Atos promet de garder les salariés de Gemalto et prépare une offre de rachat hostile

Après avoir vu son offre de rachat déclinée par Gemalto, Atos ne baisse pas les armes. En effet, Thierry Breton, le PDG d’Atos, a déclaré dans une interview au Parisien qu’il ne comptait pas retirer son offre et qu’il envisageait de garder tous les salariés. “Nous n’avons aucune garantie et sommes de simples observateurs dans ce dossier, mais je crois que ces paroles, si elles nécessites quelques précisions, peuvent être prises au sérieux”, a répondu à Marsactu Anthony Vella, syndicaliste CFE-CGC de Gemalto, qui proteste contre un plan social qui menace quelques 200 emplois.

A la base offre “amicale” (les conditions de rachat ont d’abord été soumises au premier concerné avant d’être dévoilées publiquement), la proposition de rachat de la société d’informatique Atos, qui s’élève à 4,3 milliards d’euros, soit 46 euros l’action, tend ainsi à devenir “hostile”. Le spécialiste de l’informatique, qui se targue d’avoir les feux verts de Bercy, compte bien poursuivre les démarches pour déposer son OPA en bonne et due forme, sans sembler vouloir en changer les termes. L’offre doit être déposée au régulateur des marchés d’ici à cinq semaines.