Plusieurs syndicats interrompent le comité social territorial de la Ville de Marseille

Prévu mardi 5 décembre, le comité social territorial (CST) de la Ville de Marseille n’a finalement pu se tenir que le lendemain, ce mercredi. En cause, l’irruption au sein de cette instance dédiée au dialogue sur les conditions de travail de quelques dizaines d’agents encartés à la CGT, à la FSU et à la CFDT. Ces derniers demandaient à être reçus par le maire de Marseille, demande qu’ils disent avoir formulé à de nombreuses reprises sans succès. “La direction générale des services voulait nous recevoir, mais on l’a déjà rencontrée plusieurs fois. Ce qu’on veut, c’est s’adresser à l’échelon politique”, explique Christophe Martin Chalamel de la CFDT auprès de La Marseillaise.

Les trois syndicats souhaitaient pouvoir aborder la perspective d’un “plan de recrutement d’ampleur ainsi qu’une reconnaissance de la pénibilité”. Interrogé par nos confrères, le président du CST, l’adjoint aux finances Joël Canicave (PS) se dit surpris par ces revendications alors que la rencontre “amenait plein de bonnes choses pour les personnels municipaux, une prime d’été, de fin d’année et une nouvelle répartition des régimes indemnitaires”. L’élu a aussi annoncé l’ouverture des négociations sur la pénibilité pour 2024, après que le syndicat FO l’a demandé en début de séance. Un enchaînement qui a tout pour irriter les autres représentants des agents. Même si Joël Canicave l’assure, “j’aurais répondu de la même façon aux autres organisations si le CST n’avait pas été envahi”. Cela n’a pas empêché le patron des territoriaux de FO de revendiquer à demi-mots cette avancée sur les réseaux sociaux.