Plusieurs centaines de personnes réunies à Marseille en hommage au professeur tué à Arras
Rassemblement hommage à Dominique Bernard à Marseille le 16 octobre 2023. (Photo : ML)
Le rendez-vous était donné devant la préfecture à 18 heures ce lundi, à Marseille. Plusieurs centaines de personnes, dont des professeurs mais aussi des élus de tous bords ont répondu à l’appel national des syndicats pour rendre hommage à Dominique Bernard, professeur tué vendredi lors d’une attaque terroriste dans un lycée à Arras.
Présent sur place, le maire de Marseille a appelé à “la responsabilité et l’unité sur ces questions”. “Il faut être digne, c’est l’image que je veux donner de Marseille”, insiste Benoît Payan (DVG). Tandis que son adjoint à l’éducation, Pierre Huguet souligne : “C’est aussi un signal à envoyer à tous ces professeurs qui chaque jour se lèvent pour faire grandir nos enfants. On est fiers d’eux.”
Avec Marie Lagache
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Pourquoi autant de médiatisation parfois pour un seul meurtre, alors que des féminicides etc ont lieu régulièrement ? on juge que ce crime, car il est commis par une personne qui représente un danger pour la nation, alors même que quantitativement les dégats sont très limités, doit être combattu en priorité. Et on remet en question le droit des étrangers et les migrations en général, on jette la pierre sur des millions de personnes innocentes, c’est de la xénophobie et du racisme tout simplement. Pourquoi pas un tel traitement pour les féminicides, pour les morts de cancers, les violences policières ? Qui tuent pourtant beaucoup plus que le terrorisme islamiste en France. Une règle médiatique devrait être obligatoire : le temps de couverture médiatique doit être proportionnel au nombre de victimes, sauf cas ou la victime est célèbre. Et ainsi ne pas dépasser par exemple 1/10 du temps d’information pour une seule victime, 1/5ème pour 2 victimes, 1/3 pour 3 à 10 victimes, et 1/2 du temps d’information de chaque média pour plus de 11 victimes. Sur une durée maximum proportionnelle au nombre de victime. La loi du fait divers ne peut pas diriger la politique d’un Etat, d’ailleurs le traitement en tant que fait divers ou crime politique ou attentat a forcément une part de subjectif car un aspect politique est présent dans n’importe quel meurtre.
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