Municipales 2026 : Franck Allisio, candidat RN à Marseille, présente son comité de soutien

Le comité de soutien de Franck Allisio (RN) pour les municipales 2026. (Photo : ML)

Cette fois-ci, ce n’est pas pour présenter un nouveau ralliement d’un élu de la droite locale vers l’extrême droite que le Rassemblement national a convoqué la presse à Marseille ce jeudi 4 décembre. Mais pour présenter la dizaine de membres fondateurs du comité de soutien de son candidat pour les élections municipales 2026 à Marseille, Franck Allisio. Pas de “grosse personnalité” dans le panel du jour, reconnaît le parti, mais “des gens normaux” défend Olivier Rioult, son directeur de campagne.

On retrouve notamment dans ce comité de soutien Pierre Folacci, ancien policier et chef adjoint de la brigade de répression du banditisme (BRB) à Marseille. Deux présidentes de comités de quartier (CIQ) y participent également : Nicole Pichinoty des Caillols (12e) et Gisèle Triaire de La Pauline (9e). “Je viens de donner ma démission, car les présidents de CIQ sont apolitiques”, précise toutefois Nicole Pichinoty. Gérard Audibert, 5e adjoint à la mairie des 11e et 12e arrondissement dirigée par Sylvain Souvestre (Les Républicains), rejoint aussi la campagne de Franck Allisio. Et devient un nouveau transfuge politique dans ce secteur. Ainsi que Mickaël Salfati, restaurateur avec qui le RN s’était invité au dîner du Crif il y a quelques semaines.

Plusieurs membres de ce comité de soutien n’habitent cependant pas à Marseille. Relancé par la presse sur ce point, le candidat d’extrême droite défend : “Ce sont des Marseillais de cœur. Ils ont de bonnes raisons d’avoir quitté Marseille. C’est même un message politique : à la fin de mon mandat, j’aimerais pouvoir dire qu’ils sont revenus vivre dans cette ville, car ce que j’ai fait leur a donné envie”. Ce comité de soutien n’a pas de présidence. “On ne s’interdit rien, mais pour l’instant, on n’en a pas déterminé”, souffle Franck Allisio. À la fin du point presse, il ironise sur l’idée de garder ce fauteuil pour Martine Vassal, la candidate divers droite aux municipales. Une référence à ses déclarations ce début de semaine laissant planer le doute sur une alliance possible avec RN au second tour, en répondant par un “on verra à ce moment-là”.

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