“On ne peut plus protéger Marsactu”

Bref
le 2 Jan 2013
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"On ne peut plus protéger le savon de Marseille." C'est selon Marseille L'Hebdo qui vient de sortir ce matin, mercredi 2 janvier 2013, "la phrase mousse" de la semaine. S'ensuit un petit paragraphe de quelques lignes que nous reproduisons intégralement ici, au prix d'une cavalière entorse au droit de citation : 

C’est ce qu’explique Bernard Demeure, PDG de la Compagnie des détergents et du savon de Marseille qui produit sous la marque du Fer à cheval, un des derniers savons made in Marseille. La société est en redressement judiciaire mais pourrait éviter la liquidation grâce à son activité de fabrication de détergent. Le savon de Marseille semble condamné, malgré une mobilisation récente. Sans protection juridique, la marque et le process de fabrication relèvent du domaine public

Petit souci pour la phrase mousse de la semaine, c'est juste un pompage intégral d'un article publié la semaine dernière sur Marsactu, titré également "On ne peut plus protéger le savon de Marseille" dont nous vous proposons ici un extrait :

Bernard Demeure est le PDG de la Compagnie des détergents et du savon de Marseille qui produit sous la marque la savonnerie du Fer à Cheval un des derniers savons « made in Marseille ». Sa société est en redressement judiciaire et même si elle pourrait éviter la liquidation grâce à son activité de fabrication de détergent, le savon de Marseille semble condamné, malgré une mobilisation récente mais bien tardive […] La marque comme le process de fabrication relevant aujourd’hui du domaine public, ce sera très compliqué.

On a l'habitude d'avoir un traitement de faveur de la part de nos confrères de l'avenue Salengro, il suffit de taper Marsactu dans leur moteur de recherche pour s'en rendre compte. Mais jusqu'à présent leur petit frère L'Hebdo nous avait plutôt bien traité, nous citant à plusieurs reprises et nous consacrant même deux articles. Apparemment, les choses semblent avoir changé. La page de L'Hebdo où l'on trouve cette "phrase mousse" est justement dévolue à des informations glanées dans les pages ou sur les ondes des confrères. Et, à chaque fois, le nom du média est cité. Sauf que, cette fois-ci, la double lame de sainte Anastasie est passée par là et la source a disparu. Ce doit être un effet d'internet où, comme chacun sait, l'information est gratuite, libre d'accès et écrite par des robots. Bonne année quand même. 

 

>> actualisation à 1910 avec le mail que nous a envoyé le patron de la rédaction de l'Hebdo. Donc en gros c'est de notre faute. 

Monsieur, je lis à l'instant l'article que vous consacrez à "Marseille l'Hebdo", titre dont j'assure la responsabilité éditoriale, et notamment à une reprise de citation de votre site dans notre édition du 19/12. Comme vous le soulignez, cette page est consacrée chaque semaine à la revue de presse. Et, comme vous le rappelez aussi, nous donnons les noms des titres que nous citons. Je suis assez surpris que vous imaginiez spontanément une censure de notre part, et non juste un simple oubli. Les articles que nous avons consacrés à votre site témoignent, il me semble, de notre pluralité et du respect que nous portons à votre travail. Pourquoi ne pas nous avoir contacté pour connaître la raison de cette omission ? A la différence de votre site, les coordonnées détaillées de la rédaction figurent dans l'ours, en page 4. Il me serait agréable, au regard de l'intérêt que vous semblez porter aux règles et usages de la presse, que vous apportiez ces précisions sur votre site. Une précision donnant la source de cette citation figurera dans notre édition du 9/01. Confraternellement. Guilhem RICAVY

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