manière générale ici.

      Signaler
    • petitvelo petitvelo

      Soyons précis, il s’agit du “m’en fouti !”-sme :o))

      Signaler
  3. barbapapa barbapapa

    J’avais répondu à ce questionnaire, assez long et très complet, et à quasiment toutes les questions très pointues, j’avais beau essayer de ne pas être négatif, pour Marseille, on ne pouvait que répondre avec du zéro. Comme si le maire, ses adjoints, tout le personnel administratif menaient une guerre contre la présence du vélo dans la ville, avec comme bras armés les chauffards, les taxis, les ambulances, les chtraous dans la chaussée… Un vrai jeu de massacre.

    Signaler
  4. Doc Boxk Doc Boxk

    Une mairie qui déraille régulièrement ne peut pas rouler en toute sécurité sur ce sujet. Clermont -Ferrand a Bibendum, nous pôvres marseillais nous n’avons que « l’inénarrable » adjoint aux sports qui est cependant bien assez gonflé pour éviter le sujet. A moins que le rétropédalage, après celui des piscines, ne provoque une brusque réaction allergique. Mais le plus sûr est d’être face à une « nullicipalité » en roue libre sur la question. Une fois de plus. Le Stade Vélodrome et nos « chers » impôts permettent aux rentiers de l’OM de pointer à la troisième place de la ligue 1, alors que les pistes cyclables phocéennes ne permettent que de terminer en queue du classement national. Pourquoi se décarcasser ? Ne parlons pas de la pollution aux particules fines.
    Attendons la prochaine décennie et quelques accidents supplémentaires imputables aux téméraires de la petite Reine qui osent affronter voitures et poids lourds si présents et puissants en ville.

    Signaler
  5. Martine Bigot Martine Bigot

    En 2017, le CIQ du Panier lançait une enquête auprès des habitants du quartier pour penser des solutions pour y réduire le nombre des véhicules. Une des pistes proposées : l’installation d’une station Le Vélo devant la Vieille Charité.
    Encore raté.
    Hier soir, lors de l’AG annuelle du CIQ du Panier, madame Narducci a donné des nouvelles de cette demande :
    « J’ai demandé la création d’une station vélo face à la Vieille Charité. On a l’espace qui est tout indiqué. […] J’ai eu une première réponse me disant : La ville de Marseille malheureusement n’a plus de marché donc si vous voulez une station de vélo, il faut en supprimer une quelque part. […] J’ai donc saisi à nouveau la métropole pour dire que je demandais expressément qu’il se donnent les moyens de nous mettre une station vélo face à la Vieille Charité, […] on pourrait être les initiateurs des vélos électriques de l’opérateur. »
    Combien de temps faudra-t-il patienter pour augmenter le maillage des stations marseillaises pour leurs 14 000 abonnées ?

    Signaler
    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Les vélos en libre-service, c’est sûrement très bien, mais encore faut-il pouvoir les utiliser en sécurité. Ce que montre l’enquête de la FUB, c’est que la demande prioritaire porte sur la création de véritables infrastructures cyclables (https://twitter.com/vince13008/status/974705780313247744).

      Le développement du vélo en libre-service, c’est la cerise sur le gâteau, mais pour l’instant il n’y a pas de gâteau…

      Signaler
    • leravidemilo leravidemilo

      Bon, allez, on va pas mégoter! A défaut de tenir la route (ne parlons pas de la piste…cyclable ), la proposition de Mm Narducci était quand même pleine de bonnes intentions. C’est pas parce qu’il n’y a pas de gâto qu’ont va priver les marseillais de cerises; Ils sont déjà pas brillants, laissons les tenter de se refaire la cerise en ces premiers jours de printemps…

      Signaler
    • petitvelo petitvelo

      Notons tout de même que la solution de M Decaux n’est pas la seule option. Depuis fort longtemps certaines villes organisent de la location (voire du prêt) longue durée, et du stationnement sécurisé, bien plus pratiques que ces vélos libre-service qu’on est jamais sûr de trouver ni de pouvoir déposer aux stations, qui à Marseille ne dépasse pas le nord au delà de St Charles et Euromed sud. Mais bon, c’est si confortable de déléguer à un bon “partenaire” publicitaire…

      Signaler
  6. Paul Leclercq Paul Leclercq

    Faites des routes vous aurez des bouchons, faites des pistes cyclables une ville apaisé et des commerçants locaux ravis

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire